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Economie/emploi - Page 5

  • L’HOTEL MERCURE DE VANVES : «Pendant ses 15 mois (terribles), on a maintenu l’enseigne allumé ! »

    La brasserie de l’hôtel Mercure a ré-ouverte ces portes Mercredi dernier en  proposant une carte axée sur la cuisine du terroir pour commencer dans un premier temps, «parce qu’il faut repartir à la conquête de nos clients (extérieurs) qui ont abandonné le restaurant, en restant prudent dans nos stocks » expliquait en début de semaine, Philippe Marchand (sur la photo) son directeur général en présentant la carte qui propose 3 formules très estivales  : Entrée, plats, desserts à 22 €, Entrée + Dessert à 26 €, Bowl ou grande salade + Desserts à 18 €. En entrée, par exemple, un saumon mariné à la betterave, quinoa aux févres et poivrons confits. En grande salade : salade de roquette, artichauts poivrade marinés et légumes grillés. En poisson, un filet de Saint Pierre snacké, ratatouille parfirmé au thym. En desserts : Ananas rôti au miel et romarin, caramel à la vanille…

    C’est la première étape pour ce restaurant qui se transformera en bistrot à vins en Octobre prochain : «Nous ouvrirons un bistrot à vin qui tiendra compte de l’historique de cet hôtel en proposant des vins découvertes accompagnés de mets fins. Notre objectif est de nous situer ente le très festif Mama Schelter et le Roof du Novotel». Mais il ne s’arrêtera pas là car il a l’intention d’ouvrir une terrasse au printemps 2022, derrière l’hôtel dans le jardinet où se trouve la salle Michel Ange et la chapelle Orthodoxe, le long de la salle de restaurant pour les groupes. Pour éviter les nuisances, elle fermera à 20H Pour ne pas gêner le visinage si elle voit le jour.

    Pour les vanvéens qui ne sont plus allés au Mercure depuis le 17 Mars 2020, ils découvriront un hôtel complétement reloocké, re-designé, re-décoré grâce à des travaux débutés en 2019 et qui se sont terminés pendant le confinement,  des  chambres à l’atrium avec ses espaces d’accueil, son bar, son restaurant, les salons … Ainsi «l’environnement a changé car la rénovation a été fait par un architecte décorateur Laurent Maugoust qui a voulu une ambiance lié à l’exposition universelle. On trouve des motifs liés à l’art décor sur le sol, dans les chambres avec une tête de lit particulière, un comptoir de réception avec des structures tubulaires, et les luminaires où il a essayé de représenter des dirigeables spectaculairement vu des derniers étages lorsqu’on regarde l’atrium. On a maintenu du végétal avec des plantes naturelles. Et le soir une animation sur les façades en laser. Enfin, nous avons réalisé une rénovation extérieur des façades sur l’arrière du bâtiment» indiquait il lors d’une première rencontre avant la mise en place des couvre-feux et du re-confinement

    Mais ces confinements ont particulièrement été durs, notamment le premier où l’hôtel a été entièrement fermé du 16 Mars au 24 Août 2020. Il a fonctionné ensuite en mode réduit « en mode «warning» sur la bande d’urgence» comme il l’expliquait,  avec service en chambre à partir d’une  carte réduite pour une dizaine à une vingtaine  de clients au maximun (3% d’occupation) le soir en semaine,  accueillant quelques séminaires avec un protocole très strict notamment lors des déjeuners servis sur plateau, avec des contenants jetables, dans des box séparés par des plexiglass…. L’application du couvre-feu a été durement ressentie, surtout dans les derniers temps, lorsqu’il a été appliqué à partir de 18H puis 19H notamment en Avril provoquant des annulations de séminaires reportés en Septembre, sans parler du parc des expositions qui n’a plus accueilli de salons, de congrés depuis le printemps 2020. «Maintenant, nous avons la perspective d’accueillir de nouveau, les clients, avec un congrés au parc à la mi-Juillet, et de retrouver une petite activité séminaire comme cette semaine. Nous vivons une période de réservation  qui nous donne quelques perspectives, surtout à partir du 1er Septembre » explique t-il. Ainsi durant ces quinze mois «on a maintenu notre enseigne allumée »

  • LES OBJECTIFS DE LA VILLE DE VANVES POUR SON DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET COMMERCIAL

    La dernière newsletters du Challenge Club de Vanves a publié une interview très intéressante de Christine Vlavianos, sa fondatrice qui explique n’avoir pas véritablement ressenti de changement sur plan de sa démarche : «Voilà 10 ans j’étais alors animée d’un profond désir de me mettre au service des entrepreneurs et de les accompagner dans toutes les étapes de la vie de leur entreprise. Je voulais rompre la solitude de ceux qui choisissent un métier souvent difficile et incertain…. Aujourd’hui, devenue Adjointe au Maire de Vanves, chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Vie Economique et de l’Emploi, mes motivations n’ont pas changé. Je reste plus que jamais au service des entrepreneurs, commerçants et artisans. Sauf que, désormais, ma fonction s’étend à l’échelle de ma ville mais également du territoire en tant que Conseillère Territoriale de Grand Paris Seine Ouest. En ces temps difficiles que nous traversons, j’ai conscience de l’ampleur de la tâche qui m’incombe mais je suis heureuse de poursuivre mon rôle d’accompagnatrice, en particulier de tous ceux qui sont fortement touchés par la crise».

     Occasion de rappeler que son premier objectif est la relance des activités économiques après cette crise sans précédent avec quelques projets dont elle avait donné un avant goût lors du conseil municipal du 12 Février 2021 où les maires ajoints avaient dnné une dée des nouveaux projets pour la ville pour la mandature et pour 2021 présentés dans Vanves Le Mag de Mai 2021 :

    Toutd abord encourager la création de nouveaux commerces grâce notamment aux boutiques éphémères, la mise en place d’une plateforme réservée aux commerces de proximité (petits commerces.fr) «afin de familiariser au digital nos commerçants/artisans et de les aider à intensifier leur visibilité sur le Web et les réseaux sociaux». La rénovation du marché couvert qui est un des projets-phares de la mandature fait actuellement l’objet d’une étude prospective. Elle prévoit un partenariat entre le pôle hôtelier de la Porte de la Plaine et les commerçants, d’un marché bio et un partenariat avec la ferme urbaine du Parc des Expos. Une enquête devrait être réalisée auprés des vanvéens sur leurs modes de consommations et leurs attentes terne de commerce local

    Ensuite pour les entreprises, la ville souhaite «développer le parrainage d’entreprises et créer un cercle vertueux commerçants/entreprises afin de créer une synergie entre tous les acteurs économiques de notre ville, avec la création de nouveaux espaces co-working. Enfin, l’emploi pour lequel elle prévoit d’organiser sous forme d’un webinaire, avec Pôle Emploi et SOEE, un Forum de l’Emploi  suivi d’un job dating en présence d’une sélection d’entreprises.

  • L’HOTEL MERCURE DE VANVES TRAVERSE LA CRISE «EN MODE WARNING SUR LA BANDE D’URGENCE »

    Dans ce cadre de son enquête au fil des prochaines semaines, pour savoir comment certains vanvéens, acteurs de la vie économique, sociale, associative, culturelle, traversent cette crise sanitaire le blog de Vanves Au Quotidien a rencontré Philippe Marchand directeur Général de l’hôtel Mercure. Avec une seule question a départ : « Comment traversez-vous la crise ? ». Comme tous les hôtels du Grand Paris, il a dû arrêter ses activités notamment lors du premier confinement, ce qui a eu des répercussions importantes, comme on l’imagine, mais qui a arrêté aussi tout un programme de rénovation engagé en 2019 et qui devrait se poursuivre en Février prochain. Car cet hôtel qui a 40 ans en avait bien besoin, notamment pour faire face à la concurrence. Mais commençons tout d’abord par les effets de la crise sanitaire aujourd’hui, demain, le blog abordera sa rénovation   

    « Au 1er confinement nous avons arrêté toute l’activité de l’hôtel, nous l’avons fermé du 16 Mars jusqu’au 24 Août. Nous avons dû résoudre deux difficultés, sanitaires tout d’abord, en maintenant une équipe pour entretenir le bâtiment,  les réseaux, afin d’éviter des incidents et fuites à la reprise. Elle faisait des gardes, actionnant les réseaux, ouvrant les robinets, tirant les chasses d’eaux, pour faire tourner les machines à vide car nous ne pouvez pas laisser en plan un tel bâtiment sur une longue période, sans avoir quelques soucis à la reprise. Ensuite financière, car lorsque vous avez du personnel, il faut les payer, et pour ce faire, avoir du chiffre d’affaires. Or celui-ci s’arrêtant, les propriétés du fonds de commerce, ont demandé que nous fassions une pause, pour envisager la suite lorsqu’on serait revenu à meilleur fortune» explique Philippe Marchand directeur général  

    Il a ré-ouvert sont établissement le 24 août, «plein d’espoir, car le calendrier du parc des expositions devait revenir à une certaine normalité en septembre, mais sans véritable certitude car il a dû poursuivre son inactivité, vu la situation concernant les salons et congrés. Mais nous sommes restés ouvert malgré tout, car son propriétaire souhaitait que l’on continue son exploitation. Nous avons pu accueillir quelques réunions et séminaires, mais pas de quoi retrouver une activité digne de ce nom. Grâce à une équipe minimum composée de 20 à 25% des collaborateurs, 75 à 80% étant pris en charge par le chômage partiel, parce que nous n’avons pas de clients suffisants pour les faire tous travailler». Sachant que l’hôtellerie est un secteur accompagné par l’Etat qui prend en charge une partie des salaires, et que la société gérant l’hôtel en prend aussi une proportion, pour amoindrir les effets de la crise pour son personnel. Mais cette activité réduite jusqu’au 30 Octobre s’est répercutée sur le chiffre d’affaires avec une baisse de -90%

    Comme d’explique Philippe Marchand d’une manière imagée, «nous fonctionnons en mode «warning» sur la bande d’urgence. Pour l’instant, nous sommes ouvert dans la limite de ce que l’Etat nous permet, en maintenant une prestation 4 étoiles, sans restauration, mais nous pouvons servir les clients en chambre en leur proposant le soir, une carte réduite, les clients ayant un repas chaud, entrée, plats, desserts, sur un  horaire limité de 19H à 22H, mais nous continuons à apporter un serfice 4 étoiles pour surtout une clientèle d’affaires, puisque nous n’avons pas de touristes». Ce qui représente une vingtaine de clients chaque soir, en semaine. «Pour les séminaires et réunions, nous proposons une restauration dans des box séparé par du plexiglas. Il a fallu nous adapter pour respecter la distanciation. Avec des contenants jetables etc… »

    Ainsi l’hôtel Mercure est en ordre de marche : «Nous espérons une reprise le plus tôt possible grâce au Parc des expositions, en Septembre 2021, qui représente 40 à 45% de notre activité. Et surtout au nouveau Palais Sud et son Paris Center Convention qui avait un beau programme de congrés notamment internationaux dont on voyait bien les retombées avec une clientèle conséquente.  Heureusement, nous devrions bénéficier en Mai prochain d’un événement sportif comme Roland Garros, s’il a lieu, car, à chaque fois nous accueillons la presse japonaise qui vient contractuellement depuis 10 à 12 ans. Nous retrouverions des clients de manière conséquente. Et peut être en Juin d’un événement prévu au Parc des Expositions».  

    Philippe Marchand n’en reconnait pas moins que « c’est un moment difficile à traverser car nous sommes une activité se service, en permanence en contact avec des gens, pour leur rendre des services, avec des moments de convivialité. Et là, nous sommes est en jachère, car nous les accueillons dans des conditions de distanciation et de respect des règles sanitaires. C’est une période délicate. Mais nous restons optimiste ! »

    A Suivre