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société elior

  • CANTINE SCOLAIRE A L’ECOLE DU PARC A VANVES : LES ECOLIERS PROTESTENT CONTRE LA QUALITE DES REPAS

     «Leur cantine n’est pas bonne, les CM2 se rebellent» titrait le Parsien de Vendredi dernier en expliquant : «Ils ont confectionné leurs panneaux revendicatifs tout seuls : une poignée d’élèves de CM2 proteste ce vendredi contre les menus servis à l’école du Parc» en annonçant une manifestation en fin d’après midi. «Dans leur viseur : le contenu de leurs assiettes, élaborées par le prestataire Elior, choisi pour fournir la plupart des établissements des Hauts de Seine» expliquait le journal en citant quelques écoliers  parlant de «gras dans la viande», «de l’eau dans la purée»… 

    Ce qui n’est pas nouveau puisque déjà, avant le renouvellement de la concession du marché public de restauration à cette société Elior, il semble que des parents d’éléves de cette école du Parc s’étaient déjà mobilisés concernant la qualité des repas servis à leurs enfants. Ce qui avait amené la municipalité à renforcer les conditions de ce marché pour améliorer la qualité des repas. Et ce qui prouve qu’il y a encore des efforts à faire. Mais cette fois-ci, dans la lignée des Gilets Jaunes, les parents ont agis avec intelligence et humour : Pas de gilets jaunes mais des enfants habillés en noir, avec des affiches confectionnés de leurs mains : «même des pattes au beurre c’est bon !», «trop de sauce marron, repas pas bon !»

    Mais voilà, il faut être conscient que la liaison froide choisie actuellement par l’ensemble des municipalités - depuis 1994 par Vanves-  sécurise les élus, mais ne satisfait pas, bien évidemment, les adeptes de la bonne cuisine. Cuisiner un plat, le congeler, pour le décongeler, ensuite, lui fait perdre une partie de sa saveur. Tous les bons cuisiniers vous l’expliqueront. Pas étonnant qu’une telle cuisine ne satisfasse pas certains parents et enfants. Mais à contrario, les nutritionnistes vous expliquent que les enfants font, à la cantine, un repas équilibré, au moins une fois par jour, alors qu’à la maison, souvent, le soir, c’est pizza, hamburger etc… parce que les parents n’ont pas le temps de cuisiner. Sans parler du fait qu’en dehors des pâtes, de la purée, et des frites, essayer de faire manger à ces enfants des haricots verts, des épinards, etc….même bien cuisinés   

    Alors bien évidemment, pour éviter de faire des vagues, la municipalité a réagit en envoyant Xavière Martin, maire adjoint chargé des écoles rencontrer les parents d’éléves et les enfants pour réfléchir, durant ce week-end, «à ce qu’ils aiment le plus et ce qu’ils aiment le moins», c’est à dire, pour être cru, à ce qu’une nutritionniste ou une dédiéticienne ne conseillera jamais comme menu. Des échanges sont prévus demain matin à l’école suivi d‘un déjeuner à l’école pour Xavière Martin avant d’en saisir la commission des menus. Comme l’expliquait un restaurateur de Vanves «Avec 2 à 3 €, je pourrai leur confectionner un menu qui les satisfasse, chaque jour !». C’est ce qu’on choisit certaines communes, mais en province, par choix des élus, piu à cause de circonstances géographiques. Et encore, pas sûr qu’ils terminent leur assiette ! Surtout si vous servez une choucroute, un bœuf bourguignon où il y a beaucoup de sauce marron etc…

  • VANVES DANS LECREUX DE L’OREILLE

    ARCHITECTES : Deux architectes qui interviennent sur des chantiers à Vanves, travaillent sur le projet du Grand Paris Express qui va commencer à se concrétiser avec les premiers chantiers.   L’architecte Kengo Kuma  qui travaille sur le programme du groupe Bouygues Immobilier sur les terrains Aristide Briand baptisé « Niwa », a été choisi par la Société du Grand Paris pour réaliser la gare emblématique Saint Denis Pleyel du GPE (Grand Paris Express), nouvelle centralité de la Métropole au carrefour des lignes 14, 15, 16 et 17. Il devra respecter les principes de la charte d’architecture et de design élaborée par Jacques Ferrier, architecte conseil de la SGP qui a construit le siège du groupe Hachette Livre à Vanves qui se termine actuellement. « 18 agences d’architectures sont aujourd’hui à l’œuvre sur l’ensemble du réseau pour concevoir les premières gares du GPE. Certaines équipes sont renommées à l’image de Kengo Kuma dont les réalisations sont connues dans le monde entier, d’autres rassemblent de jeunes talents. Ce choix témoigne de la volonté de la SGP d’ouvrir la commande architecturale le plus largement possible » indiquaient les responsables pour expliquer le choix de Kengo Kuma qui a reçu de nombreux grands prix.

    COMMERCES : De nombreux lots ont été remis aux 64 vanvéens qui ont participé au jeu concours du Mois du Commerce 2014 mardi soir à l’hôtel de ville. « C’est une opération utile pour faire prendre conscience que les vanvéens ont des commerces et des artisans près de chez eux »  a expliqué Bernard Gauducheau en rappelant qu’il faut appliquer le principe de subsidiarité : « On ne va acheter ailleurs ce que l’on ne peut pas trouver à Vanves ! ». Ainsi le succès de cette initiative dont le maître d’œuvre est Carine Jamet, Manager du Commerce, est confirmé d’années en années par l’augmentation du nombre de commerçants passés de 31 en 2009 à 180 en 2014, et de manifestations avec 20 ateliers et 15 soirées. Pour un budget de 50 000 € dont la moitié est financé par 21 sponsors. « Une dynamique s’est engagée à Vanves qui est une ville recherchée et appréciée. Ce qui était loin d’être un challenge gagné voilà quelques années ». 

    MARCHES FORAINS : Les droits de place ont rapportés 172 730, 95 € au marché communal dont 161 452 par les abonnés et 11 278 par les volants en 2013 selon le bilan dressé pour l’année 2013 par la société « Gestion des halles et marchés forains » qui a versé une redevance de 28 342 € à la ville. Ce marché compte 42 commerçants abonnés dont 2 bouchers, 2 boulangeries, 1 champignon, 3 charcuteries, 1 chevalin, 1 détaillants légumes, 2 fleuristes, 2 fromagers, 8 fruits et légumes, 1 fruits et légumes bio, 2 fruits secs et olives, 4 poissonneries, 1 produit gréco arménien, 1 producteur de fruits et légumes, 1 produits italiens, 2 traiteurs antillais, 1 traiteur libanaus, 1 traiteur asiatique, 1 traiteur marocain, 1 tripérie, 3 volailliers

    ENLEVEMENT : 315 véhicules ont été enlevés en 2013 par la société Mocassin, 183 à l’initiative de  la police municipale, 132 de la police nationale, en grande majorité pour stationnement gênant (216), stationnement abusif (72),  tentative de vol (11) immobilisation (8) et Accident (8. Ce qui représente un faible nombre d’enlèvement, mais qui rapportent 51 616,81 € d’amendes (à la ville ?).

    RESTAURATION : 350 993 repas ont été confectionné et servis par la société Elior (+2,9%) en 2013 dont 331 514 dans les écoles et accueil de loisirs (3,1%), soit 118 697 dans les maternelles, 169 734 en élémentaires, 43 083 pour les autres, 6 127 porté à domicile  (- 2,1%),  6 483 servis au foyer Danton (- 9,5%) et 6 869 en crèches (+11,6%). Il faut ajouter 64 108 goûters pour les écoles (58 150) et les crèches (5 958 à Berlingot). L’un des objectifs d’Elior est de respecter les objectifs du décret du 30 Septembre 2011 visant à améliorer les pratiques et les apports nutritionnels pour lutter contre l’obésité, avec  plus de fruits et légumes à tous les repas, réduire la consommation de charcuteries, favoriser la consommation de filets de poisson, les patisseries simples à base de fruits, proposer des viandes entières de boucherie (bœuf, agneau, veau) au moins une fois par semaine, préférer des fromages et des laitages. Selon l’observatoire du bon gout, 91,5% des convives sont satisfait, 39,9% ayant bien consommé, 51,6% ayant plutôt bien consommés, 7,1% plutôt pas consommés et 12,5% pas du tout. Elior a investit 168 874 € depuis 2008 dans les équipements des différentes cuisines,  de l’armoire froide ou frigorifique à l’ouvre boite électrique  en passant par des douchettes, thermographe, conservateur…

  • RESTAURATION SCOLAIRE A VANVES : UNE REUNION PUBLIQUE PILE POIL !

    Une cinquantaine de personne dont beaucoup de représentants de parents d’éléves et quelques enseignants, ont participé Mardi dernier (12 Février)  à une réunion publique sur la restauration scolaire, à laquelle avaient été invité toutes les familles qui ont un enfant à l’école. « Un sujet très spécialisé, qui suscite beaucoup d‘intérêt lorsqu’il y a des problémes, mais pas lorsque cela va bien » a constaté le maire aux côtés des représentants de la société Elior.

     

    « Alors que Vanves s'est depuis de nombreuses années engagée dans une démarche de qualité et de transparence quant à l'origine et la traçabilité des viandes servies dans ses restaurants scolaires, l'actualité récente au Royaume-Uni et en France dans le domaine alimentaire induit une communication spéciale de la part de la Ville à ce sujet. La société Elior, prestataire de la Ville pour la restauration scolaire, garantit que les lasagnes au bœuf surgelées et autres produits assimilés surgelés (hachis parmentier, cannellonis, moussaka…) ne proviennent pas du fournisseur incriminé. Dans les restaurants scolaires vanvéens, la traçabilité des viandes fait l’objet d’un plan de suivi permanent conclu entre la Ville et Elior.  Contractuellement, la Ville de Vanves n’accepte dans ses cantines que du bœuf de race à viande d’origine française. Elior s'assure régulièrement de la traçabilité totale de sa viande bovine, en remontant toute la filière : depuis ses restaurants, ses cuisines et ses fournisseurs (abattoirs français), jusqu’aux producteurs (élevages français). Chaque bovin est ainsi clairement identifié » indiquait le maire de Vanves sur son blog au début de la semaine

     

    Les représentants de la société Elior ont présenté ce que représentait la restauration scolaire sur la ville, quels étaient les processus qui étaient mis en œuvre pour assurer les 340 000 repas et 55 000 goûters, par an soit 3000 repas par jour servis dans les créches, les écoles maternelles et élémentaires, les centres de loisirs, le foyer Danton, le portafe de repas…D’après la municipalité,  le taux de satisfaction  auprés des enfants est positif (85%) pour une participation des familles raisonnnable, puisque sur 9,7 € le repas, 6,4 € sont pris en charge par la ville.  Il a été beaucoup question de traçablité, de  l’affaire de la viande de cheval dans des plats préparés fabriqués par Comigel. Vanves est l’une des  rares villes à avoir institué un contrôleur de restauration,  pour faire la liaison entre la mairie et le concessionnaire pour s’assurer que les prestations correspondent au cahier des charges. « Souvent c’est le problème, car lorsque les communes déléguent des services à des prestataires de services, elles n’en assurent pas le contrôle » constatait le maire.  D’autres questions ont concerné  l’élaboration des menus. Bernard Gauducheau  a insisté sur le fait que  « 20 ans après l’instauration de cette liaison froide, la ville maîtrise bien le dispositif, mais on pourrait aller plus loin, en mettant en œuvre un partenariat avec les familles, de telle sorte que l’éducation à la nutrition des enfants ne repose pas uniquement sur les 4 à 5 repas pris à l’école, mais aussi sur les parents afin qu’ils aient  un rôle complémentaire ».

     

    Coincidence, Le Conseil Régional de la Région Ile de France examinait deux jours après cette réunion, un rapport tout à fait d’actualité sur les filiéres agricoles et une alimentation de qualité et de proximité : « Chiffres à l’appui, l’alimentation de qualité et de proximité constitue une attente pour les 12 millions de consommateurs Franciliens, qui se déclarent adeptes de fruits et légumes et très sensibilisés aux labels locaux. Mais en Ile de France, seulement 18 % des exploitations sont intégrées à un circuit de commercialisation en circuit court. Un chiffre modeste, d’autant que restaurants collectifs, marchés, salons, et magasins de producteurs verraient d’un bon œil l’arrivée de produits du terroir francilien. Un enthousiasme qui se heurte pourtant à des difficultés structurelles et naturelles. Exploitations agricoles de moins en moins diversifiées, problèmes d’acheminement des produits, saisonnalité des fruits et légumes, manque  d’infrastructures de transformations,  l’ÎDF reste un territoire de rupture entre ceux qui produisent vers l’export et ceux qui consomment ».

    Ce rapport constatait que l’élevage laitier et allaitant sont des filiéres isolées, le cheptel francilien  étant passé de 35 000 têtes en 1970 à 12 000 têtes en 2010 ( 6394 vaches laitiéres et 6256 allaitantes). « La filiére laitiére bovine souffre d’exploitations isolées, peu soutenues, alors qu’elles sont performantes, bien structurées avec une production élevée,  victime du désintérêt des industriels pour leur production avec un risque d‘abandon de la collecte (de lait). L’élevage allaitant (250 éleveurs pour une production de 2400 tonnes de viande) souffre des élevages très dispersés, des frais de transports et d’abattages élevés, l’absence de label qualité régional, et la disparition des acteurs para agricoles (conseillers spécialisés, fabricants d’aliments, vétérinaires ruraux) ». Sans commentaires.