Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Eglise - Page 68

  • LA CHAPELLE LAMEROUX DE VANVES : UNE RESTAURATION ENTIEREMENT VANVEENNE

    Les travaux de restauration de la chapelle Larmeroux ont été inauguré hier matin par Bernard Gauducheau (UDI) maire de Vanves avec Isabelle Debré (UMP), Sénateur et 1ére Maire adjoint et André Santini (UMP), député de la 10éme circonscription (Vanves/Issy) avec Guy Janvier (PS) Conseiller Général de Vanves, de nombreux élus de la majorité et de l’opposition muinicipale, les entreprises qui ont financées au titre du mécénat (Altarea Cogedim, Bouygues et le groupe Dimension) et les maitres d’œuvres, tous vanvéens : L’architecte Véronique Azéra et l’entreprise, Rossi.

     

    Il était 11H30 lorsque les invités sont entrés dans cette chapelle complétement rénovée. « C’est un moment parrticulièrement important. Surtout lorsqu’on connaissait ce lieu, voilà peu de temps, clairsemé de trous et  dans un état moyen vu de l’extérieur, l’horloge en panne, lieu de stockage laissé à l’abandon par la force des choses, vu de l’intérieur. Tout cela a bien changé » a reconnu d’emblée le maire dans son discours à propos de cette chapelle, geste architectiral qui marque son quartier, et qui a reçu le label architectural du XXIéme siécle récemment. Il a rappelé l’historique de cetre chapelle, construite par les fréres marme, Paul et Marcel, au début des années trente, avec la créche et la maison de retraites « pour faire cohabiter différentes générations ». Il est passé rapidement sur sa période noire durant laquelle certains vanvéens commençaient à réagir dans les derniers temps sur cet abandon de ce patrimoine architectural des années trente, notamment parmi l’aumonerie des maisons de retraite et ses visiteurs, en essayant d’y sensibiliser justement la ville qui a réagit et chercher des solutions pour financer un chantier dont le coût était disuassif (700 000 €).  

     

    Il a reconnu que la ville n’a pas mis un sou, car la moitié a été financée par la dotation parlementaire (36 000 €) grâce à André Santini  et la dotation partlementaire, et trois entreprises (Altarea Cogedim, Bouygues Immoblier et le groupe Dimension) qui ont financé chacune à hauteur de 80 000 €, et l’autre par les fonds propre de la maison de retraites. Par contre ce sont des vanvéens qui ont mené à bien ce chantier de restauration, avec Véronique Azera comme architecte et Rossi comme entreprise générale, qui a dû contacter Saint Gobain pour la restauration des 333 petits vitraux dont la fabrication était soustraitée en Chine. Elle a pu en récupérer 70% dans un premier temps, mais attendre pour obtenir le reste car un container s’était perdu, qui a dû dfaire le tour du monde,  avant d’arriver à bonne destination. « Au-delà de l’accueil des offices religieux – car cette chapelle est toujours consacrée – ce sera un lieu de rencontres, de cultures, un espace de vie ouvert vers le quartier » a indiqué le maire. Les mécénes ont eu droit à la parole, Altarea  Cogedim expliquant que « ce n’est pas une première pour cet acteur de la vie locale attaché aux bâtiments existant, à la qualité du patrimoine », Bouygues Immobilier parlant « de la dimension intergénérationnelle et de la volonté d’un promoteur-constructeur de laisser une trace », le groupe Dimension qui s’est réjoui de voir un maire comme celui de Vanves « s’impliquer totalement dans les projets d’urbanisme ».  André Santini a fait part de ses regrets alors qu’il est pratiquement intervenu sur tous les bâtiments religieux de sa ville pour les détriiote, les rénover et les restaurer : « C’est extrêmement important ce que Vanves a fait avec les promoteurs.  Je n’y ai pas réussi à Issy les Moulineaux sauf pour l’église Sainte Lucie.  Il y a un vivier dont je saurais m’inspirer ».        

  • VANVES ET LE PROJET DE MPT : "N’ayons pas peur de ce type de débat au sein de notre église" ont demandé des chrétiens catholiques

    Au Café Théo samedi matin, des chrétiens catholiques et protestants de Vanves ont échangé pendant une heure et demie au Bistroquet sur le théme « qu’est-ce un couple ». « On a fait exprés de chousir ce théme plutôt que « Pour ou contre le Mariage Pour Tous (MPT) » ou « Pour ou contre la manifestation  de dimanche » ont expliqué les animateurs dont Renaud Paul qui a fait un petit exposé introductif en reprenant les termes du cathéchisme et  en rappelant que : « Jésus ne dit rien sur l’homosexualité, alors que l’Eglise a une position et des termes durs (vis à vis des homos). Et que dirait il aujourd’hui sur l’homosexualité ? ».

     

    Le débat était lancé avec beaucoup de questions : « comment en arrive t-on  à cette question du Mariage pour Tous  qui va plus loin : pourquoi vivre en couple ? Le vivre ensemble ! La place de l’enfant dans tout cela  ! La sécurité matérielle ! ». Et notamment sur le couple : « Il y a une infinité de faire couple et respecter chacune des façons de faire couple », « De quel droit jugeons-nous un couple ? », « Etre couple ce n’est pas écvident !On n’est pas fait l’un pour l’autre, mais on va essayer de continuer » a dit un prêtre lors de l’homélie d’un mariage ! », « C’est le premier noyau d’une société », « Il est normal que le cadre de la loi protége le couple, qu’elle soit lisible et compréhensible. Cette unité de vie sociale doit être protégée », « C’est une question majeure sur ce qu’est un couple, une famille ».   Avec  Quelques rappels : « Pour faire un enfant, il  faut un homme et une femme…pour le moment », « Au dessus de la loi, il y a la conscience » selon Benoit XVI » qu’un participant a cité.

     

    Quelques uns sont revenus sur l’attitude de l’Eglise : « Je n’ai pas entendu dire « prenons le temps de réfléchir et d’échanger » alors que l’on nous a dit d’aller manifester à l’Eglise »a expliqué une participante. « J’ai honte de l’eglise. Elle se discrédite. Car c’est uniquement l’opinion de la hiérarchie, de certains cathos. De quel droit il y a une demi page dans « sel et Lumière » pour appeler à aller à manifester ? » a demandé une autre participante. « L’Eglise est tellement coincée sur ce débat qu’elle n’en fait pas ! » a ajouté une troisuéme. « J’ai dit à notre curé : « Vous allez prendre position sur une question de société. Mais il faudrait en parler et en débattre avant ! ». D’ailleurs une protestante a indiqué que « la position de ses fréres et sœurs n’étaient pas tranchée car ils veulent avoir un débat sur le MPT ». « N’ayons pas peur de ce type de débat pour reprendre un mot de Jean Paul II ! Où est l’église ? Où est le Christ » a conclu l’un des animateurs de ces échanges très intéressant à la veille de cette manifestation qui va marquer ce dimanche de Janvier 2013

  • RESTAURATION DE L’ORGUE DE L’EGLISE SAINT REMY DE VANVES : UN DEBUT DES TRAVAUX DEBUT 2013

    Les vanvens qui suivent de près la défense et la mise en valeur de leur patrimoine se sont posés la question, pour les plus curieux, de savoir où en est l’état d’avancement de la construction du nouvel orgue. D’autant plus, que Valérie Vignaud a parlé de sa restauration à la dernière réunion publique de quartier (Hts de Vanves) le 17 Décembre dernier. Et qu’en Septembre dernier, pour les plus avertis, les organistes titulaires,  Anne-Marie Blondel et  Jean-Luc Ho, « qui ont collaboré au projet, d’une part lors des réunions en mairie et d’autre part en offrant des concerts au profit de l’Association » ont choisi de ne pas prolonger leur soutien au projet, « ceux-ci ayant  ayant une préférence pour une autre offre que celle retenue ». Au grand regret des responsables de cette association qui les ont  remerciés « chaleureusement pour tout ce qu’ils ont pu nous apporter ! » Un nouvel organiste titulaire Loïc de Lacombe a été engagé par le Père Hauttecoeur et a pris ses fonctions le 1er Octobre dernier

     

    « Après avoir défini, le profil musical et technique du nouvel orgue en concertation avec les organistes titulaires, le curé de la Paroisse, le Directeur du Conservatoire, et l’Association, la Ville de Vanves, maître d’ouvrage, conseillée par M. Henri de Rohan-Csermak (Conseillé pour les orgues à l’ARIAM), et aidée par M. Roland Galtier, maître d’œuvre, avait lancé un appel d’offres régi par le Code des marchés publics le 3 février 2012. Trois entreprises avaient remis des offres qui ont été analysées en détail par le maître d’œuvre dont le rapport a été étudié par la commission d’appel d’offres du 22 Mai 2012. Elle  a estimé que la meilleure proposition fournie était celle présentée par la Manufacture  d’Orgues Daniel Kern » indiquent les responsables de l’association.  Il s’agit d’une maison fondée en 1953 par Alfred Kern, située à Strasbourg et dirigée actuellement par Daniel Kern depuis 1977. De renommée mondiale, la Manufacture d'Orgues Kern restaure et reconstruit des instruments anciens avec le plus grand respect pour les maîtres du passé. Elle construit aussi de nouvelles orgues en Europe et dans le monde entier : France, Allemagne, Autriche, Suisse, Grande-Bretagne, Japon, Etats-Unis, etc. Grâce à une équipe hautement qualifiée, dans l'entreprise depuis de nombreuses années, composée de 8 facteurs d'orgues, 2 menuisiers ébénistes, 1 ajusteur, 3 tuyautiers, 1 ingénieur projeteur et 2 harmonistes collaborant avec M. Daniel Kern.

     

    « Ainsi le nouvel orgue sera un instrument de l'esthétique sonore classique / baroque flamande. Il viendra en complément du parc instrumental des orgues de la région (Sud-Ouest de la Capitale), la majorité des instruments existants remontant à la fin du 19e siècle, et sont de style symphonique français. L’instrument est prévu pour avoir une utilisation culturelle variée, être utilisé par le Conservatoire, servir en formation de chambre, et s’insérer dans une pratique liturgique.Le buffet sera en chêne massif, finition chêne naturel. A ce stade du projet la version finale n’est pas encore figée. En ce qui concerne l'esthétique sonore, on s'inspirera fortement des instruments flamands tels que West Cappel, Nielles les Ardres, Stalhille, Aarshot etc....Ces instruments serviront de base pour l'établissement des tailles des tuyaux et pour le rendu sonore » indique un document de l’association en ajoutant que « Les 20 jeux sont répartis sur deux claviers manuels de 56 notes et un pédalier de 30 notes. Quelques tuyaux de l’orgue actuel seront réutilisés après restauration ».

     

    Les dossiers de demande de subventions ont été  préparés et envoyés en Juin/Juillet par la municipalité au Département et à la Région.  Une convention quadripartite (Mairie, Conservatoire / GPSO, Paroisse et Association) relative à l’utilisation et la valorisation des Orgues de Saint-Rémy est en cours de  rédaction. « Elle aura  trois objectifs essentiels : valoriser le nouvel instrument,  promouvoir son rayonnement en Ile-de-France et au-delà, développer l’enseignement de la pratique de l’orgue. La création d’une classe  d’orgue au Conservatoire de Vanves est actuellement à l’étude ». La durée prévue des travaux est de 15 mois, à compter de la notification de l’ordre de service