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Elections municipales - Page 5

  • ELECTiONS MUNICIPALES A VANVES : LE 28 JUIN, LA TRIANGULAIRE EST CONFIRMEE AINSI QUE LA REELECTION DU MAIRE SORTANT

    «De toute façon quelle qu’est été la date choisie – le 28 Juin finalement – c’est quasiment plié pour les 2 listes de l’opposition municipales (LREM, EEELV) vu les résultats du 1er tour le 15 Mars» écrivait le blog en début de semaine, sans se tromper, d’autant plus que le maire sortant a fait 47% des voix, qu’il a bien géré le confinement et le déconfinement juqu’à présent, ce que lui reconnaissent les vanvéens, malgré quelques erreurs, mais  surtout surtout parce que  les listes Vivre Vanves (LREM) et Vanves Demain (EELV) ne sont entendus pour fusionner. La première a fait paraître un communiqué un peu sévére, Pierre Toulouse (EELV) le trouvant un tantinet agressif  «mais bon, on va mettre cela sur le compte  de la déception ! » confiait il au blog Vanves au Quotidien, sur un ton très mesuré. Mais voilà, il ne fallait pas s’attendre à un autre résultat que celui-là lorsqu’on arrive à une négociation en déclarant d’emblée, comme l’a fait Sévérine Edou, selon certaines sources bien informés, ce genre de propos : « au fait, ll y a quelque chose de non négociable : Je serais la tête de liste ! » face à un interlocuteur plutôt ouvert, qui avait prévenu  lors de cette rencontre que «si contrairement à ses souhaits, un accord de fusion était décidé par la majorité des membres de sa liste il se plierai à cette décision mais ne ferait pas partie de la liste de fusion». Certains colistiers d’En Marche sont très déçus. Cela n’aurait peut être pas grand-chose, mais les positions sectaires ne sont pas d’un seul côté, comme l’ont laissé entendre les rumeurs

    «Notre liste Vivre Vanves est née d’une double conviction : nous croyons qu’une alternance tant dans les pratiques de gouvernance que dans les projets proposés est indispensable pour Vanves, et nous sommes persuadés qu’il est urgent d’incarner ce changement dès la prochaine mandature.  A l’issue du premier tour des élections municipales du 15 mars dernier, où notre liste a été placée en deuxième position par les Vanvéens, nous avons immédiatement souhaité encourager le rassemblement autour d’une identité citoyenne locale forte.  Dans cette optique, nous avons décidé à l’unanimité de tendre la main à la liste de Vanves Demain, arrivée en troisième position. En faisant le constat d’une complémentarité de nos programmes et d’un objectif commun, mieux Vivre Vanves Demain, nous leur avons proposé une fusion de nos listes, sur une base citoyenne, a-partisane et paritaire. Les conditions proposées, mûrement réfléchies tout au long du silence politique imposé par le confinement, témoignent de la sincérité de notre démarche et de notre réelle volonté d’aboutir. Malgré un enthousiasme sincère d’une partie des colistiers de Vanves Demain et en dépit de la volonté de changement affichée par leurs électeurs lors du premier tour, leur tête de liste a préféré privilégier le dogmatisme, sacrifiant ainsi l’aspiration au changement de nos concitoyens. Alors qu’il annonçait publiquement être prêt à saisir notre main tendue, il a oeuvré pour saborder toute possibilité d’entente » dénonce Séverine Edou dan ce communiqué au nom de l’ensemble des co-lidters.  Les Vanvéens méritent des responsables politiques à la hauteur des enjeux, honnêtes, dynamiques, compétents. Les Vanvéens méritent des élus prêts à se battre pour faire vivre des projets citoyens et participatifs, pour incarner une alternative crédible au tout-béton dont notre ville a encore subi les dramatiques effets lors des récents épisodes orageux. C’est toute la raison d’être de notre liste Vivre Vanves, animée par un sens aigu de l’intérêt général et du bien collectif, composée de profils expérimentés et complémentaires, venant de tous horizons et portant un programme juste, innovant et réaliste. Cette campagne de second tour doit être un moment de vérité. Notre objectif est plus que jamais de faire vivre le changement à Vanves. Pour cela, il nous faut battre l’immobilisme et le dogmatisme»

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    Pour Pierre Toulouse «on n’avait pas de mandat de négociations, seulement une prise de contact, où on a acté les propositions de la République en Marche, de faire une liste sans étiquette…. » explique-t-il.  «On a eu  une discussion collective du groupe aussi bien sur la fusion de la liste avec Séverine Edou (LREM), avec Boris Amoroz (FG/PC) avec des tenants de toutes les solutions, fusion avec Edou, fusion avec Amoroz,  fusion avec les deux. On a analysé tous les solutions,  mais on avait peu de chance de gagner, et quand bien même, on aurait gagné, on aurait eu peu de chance de faire les choses auxquels on tient ! finalement on est chacun de notre côté » ajoute t-il reconnaissant que « ce serait passé autrement si la maire avait fait  35% des voix. Mais avec 47%, nous n’avions pas de chance d‘être aux affaires». Ce qui ne l’empêche pas d’être convaincu que «sur les listes LREM et  FG/PC il y a des gens avec lesquels on pourrait tout à fait travailler, mais nous avons un marquage social et environnemental à gauche. Pour le coup, pendant les six ans de calvaire qui s’annoncent, on pourra sûrement travailler ensemble, puisque, ayant été conseiller municipal de l’opposition, j'ai connu cela, malheureusement, cela ne va pas s’améliorer avec ce qui s’est passé : la victoire va rendre son arrogance insupportable ! » prédit Pierre Toulouse (EELV)

  • ELECTIONS MUNICIPALES A VANVES : TRACTATIONS ET INTOX EN VU DU 2e TOUR

    Vanves fait partie des 4 897 communes en France dont 244 en Ile de France (sur 1268) et et 14 dans les Hauts de Seine (sur 36)  concernées par le second tour où il ne faut s’attendre à aucun changement en dehors de certaines grandes villes comme Lyon, Marseille, Bordeaux, mais aucunement Paris…et peut être  Levallois, Châtillon, Suresnes, et peut être  notre commune.

    Pour la simple raison que les équipes sortantes ont été indéniablement favorisées par cette situation qui les ont placée, de fait, en première ligne. Une occasion de mener une campagne qui ne disait pas son nom, mais où les maires sortants ont envoyé néanmoins des messages plus ou moins discrets aux électeurs. Chargés de coordonner la réponse à l’épidémie, ils peuvent espérer capitaliser sur leur image d’élus actifs et protecteurs d’autant qu’ils ont été appelés à jour un rôle clef dans la sortie du confinement, en tandem avec le préfet. Et à Vanves, le maire a appliqué les mesures de protection sanitaire en la matière la plus stricte possible mais «de la manière de la plus bête et stupide possible » explique l’un de ses adversaires aux municipales, Pierre Toulouse (EELV).   

    De toute façon quelle qu’est été la date choisie – le 28 Juin finalement – c’est quasiment plié pour les 2 listes de l’opposition municipales (LREM, EEELV) vu les résultats du 1er tour le 15 Mars, surtout si elles ne s’entendent pas pour faire liste commune tout au moins entre marcheurs et écologistes.  Les tractations d’entre deux tours auraient reprises, après des ébauches de discussions au lendemain du 15 Mai, entre les 2 listes EELV, LREM, arrêté vu le confinement décidé et mis en place deux jours après, tout le monde ayant stoppé sa campagne. Ce qui explique que ce fut »silence radio » pendant ses 55 jours, les marcheurs et les écologistes ayant répondu à l’appel à idée lancé par le maire pour son plan vélo communal…qui n’en ait pas un, malgré ses rondondonnate sur facebook et twiter: «Il s’est arrangé non seulement pour ne rien prendre en compte de ce qu’avaient proposé» les écologistes et les marcheurs, "mais il n’a pratiquement rien fait, que forcé par les circonstances en déclarant zone 30 la ville, mettre quelques panneaux, signalant un passage vélo etc…mais toujours sans piste cyclable temporaire…contrairement à sa voisine Paris, où cela se voit, en pensant que ce sera largement suffisant", constataient les écologistes. Mais il a eu une petite piqure rappel donnée lors de l’événement orageux du 9 Mai qui a inondé le quartier du Clos Montholon, résultat de sa politique d’urbanisme et d artificialisation des sols vanvéens  au lieu de végétaliser sa ville comme le lui a expliqué un riverain du stade dont le pavillon avait été inondé. Mais ce qui le préoccupait le plus, était que des images de cette inondation aient été diffusé sur les chaînes d’infos en continu, mauvais pour son image.

    Depuis quelques jours, beaucoup de rumeurs ont circulées, aussi fantaisistes, les unes que les autres comme quoi, par exemple,  des tractations seraient en cours  entre les listes Vivre Vanves (LREM) et Vanves en Tête (UDI/LR),  que certains entretiennent du côté de la majorité municipale. Or contrairement à certains dires, les jeux très ouverts tant du côté écologistes qui n’auraient posés aucunes conditions….comme la présence de membres du gouvernement et d’ex-élus du conseil municipal,  d’autant plus que les programmes de Vivre Vanves et Vanves demain sont très proches. Que du côté des marcheurs où Séverine Edou est plus décidé que jamais à repartir à la bataille électorale, et pas du tout prêt à fusionner avec la liste du maire sortant contrairement aux rumeurs. D’autant plus que le maire sortant aurait donné une fin de non recevoir  fort de ses 47%. Certains des co-listiers LREM  se seraient réunis virtuellement en visio-conférence ses derniers jours pour en discuter et préparer la campagne en étant dans les mêmes dispositions d’esprit que Severine Edou. Ils ont jusqu’à la pentecôte pour se décider puisque les dépôts de liste seraient prévus pour le 2 Juin en Préfecture, Pierre Toulouse étant tout disposé à fusionner,  mais avec le feu vert de ses colistiers à qui il devrait demander de se prononcer par un vote ces jours-ci.  

  • REPORT DES ELECTIONS MUNICIPALES A VANVES ET 4000 COMMUNES EN OCTOBRE

    Emmanuel Macron a évoqué lors du Conseil des Ministres de Mercredi, l‘hypothèse d’un report les municipales au mois d'octobre. Et si c’était le cas, des modifications constitutionnelles plus larges seront à prévoir : Il pourrait ainsi être obligatoire de refaire l'intégralité du scrutin dans les 4 000 communes où aucune liste ne l'a emporté au premier tour, comme c’est le cas à Vanves .

    Pour l’instant, la loi d’urgence pour faire face à l’épidémie de Covid-19 a acté le report, au plus tard au mois de juin, du second tour des élections municipales. S’il a fait l’objet d’un large consensus politique et parlementaire, il n’en a pas été de même parmi les professeurs de droit public spécialistes du droit constitutionnel ou du droit électoral. Certains considèrent que ce report est justifié au regard des circonstances sanitaires exceptionnelles, d’autres jugent qu’il serait contraire à la Constitution en raison d’une atteinte à la sincérité du scrutin : «Découpler le premier tour du second tour est une atteinte manifeste au principe de sincérité et d’égalité des citoyens devant le suffrage» expliquait Dominique Rousseau dans les médias. «C’est un bloc qui ne peut être dissocié. Je peux comprendre que, pour des raisons politiciennes, on veuille sanctuariser les résultats du premier tour, mais constitutionnellement parlant, c’est une atteinte à la sincérité et à l’égalité de l’élection et, par ricochet, à la légitimité des élus et à la démocratie représentative» ajoutait il. «Déconnecter temporellement le premier tour du second revient à faire deux élections, là où il ne devait y en avoir qu’une. Cela fausse alors la sincérité du scrutin, qui est un principe constitutionnel, ce qui viole ainsi la Constitution, il n’y a plus deux tours d’une même élection mais, en réalité, deux élections à un tour» soulignait Jean-Philippe Derosier, pour qui «plus l’espace-temps entre les deux tours est important, plus les facteurs et les enjeux déterminant le vote au premier et au second tours pourront être différents».

    «Le report du second tour est justifié par les circonstances exceptionnelles nées de la propagation du virus Covid-19 et des mesures qu’il est nécessaire de mettre urgemment en œuvre pour faire face efficacement au danger qu’il représente pour la santé publique» a souligné de son côté, le Conseil d’Etat qui précisait «qu’eu égard à la nature et à la gravité du risque, qui rendent nécessaires des mesures de confinement et imposent en particulier d’interdire la tenue de rassemblements publics et de limiter les contacts entre les personnes, ce motif doit être regardé comme impérieux. Il affirmait aussi qu’en «l’état et eu égard aux circonstances qui le justifient, «ce délai de report du second tour apparaît proportionné et justifie, à titre exceptionnel, de ne pas reprendre l’ensemble des opérations électorales là où l’élection n’a pas été acquise».

     Par contre l’ensemble de ces professeurs de droit salue en revanche la disposition de la loi d’urgence prévoyant que «si l’élection ne pouvait pas se tenir en juin en raison de la situation sanitaire, le processus électoral repartirait de zéro dans les communes où le premier tour n’a pas été décisif. Avec une élection au mois de septembre ou plus tard, l’on porterait atteinte à l’unité de la période, et donc probablement à la sincérité du scrutin» expliquait Didier Maus. «IL faudrait recommencer la totalité de l’élection pour ne pas porter atteinte à la sincérité du scrutin» ajoutait Jean Philippe Derosier. Ce que Macron s’apprêterait à faire.

    Et dans ce cas à Vanves, avec ce 1er tour annulé, les cartes risquent d’être rebattues, avec quelques surprises de taille, non pas dans les résultats, car  généralement après une annulation d’élection par le Conseil d’Etat, le maire invalidé est reconduit, mais dans les alliances, après les résultats des tractations de l’après 1er tour ( ?)