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Eglise - Page 69

  • LES DEUX EGLISES DE VANVES RELAIENT LE MESSAGE PLEIN DE SAGESSE DE L’EVEQUE DU 92 SUR LA POLEMIQUE CONCERNANT LE MARIAGE HOMOSEXUEL

    Les vanvéens peuvent trouver au fond de l’église Saint Remy ou à l’entrée de l’église Saint François le message de l’évêque Mgr Daucourt aux catholiques du diocés de Nanterre – dayant du 24 0ctobre dernier – où il annonçait qu’au cours de la prochaine (et rituelle) Assemblée des Evêques de France à Lourdes (3-8 Novembre) le cardinal Vingt-Trois donnera un message fort concernant le projet de loi sur « le soi-disant « mariage homosexuel » et ses conséquences gravement négatives ». C’est ce s’est qui s’est passé ce week-end et a été abondamment couvert par les médias. « Dans l’opinion publique, un courant se développe dans lequel se mêlent perplexité, interrogations ou nuveaux refus » écrit l’évêque des Hauts de Seine  en invitant à s’informer, se former, discerner les meilleurs moyens de s’engager..dans unmesage qui fait preuve de beaucoup de sagesse.

     

    Il constate tout d’abord que les responsables des cultes protestants, juifs et musulmans ont manifesté, chacun à leur manière, leur opposition à ce projet de loi. « Lisons leurs messages et faisons les connaître. Ne laissons pas non plus nos prises de positions et engagements être récupérés et présentés comme un affrontement confessionnel ». Et que beaucoup de revues et de sites (notamment du diocése) permettent « d’être capable de dire partout, dans un dialogue constructif, comment le projet en question bouleverserait profondément la sociéré, porterait atteinte à la famile dans la composition de sa complémetarité et dans le cas d’adoption, aux droits des enfants, tout en amenant des changements radicaux dans le Code Civil ».

     

    Il estime ensuite que « ce n’est à l’Etat de définir ce que doit être le mariage et la famille. Nous refusons qu’il institutionnalise comme mariage, une vie ensemble de deux personnes du même sexe, mais nous reconnaissons qu’il peut donner des droits à des personnes désirant vivre ensemble (le Pacs est un contrat, pas une institution). Malgré ces distinctions, dans le cadre d’une opposition au projet de loi, on peut encore entendre parmui les catholiques des propos ironiques ou condescendants, en tous cas discriminatoires et blessants, à l’égard des personnes homosexuelles. Dénonçons ces propos avec la plus grande fermeé et avant de vouloir savoir si des personnes sont hétérosexuelles ou homosexuelles, vivons ensemble notre identité commune de fils et fille de dieu »

     

    Enfin, il considére qu’une « institutionnalisation du « mariage homosexuel »contribuerait sans doute à accélérer  la déstructuration actuellement en cours de la société. Ne nous contentons pas de dire cela, ni de seulement nous opposer à ce projet de loi. Le chômage aussi, avec  son cortége de drames, contribue à la déstructuration de la société. Que le profit remplace l’homme au cœur des systémes économiques est aussi destructrant que de priver légalement un enfant d’un pére ou d’une mére, même si les réalités ne sont pas de même nature. Notre combat de chrétiens pour la vie et pour l’homme est un ».

  • LA RENTREE DANS LES PAROISSES DE VANVES SOUS LE SIGNE DE SAINT FRANCOIS ET DE SAINT VINCENT DE PAUL

    La Rentrée dans nos deux paroisses de Vanves, Saint François et Saint Remy, est toujours marqué par la fête de la Saint François qui se déroulera le Dimanche 7 Octobre dans l’église qui porte son nom, avec messe solennelle clôturant « l’année Saint François » à 11H, déjeuner partagé à 13H, projection de photos du pèlerinage à Assises etc…durant l’après-midi. Cettte fête ouvrira « l’année de la foi » demandée et désirée par le Saint Pére, qui permettra à chacun de pouvoir approfondir son attachement au Christ et de revoir les fondamentaux de la loi à la lumière du Concile Vatican II, dont nous fêterons cette année les 50 ans » écrivait l’abbé Vincent Hauttecoeur, curé de Vanves dans le premier « Sel et Lumière » de la Rentrée et qui ajoutait : « La Foi est bien présente sur Vanves et je peux le constater très régulièrement. Nous avons, par tous les moyens qui nous sont proposés, à promouvoir et à partager notre foi avec ceux qui habitant la ville de Vanves »

     

    L’une des asssociatioons de ses paroisses est mise à l’honneur ce week-end, la  société Saint Vincent de Paul, parce qu’elle organise sa quête annuelle à la sortie des messes, ce qui lui permet de financer ses animations, ses soutiens financiers à ceux qui sont âgés, seuls, malades… Beaucoup connaissent cette association septuagénaire sous le nom de « conférence Saint Vincent de Paul » et se sont demandés pourquoi : Tout simplement parce que cette association caritative  a été créée en 1833  sur le plan national, par de jeunes universitaires qui souhaitaient réagir contre l’anticléricalisme ambiant de l’époque et du quartier latin à Paris, et développer une certaine forme de solidarité. Et c’était un terme à la mode pour désigner une telle association par des étudiants.

     

    Elle avait choisi pour siége une église et un quartier qui ne ressemblaient à rien  à ce qu’ils sont devenus aujourd’hui : Un ensemble de pavillons, sans caractère, hérissé de quelques immeubles de 3 ou 5 étages, manquant de tout confort, habité par des émigrés des faubourgs du XVéme, des réfugiés des inondations de 1910, de bretons et vendéens voulant rester à proximité de la gare Montparnasse, et une petite colonie russe. En 1941, c’était la guerre et le pére Renaud, alors curé de la paroisse Saint François, décidait de réagir pour aider les familles qui se débattaient au milieu de nombreuses difficultés. Il convoqua quelques paroissiens le 13 février 1941  dont Maurice Jardin, qui en fit son premier président, et leur proposa de créer un groupe de  charité qui fut agréé ensuite par la société Saint Vincent de Paul le 28 Janvier 1942, apportant ainsi à ce petit groupe local l’appartenance à un grand mouvement de chrétiens laïcs fondé par un jeune homme de 22 ans, Frédéric Ozanam, vers 1833. Cette petite équipe a suivie l’exemple de ces femmes qui, à l’époque de Saint Vincent de Paul, ont créée dans la paroisse Saint Remy, une association semblable, « les dames de la charité »,  pour venir en aide aux nécessiteux de l’époque. 58 vanvéennes avaient ainsi entre 1461 et 1672/75 sous la houlette de l’abbé Oudin alors prieur-curé de Vanves œuvré dans cette confrérie qui avait son statut et son réglement.

     

    « Durant la guerre et l’immédiat après-guerre, ce petit groupe a réalisé de véritables prouesses pour apporter une aide matérielle, un réconfort, une amitié à des familles qui se débattaient tout comme eux dans de nombreuses difficultés. Ils fournissaient là, un surplus de nourriture, un meilleur chauffage, l’un d’entre eux n’hésitant pas à aller jusqu’à Monthléry pour aller chercher  du ravitaillement chez des maraîchers. Ils faisaient ici la queue chez des commerçants à la place des impotants, récupérer tout ce qui pouvait l’être pour le redistribuer à des familles dans le besoin, multipliant les démarches pour toucher des allocations ou des tickets supplémentaires, suivre les jeunes en partance au sanatorium car la tuberculose faisait des ravages, soutenant les familles endeuillées… »  racontait l’un de ces premiers vincentien vanvéen.

     

    Les années ont passées et les situations ont changé en s’améliorant bien sûr : « dans les années 50, cette équipe a lancée les aides ménagères à domicile qui furent reprises quelques années plus tard par la mairie. Un de ses membres donnait des cours de français à des ouvriers algériens dans la salle de la paroisse, faisant de l’alphabétisation avant l’heure ». Plus tard, elle s’est mise à distribuer des aides ponctuelles pour épauler une famille dans une mauvaise passe en attendant l’intervention des services sociaux de la mairie avec lesquels elle entretient d’excellent rapport. Et aujourd’hui, elle participe à la Banque alimentaire, à l’épicerie sociale intercommunale d’Issy/Vanves dont elle est membre fondateur avec le Secours Catholique et la Croix Rouge. Elle a apportée surtout, par des visites, pierre angulaire de son action, une présence suivie auprès des aînés bien souvent seuls, et notamment ceux du Foyer Danton et des maisons de retraites. Elle a longtemps organisé un réveillon le soir même de Noël avec les Petits Fréres des Pauvres, qu’elle a remplacé par une distribution de colis,  continue 2 à 3 fois par an d’organiser ses goûters-spectacles et une excursion par an sous la houlette de l’infatigable Geneviéve Poupardin

  • VANVES ET SON PATRIMOINE : UNE PRESENCE RUSSE TRES FORTE AVEC DEUX EGLISES ORTHODOXES

    L’une des curiosités de ces journées européennes du patrimoine se déroule cet après-midi avec une visite commentée à 15H des deux églises de la Sainte trinité et des Nouveaux Martyrs Russes, rue Michel Ange, dans ce petit havre de paix verdoyant, qui entourent la salle associative. Deux églises orthodoxes dépendant du Patriarcat de Moscou, et qui cachent des îcones de Grégoire Kroug et Léonide Ouspenky, deux iconographes renommés du XXéme siécle.

     

    La nouvelle église orthodoxe de la Sainte Trinité dédiée aux Martyrs de la Révolution a été consacrée et bénie voilà prés de 20 ans, un certain 16 Octobre 1993, par l’Evêque Chersonése Goury. Un événement trèsimportant à l’époque parce qu’il n’y avait pas eu depuis 30 ans en Frace la construction d’un tel édifice pour l’Eglise Orthodoxe Russe Patriacale. Cette église cubique s’éléve jusqu’à prés de 15 m de haut, surmonté d’une coupole en pointe dorée qui symbilise « l’âme ardente s’élevant vers Dieu dans la prière ». Les images sont omniprésentes et de nombreux icônes ornent l’intérieur de l’église, fidéle à la tradition orthodoxe, cmme celle qui se trouve à droite de l’Iconostase qui rappelle que cette église est consacrée aux martyrs de la Révolution. Une représentation du Christ et « la mére de Dieu » entourent la porte royale surmontée par l’Annonciation et les quatre évangiles, les portes latérales étant gardées par les deux archanges Michel et Gabriel. L’entrée de l’édifice est matérialisée par une icône de la Trinité, du nom de cette paroisse. Enfin, son plafond est composé de telle sorte que la lumière naturelle est dispensée grâce à quatre ouvertures situées aux quatre points cardinaux. Tout au fond, le Christ Pantocrator domine l’ensemble sur un plafond représentant le ciel. Dix ans ont été nécessaire pour mener à bien sa construction qui a été entièrement financée par cette communauté, grâce à des dons et des ventes de produits russes confectionnés par les plus anciens d’entrre eux.

     

    La présence de la communauté orthodoxe de Vanves remonte aux débuts des années trente, alors qu’une partie des russes qui avaient fui la révolution d’Octobe 1917, s’étaient installés à la limite du XVéme arrondissement et de Vanves, dont beaucoup avaient combattu dans l’armée les communistes. Ils ont alors créé cette paroisse orthodoxe de la Sainte Trinité avec sa   chapelle en 1935 qui était alors installée dans les locaux d’une ancienne compagnie de fiacres, impasse Alexandre,  à proximité du Périph dans la zone des fortifications, et qu’ils ont déoré avec des icpônes rapportées de la Mére Patrie. L’un des membres les plus célébres de cette communauté fut alors la poétesse Marina Tsvetaeva qui habitait rue JB Potin entre 1834 et 1938. Lors des travaux d’aménagement du Plateau, cette église orthodoxe  a été déménagée  (en une nuit parait il) au début des années 70 dans un petit pavillon des années 20, et plus exactement dans le garage, aménagé en demi-sous sol pour en faire un lieu de culte. Elle recéle de nombreuses icônes dessinées par un pére qui fut, à son époque, célébre et comparé à Roublov, le pére Grégoire Kroug. 

     

    Deux autres sites de Vanves ont été marqués par la présence russe : Tout d’abord le Lycée Michelet qui a reçut toute une section de russes alors qu’il servait d’hôpital aux milliers de blessés et de convalescents de la guerre 14-18 comme de nombreux établissements scolaires puisque les classes restaient vides. Xavier Renard raconte dans son livre « Le Château et le Lycée de Vanves que la Révolution d’Octobre occasionna des troubles parmi les soldats russes soignés à Michelet. Il fallut que la troupe intervienne entre les Blancs et les Rouges, et ils furent déplacés au camp de la Courtine. Ensuite le cimetière qui posséde un carré militaire où reposent notamment des soldats russes et ukrainiens. La tombe du Général Zveguinzoff, général russe de l'armée blanche, établi en France durant l'entre deux guerres, est peut être l'une des plus intéressantes du cimetière. Elle constitue l'un des derniers témoins de ces croix orthodoxes traditionnellement en bois,  à double traverse couverte d'un toit à deux pentes, qui rappelle l'installation d'une communauté russe à Vanves.