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Elections municipales

  • ELECTIONS MUNICIPALES 2026 A VANVES : LES FORCES EN PRESENCE 6 MOIS AVANT LE SCRUTIN

    Comme l’a constaté le blog, l’ ambiance de la Rentrée est morose, avec en toile de fonds le grand rendez-vous du Mars 2026 : les élections municipales avec une campagne qui va commencer.

    La candidate socialiste, Cécile Soubelet qui s’est déjà présenté contre Gabriel Attal aux Législatives de 2022 et 2024 a lancé son site vanves2026.fr en vue de proposer « une alternative sociale et écologique ». Toute la question est de savoir si elle fera alliance avec les écologistes et les communistes, s’il y aura d’autres listes à gauche, mélenchoniste notamment…. « Impulsé par le Parti Socialiste et des citoyens, « Vanves 2026 ! » est engagé dans une démarche participative et collaborative en vue des élections municipales de 2026. Notre projet : fédérer celles et ceux qui souhaitent construire une alternative sociale et écologique. Notre ambition est de permettre aux Vanvéennes et aux Vanvéens de s’exprimer, de partager leurs idées et de contribuer à l’élaboration d’un projet municipal innovant, inclusif et laïque, adapté aux besoins réels de notre ville» explique-t-elle.

    Avec pour trouble-fête, le Collectif Vanvéen qui a déjà tenu plusieurs réunions sur le thème de la démocratie participative. Il donne tous les derniers vendredis du mois à 19H30 au restaurant Fratello, pour un « verre du collectif : « Ce moment convivial est ouvert à tous, c'est aussi le moment de faire connaissance avec le Collectif, comprendre notre implication à Vanves ou prendre des nouvelles de nos actions à venir ! ».  Ses membres construisent actuellement un programme participatif avec l’intention de présenter une liste. «Aujourd’hui, nous commençons une nouvelle aventure citoyenne…parce que nous croyons qu’il est temps de redonner toute leur place aux habitants dans la vie communale : plus de transparence, plus de dialogue, plus de participation » explique-t-il sur son site.

    Leur objectif : «Construire ensemble une liste citoyenne pour les municipales de 2026 et mettre en place dès le début du mandat un Conseil des citoyens, véritable relais des besoins et des idées des habitantes et habitants ». Avec déjà quelques propositions : « Une gouvernance partagée entre le Conseil municipal et le Conseil des citoyens. Des projets construits avec vous : école, vie associative, environnement, tranquillité, soutien aux jeunes et aux aînés. Une démarche collective, ouverte à toutes et tous, sans besoin d’être expert ou militant »

    De son côté, Bernard Gauducheau repartira pour un 5e mandat à la tête d’une liste qui fera socle commun avec UDI, LR, Modem, Renaissance, Horizon. Il doit réunir son association Vanves en Tête le 14 Septembre prochain en fin d’après-midi pour commencer à parler et défendre le bilan de ce mandat 2020-2026 qu’il a commencé largement à publier notamment dans le Vanves Mag de Juin dernier, et pour permettre à ses supporter d’alimenter la réflexion collective pour préparer la prochaine mandature.

  • VOILA 30 ANS L’ELECTION MUNICIPALE A VANVES SE JOUAIT A 2 VOIX

    Le 18 Juin est une date qui reste dans la mémoire des vanvéens à double titre : l’anniversaire de l’appel du Général de Gaulle qui donnera lieu demain, à une cérémonie patriotique devant le monument aux morts en fin d’après midi, avec la diffusion de cet appel lancé sur la chaîne de la BBC voilà 85 ans. Le deuxiéme tour de l’élection municipale du 18 Juin 1995 qui s’est joué à deux voix, permettant une alternance puisque Guy Janvier (PS) a été élu maire de Vanves face à Didier Morin (RPR), maire sortant. Un véritable tremblement de terre pour l’ex-majorité municipale RPR/UDF, et une surprise pour la nouvelle majorité PS/PC qui ne s’y attendait pas du tout, comme ses élus l’ont reconnue par la suite. D’autant plus que la liste de la majorité municipale sortante avait manqué le 1er tour de 17 voix.

    Pourtant Didier Morin (RPR) avait réussi à faire une liste d’union, seule à droite, sans FN, face à 3 listes de gauche : L’union de la Gauche avec la liste « tous pour Vanves » conduite par Guy Janvier (PS) avec des militants, des associatifs, des syndicalistes, Les divers gauche avec Raymond Deniau (ex-PS) à la tête de la liste « Réussir la ville » et Dominique Poly avec la liste « Vanves Aujourd’hui ». Dés le 1er tour, c’était mal parti car si la liste RPR/UDF était majoritaire dans l’ensemble des bureaux de vote, le rapport Droite/Gauche ne lui était pas favorable avec 4416 voix pour la droite, et 4450 voix si l’on additionnait les voix des 3 listes. Et dés lendemain matin, Guy Janvier tractait : « l’opposition est majoritaire à Vanves ». Mais les négociations furent très longues avec Raymond Deniau qui intégrait sa liste avec 5 colistiers, Guy Janvier déposant sa liste trois quart d’heure avant l’heure limite à la Préfecture le Mardi soir.  Dominique Poly refusait de rentrer dans ce jeu en ne donnant aucune consigne de vote : « Nous ne pouvons accepter une fusion des listes initialement conduit par MM Janvier et Deniau, ce dernier ayant une idée très personnelle de la démocratie » dénonçait il dans son tract en s’étonnant que « l’animosité réciproque laissait place au sens retrouvé de l’intérêt général ». Un retard dans la livraison de la profession de foi (de 2H) empêcha l’envoi de la propagande électorale officielle de la liste « Tous pour Vanves ».

    Le suspense, le soir du 2éme tour à l’hôtel de ville, a été total : « Les premiers bureaux étaient bons pour nous. Puis une succession de mauvais bureaux nous ont fait douter. A un moment, nous étions à égalité. Avec l’avant dernier bureau, le maire sortant disposait de 22 voix d’avance. Et puis à 22H30, cela été le soulagement. Deux voix d’avance » racontait alors François Bordes (PS) à l’auteur de ce blog. Défaite pour les uns ? Victoire pour les autres ? Ne fut elle pas l’élection de l’abstention ? ou du défaut de voix ? Les bulletins nuls ont été très nombreux (313) avec des commentaires peu amènes sur certains noms de colistiers, beaucoup de vanvéens reprochant un trop fort renouvellement de cette liste (RPR/UDF) où n’apparaissaient plus des élus comme Rolande Rivail (RPR), Jean Lesuisse (UDF), où étaient rétrogradés comme Daniel Roche (RPR) et Jean, Aveneau (UDF).

    Beaucoup de Vanvéens, le lendemain, n’en revenaient pas, du côté de la droite, téléphonant à la permanence de Didier Morin. Cette élection historique à Vanves eu même droit à un commentaire ironique du Canard Enchaine (21 Juin 1995) : « Un qui aura été sur toute la ligne, le héros malheureux des municipales, c’est le maire RPR sortant de Vanves. Au premier tour, avec 49,81% des suffrages, il rate de 17 voix sa réelection. Au second tour, il est battu de 2 voix. On ne lui fera plus croire que le 18 Juin est un jour de gloire ».

    La Gauche, persuadée de perdre, s’organisait tant bien que mal pour investir la mairie et se préparer à la diriger pendant la semaine qui précéda le premier conseil municipal de cette mandature (1995-2001) qui s’est déroulé un dimanche matin, dans une salle des fêtes bondée où l’ambiance était chaude entre les partisans des uns et des autres, ceux de Didier Morin étant arrivés les premiers en occupant tous les siéges, ceux de Guy Janvier devant rester debout et à l’extérieur. Devant leurs protestations, le nouveau maire invita une partie d’entre eux à se placer derrière les conseillers municipaux. L’un des 35 élus était particulièrement ému ce jour là, le doyen de cette « séance historique pour la gauche vanvéenne » : Jacques Thibault, l’éternel opposant à André Roche qui avait conduit une liste « petite sœur de la liste « Tous pour Vanves » battue d’une quarantaine de voix en 1965. « Cette victoire d’une courte poitrine le 18 Juin 1995, montre que toutes les voix comptent. Sachez monsieur Morin que les abstentionnistes ont toujours tort ». Ce dernier tout en acceptant la dure loi de la démocratie n’en déclarait pas moins que « cela appelle une grande modestie de votre part. Le choix des vanvéens n’est en aucun définitif et cela ne vous confie pas un blanc seing. Votre victoire est due à une alliance contre nature avec vos ennemis d’hier ». Sur ce dernier point, les faits allaient lui donner raison. Mais cela est une autre histoire. Cette première séance se termina par un pot dans les jardins de l’hôtel de ville ensoleillé avec tout le gratin socialiste altoséquanais (Photo de Guy Janvier à la sortie de ce conseil municipal sur le perron de l'hôtel de ville)

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    JACQUELINE BELHOMME : Après 18 ans de mandat dont 11 comme maire, la maire de Malakoff a annoncée ces jours-ci qu’elle ne conduirait pas la prochaine liste aux élections municipales de 2026, avec des mots, dans sa lettre aux malakoffios qui devraient résonner étrangement du côté de Vanves et d’Issy les Moulineaux : « Fidéle à mes principes de ne pas faire de la politique un métier, j’ai toujours considéré que la limitation, la rotation et le non cumul des mandats renforcent la démocratie » écrit elle en annonçant qu’elle retrouvera  demain son métier d’enseignante spécialisée. « le mandat de maire, première élue de proximité, est enthousiasmant et exigeant, il demande une entière disponibilité et s’est considérablement complexifié ces dernières années » ajoute-t-elle en laissant entendre  que si, après avoir pris le relais de Catherine Margaté en cours de mandat,  elle a pu lancé de nombreux projets durant le premier, cela n’a pas été le cas au cours du second qui se termine, à cause d’une succession de crise : sanitaire, écologique, économique et sociale… avec un Etat qui pille les ressources des collectivités locales et restreint leur capacité à agir.   Elle a annoncé qu’elle passe à la main à Sonia Figuiéres, petite fille de Léo Figuiéres qui ménera la liste, mais aussi à bien, les projets qu’elle a lancée

    GABRIEL ATTAL : Sa proposition d’interdire de la voile aux mineures agées de moins de 15 ans, a fait le buzz cette semaine, et divisée au sein de Renaissance : « Même Meloni ne fait pas ça ! » aurait lâché un député Renaissance. Le député de Vanves répondait à une demande d’Emmanuel Macron au gouvernement, de formuler des propositions pour répondre à la gravité des faits  exposés dans le rapport sur l’entrisme des Frères musulmans. Face à cette situation, Renaissance entend frapper fort : « Pour les mineurs de moins de 15 ans, [nous proposons] d’interdire le port du voile dans l’espace public, notamment car cela porte gravement atteinte à l’égalité homme-femme et à la protection de l’enfance », fait savoir le parti. En parallèle, il souhaite introduire un nouveau délit visant les parents : un « délit de contrainte au port du voile » si ces derniers forcent leurs filles mineures à se couvrir. Cette proposition, devrait être discutée lors d’une convention thématique sur les questions régaliennes prévu demain. L’ancien Premier Ministre souhaite aussi renforcer la lutte contre le séparatisme via une deuxième loi intitulé «loi contre l'entrisme islamiste» : «Tous les acteurs de terrains et les élus locaux interrogés insistent sur la nécessité d’aller plus loin», justifie-t-on chez les proches du président de Renaissance. «Cette nouvelle loi permettrait d’agir plus rapidement et de contrer, notamment, les discours radicaux en ligne. Cette loi pourrait aussi créer un délit de communautarisme qui complétera le délit de séparatisme, sanctionnant l’appel à refuser les lois de la République ». Nouveau virage droitier de l’ancien Premier ministre, qui a fait ses classes au PS avant de rejoindre Emmanuel Macron ? Constance, fait valoir son entourage, qui rappelle l’interdiction de l’abaya à l’école quand il était ministre de l’Éducation, ou la proposition de loi durcissant la justice des mineurs récemment adoptée par le Parlement, en attendant la décision du Conseil constitutionnel.