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Eglise - Page 66

  • EGLISE SAINT LUC, PAROISSE LUTHERIENNE DE VANVES - 1913-2013 : UN CENTENAIRE ET UNE REUNIFICATION

    Les protestants de Vanves ont célébré ce week-end le centenaire de leur Paroisse Saint Luc à un moment important pour leur église puisqu’elle est en train de se rassembler en une église unifiée, symbolisée par ces deux cierges avec leur logo, allumé sur l’autel lors de la célébration religieuse dimanche après-midi : « Ils montrent que nous sommes pasteur d’une même lumière, réformée et luthériennes. Ces deux bougies portent la même parole du Christ » comme l’a expliqué le pasteur Jean Frédéric Patrynski inspecteur ecclésiastique (fonction semblable à celle d’un Evêque catholique) entouré des pasteurs Laza Nomenjanahary et Alain Joly « L’écriture sainte sert de parole » comme il l’a longuement expliqué dans cette chapelle en bois qui donne sur la place du Général Leclerc, où étaient apposés, à l’intérieur, de longs panneaux de toiles rappelant la riche histoire des épisode de l’ancien testament.   

    « Votre présence parmi  nous est importante » a déclaré le pasteur Jean Frédéric Patrynski en accueillant Bernard Gauducheau et  Isabelle Debré accompagné chacun par un maire adjoint, Jacques Landois, chargé des cultes et Françoise Saimpert suppléante du député. Ce qui ne l’avait pas empêché de ne pas être très tendre vis-à-vis de certains politiques et péres de l’église : « Nous ne manifestons pas dans les rues quelles que soient les raisons ! Nous avons le droit et de le devoir les molester ! » a-t-il rappelé à l’égard des politiques. « Cette paroisse fait partie intégrante de la vie religieuse de Vanves. Elle repose sur l’engagement des pasteurs qui se sont succédés, de quelques uns de vos fidéles » a déclaré le Maire en insistant sur ses deux étapes importantes pour l’église protestante en 2013 qui donnait un caractére plus solennel à cette cérémonie : « Le centenaire de sa chapelle vanvéenne et  sa capacité de se rassembler et à se réunir ». La sénateur a parlée avec son cœur : « Voilà 30 je cherchais un appartement. J’ai alors visité une petite maison à côté de votre église. Cela m’a fait un choc et m’a décidé finalement à m’installer là, dans ce petit village, avec de chaque côté le clocher de votre église Saint Luc et celui de Saint Remy ». Et ses deux élus ont rappelé le plaisir qu’ils ont à venir dans cete paroisse lors des kermesses, pour quelques achats de confiture, ou tout simplement pour se mettre autour de la table pour vivre de grands moments de convivialités.

     

    La veille Samedi après midi, le pasteur Alain  Joly de la paroisse de la Résurrection, avait rappelé l’historique de l’installation de cette paroisse protestante luthérienne à bien des égards étonnant, devant une assistance passionnée dont Guy Janvier, conseiller général PS et Jacques Landois, maire adjoint. « Cette chapelle a éé réalisé en un temps record, 3 semaines, entre le 8 Mai et le 22 Juin 1913, tout étant payé. L’acte notarié de vente des terrains àç cette communauté paroissiale avait été signé le 1er Avril et la chapelle était  consacré le 22 Juin 1913 par l’inspecteur ecclésiastique Jean Meyer. Comme quoi, les alsaciens ont du punch. 4 baptémes et 4 services religuieux seront célébrés en 1913 dans cette chapelle qui était déjà trop petite » a-t-il raconté en rappelant le souvenir de son premier pasteur, fils du pasteur alsacien Buschenchutz de la paroisse de la Résurrection, enthousiaste, aimé de tous mais qui a été l’une des premières victimes vanvéennes de la guerre 14/18, tué 3 jours après le début de cette terrible « der des der ». 4 autres fidéles luthériens le suivront malheureusement, dont les noms apparaissent sur cette grande plaque commémorative de l’hôtel de ville.  

     

    Le pasteur Geoffroy Buschenchutz dut reprendre en main cette paroisse qu’il avait amené à créer et à ouvrir, sur ce plateau en la confiant à son fils. Sa population avait doublé avec l’arrivée de parisiens qui fuyaient déjà les loyers trop chers de la capitale et une émigration alsacienne, consituée de jeunes femmes alsaciennes employées de maison. « L’origine de l’implantation de cette communauté protestante réside là. Une société missionnaire américaine va entreprende de recenser cette population protestante afin de lui permettre d’avoir un lieu de culte vanvéen, alors qu’ils allaient à l’église de la Résurrection, mais pas assez aux yeux des pasteurs de cette église du XVéme arrondissement, certains ne se déplaçant pas, parce que trop loin.  Le pasteur Geoffroy Buschenchutz constatant que ses ouailles ne se déplaçaient plus, restaient sans vie religieuse, ou commençaient à aller à l’église Réformée d’Issy et de Clamart, a réagit » raconte t-il.

     

    C’est ainsi qu’il a commencé à faire le cathéchisme dans une salle à manger d’une puis de deux paroisiennes. Il  a décidé alors d’envoyer son fils pour être le pasteur référent de Vanves. Ce dernier  a réussit à rassembler 63 familles luthériennes et 20 familles venues de l’église catholique. Il a alors lancé un appel à tous les protestants luthériens de Vanves qui se sont cotisés pour acheté un terrain alors disponible place du Général Leclerc pour construrie cette chapelle avec l’aide de cette mission américaine,  et surtout  de la Misson Intérieure de l’église Luthérienne qui sera propriétaire de ce terrain. La chapelle a été construite tout en bois, parce que provisoire, ses batisseurs s’étant inspirés de  l’intérieur de ces petites chapelles de Scandinavie. Il n’y avait que ce corps de bâtiment central sans l’orgue, mais avec un harmonium, ni la petite pièce à coté avec cuisine et commodités qui a été construite bien plus tard. « Cette installation ne se fit pas sans histoire, car les relations avec l’église réformée de Clamart et d’Issy les Moulineaux n’étaient pas bonnes, celles-ci protestant contre cette installation luthérienne à Vanves, et les menaçaient de faire de même à Bourg la Reine. Ces luthériens de l’époque considéraient que c’était leur territoire, qu’on leur volait leurs âmes. Les réformés n’ont cessé de chercher des noises aux luthériens qui avaient décidé de s’occuper eux même de leurs âmes » raconte le pasteur Alain  Joly

     

    Cette chapelle a été modifiée et agrandie dans les années 1960/61 à défaut d’un projet plus ambitieux – une nouvelle chapelle un peu plus grande avec à l’étage un logement pour le pasteur -  à cause de son coût comme l’a expliqué Olivier Apaire, un des membres du Conseil Presbytéral présidé par Suzanne Zengué : « On se chauffait à l’époque avec des poëles à mazout. Quelqu’un venait le dimanche matin à 8H pour allumer afin qu’à 10H30/11H, il y ait de la chaleur. En 1970/75,  nous avons installé le chauffage central, puis  l’orgue en kit a été monté grâce au pasteur Rudwig qui l’a monté  lui-même, et a bénéficié d’un moteur électrique un peu plus tard pour faire passer l’air dans les 280  tubes de différentes taillles et matières » raconte l’un des paroissiens. Elle a pris le nom de Saint Luc le 23 avril 1965 grâce à ce pasteur. « C’est une tradition dans l’église Luthérienne d’avoir un nom qui n’est pas lié à un saint mais à un évangéliste, l’un des 4 auteurs de l’évangile ou un nom qui parle de la vertu comme la résurrection, la rédemption. Saint Luc est l’évangéliste de la misécorde »

  • JOUR DE FETES DANS LA PAROISSE DE VANVES : 100 ans pour Saint Luc et 40 ans pour le Rosier Rouge

    Ces jours de fêtes à Vanves permettent de retrouver un certain esprit de paroisse, ancêtre de ces communes ancrées dans le territoire parisien comme pronvincial. Et c’est le cas ce week-end avec justement la kermesse des paroisses de Vanves  à Saint François qui se déroulent en même temps que la Brocante du plateau aujourd’hui. Tout le monde va s’y retrouver en fin de matinée, vers 11H30, le député André Santini pour une visite avec le maire Bernard Gauducheau, la Sénateur Isabelle Debré avec Maxime Gagliardi, de nombreux élus UDI et UMP, l’Opposition avec le conseiller Général Guy Janvier, Antonio Dos Santos qui conduira la liste aux élections municipales de Mars 2014, les élus PS. L’acualité sera présente, avec les municipales de Mars 2014 en toile de fond qui les améne tous à être là. Guy Janvier a été l’un des rares élus PS à avoir réagi à la disparition de Pierre Mauroy, premier des premiers ministres de François Mitterrand : « J’ai assisté à son discours d’investiture en 1981 à l’Assemlblée nationale. IL allait redonner espoir aux classes populaitres. Nous allions pouvoir changer la vie avec lui. Il avait le socialisme chevillé au corps » témoignait il comme ses milliers de français et surtout ces gens du Nord qui viennent signer des témoignages et des remerciements sur les livres de condoléances à la mairie de Lille. Il se souvient l’avoir reçu à Vanves, avec les maires socialistes de France, lors du Congrés des Maires à la Mi-Novembre, lorsqu’il dirigeait la ville de Vanves. Il avait pris l’habitude d’organiser un petit déjeuner le Mercredi matin entre 1995 et 2001, où il a ainsi reçu, mais sans qu’il s’exprime, Pierre Mauroy, avec Lionel Jospin, et François Hollande.

     

    Deux lieux emblématiques de Vanves seront finalement les vedettes de cette semaine à Vanves qui célébre un annibversaire le week-end prochain  : Tout d’abord la paroisse Saint Luc qui célébrera le centenaire de sa chapelle construite en 1913 et qui vient d’être rénovée. Une initiatuve du pasteur alsacien Buschenchutz qui faisait la cathéchisme dans une salle à manger d’une paroisienne qui souhaitait absolument avoir une église à Vanves. Il a alors lancé un appel à tous les protestants luthériens de Vanves qui se sont cotisés pour construire cette chapelle sur un terrain alors disponible place du Général Leclerc. Ainsi sa création est liée à une communauté alsacienne qui était fortement implantée à Vanves, après avoir immigré, consituée ded jeunes femmes alsaciennes employées de maison. La chapelle était tout en bois, parce que provisoire, ses batisseurs s’étant inspirés des de l’intérieur de ces petites chapelles de Scandinavie. Il n’y avait que ce corps de bâtiment central sans l’orgue, ni la petite pièce à coté avec cuisine et commodités. Elle a été modifiée et agrandie dans les années 1960/61 à défait d’un projet plus ambitieux  à cause de son coût. « On se chauffait àl’époque avec des poëles à mazout. Quelqu’un venait le dimanche matin à 8H pour allumer afin qu’à 10H30/11H, il y ait de la chaleur. En 1970/75,  nous avons installé le chauffage central, l’irgue en kit a été installé grâce au pasteur Rudwig qui l’a monté » raconte l’un des paroissiens. Elle a pris le nom de Saint Luc le 23 avril 1965 grâce à ce pasteur. « C’est une tradition dans l’église Luthérienne d’avoir un nom qui n’est pas lié à un saint mais à un évangéliste, l’un des 4 auteurs de l’évangile ou un nom qui parle de la vertu comme la résirrection, la rédemption. Saint Luc est l’évangéliste de la misécorde »

     

    Ensuite le Rosier qui célébre les 40 ans de ce foyer d’hébergement des familles de malades hospitalisés dont l’ouverture remonte au 1e Juillet 1973 sur lequel le Blog reviendra. Mais au départ, c’était un couvent qui a ouvert ses portes en 1892 à l’initiative de la Congrégation des Sœurs franciscaines de Marie fondée en 1877 par Marie de la Passion. Il avait été construit pour accueillir ces sœurs missionnaires qui parcouraient le monde sur tous les continents. L’aspect du bâtiment n’a pas changé même s’il y a eu des extensions, ou des modifications : La chapelle où Mgr Rodhain a fait ajouter des roses aux vitraux pour rappeler le martyr de ces cinq soeurs en Chine à Taï Yang Fou le 19 Juillet 1900, une cheminée dans l’une des salles de séjour sur laquelle est inscrit cette devise : « Deus Meus et Omnia » (Mon dieu et mon tout), et le cloitre fermée, comme à Rome, à cause du climat parisien qui entoure un charmant jardin. Prés d’une centaine de sœurs ont vécu là, entre 1892 et 1972,  participant de prés aux actions religieuses et sociales des paroisses de Vanves. Beaucoup  de vieux vanvéens se souviennent de cette imprimerie qui leur rapportait des subsides pour financer leurs missions à l’étranger, d’où sortait une revue « Annales » lieu de fraternité entre toutes ses sœurs et les missions. D’autres de ce patronage, de ce jardin d’enfant qu’elles avaient ouvert où étaient accueillis de jeunes vanvéens. Mais lorsque leur effectif s’est réduit du fait des missions à l’étranger, elles ont cherché à vendre leur bâtiment, que le secours Catholique a acheté pour y installer le premier foyer de ce type en France. Et son fondateur-président, Mgr Rodhain, a souhaité le débnommer « Rosier Rouge » en souvenir des « sœurs martyrs ».  

  • FETE DE LA PENTECOTE

     VANVES AU QUOTIDIEN 

     VOUS SOUHAITE

     UN JOYEUX DIMANCHE

    DE PENTECOTE