De petites pépites se sont installés à Vanves, comme cette start-up francilienne Placeshaker dont les médias ont parlé ces temps-ci, et Notamment Usne Digital, parce qu’elle a annoncée une levée de 4,5 millions d'euros. Elle a développé un logiciel SaaS de gestion des travaux, utilisé dans plus de 2500 chantiers de professionnels et de particuliers. «Articho » a vocation à optimiser la gestion de projets de rénovation et le suivi de chantiers. Il s'adresse à tous les acteurs du bâtiments souhaitant simplifier la gestion de leurs projets grâce à un portefeuille de fonctionnalités : devis, communication entre les différents acteurs, plans en 3D, stockage des photos, plans et documents, tableaux de bords...
Placeshaker a une seconde activité : Place Rénovation. Il s'agit d'une plateforme qui contracte et réalise des chantiers de cuisine, salle de bain et de rénovation complète en mettant en relation les différents acteurs du projet (artisans, fournisseurs, architectes), les prescriptions (assureurs, grandes enseignes de distribution-bricolage...) et les clients finaux. «Nous avons le même modèle qu'une entreprise classique de rénovation » explique Matthieu Stefani un deses fondateurs à Usine Digital. «En pratique, lorsqu'un particulier ou un professionnel souhaite effectuer des travaux, Place Rénovation va envoyer un pilote qui – à la manière d'un chargé d'affaires – va effectuer des plans et concevoir un devis intégrant l'ensemble des prestations. Il accompagne ensuite le client jusqu'à la réception de l'ouvrage. Les artisans sont des salariés de Placeshaker ou des sous-traitants, précise le co-fondateur. Ces derniers vont recourir à Articho pour gérer le chantier. Placeshaker emploie à ce jour plus de 38 salariés et collabore avec plusieurs centaines de partenaires, artisans, clients et fournisseurs dont Leroy Merlin, Castorama, Ixina, Arthur Bonnet... L'entreprise dit avoir multiplié son chiffre d'affaires par cinq en deux ans et a atteint la rentabilité en 2020.
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PLACESHAKER DIGITALISE LA GESTION DES CHANTIERS DEPUIS VANVES
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A VANVES, UN PROFESSEUR DE POLYTECHNIQUE SE PENCHE SUR LA JUNGLE DE L’INNOVATION
Un vanvéen, professeur à Polytechnique et chercheur au centre de recherche en gestion (L3(CRG) qui enseigne la stratégie et le pilotage de l’innovation, Rémi Maniak, a coécrit (avec Nicolas Mottis) un livre sur «la jungle de l’innovation – comment survivre et prospérer» (Edt Dunod).
Un sujet tout à fait d’actualité, dans un contexte où il n’est question que de cela à travers les politiques développées par nos collectivités locales pour venir en soutien aux start-ups, TPE, PME… Ils mettent en évidence quelques grandes lois de la jungle de l’innovation, pour permette non seulement d’y survivre, mais aussi de prospérer. Avec un aspect très pédagogique, même s’il fait s’accrocher pour les non-spécialistes, pour expliquer des méthodes des concepts comme Désign thinking, business model cauivas, océan bleu, lean. agilité…
Avec une petite perle : le chapitre 2 consacré aux espéces qui peuvent survivre dans cette jungle de l’innovation : le lion, roi en érigeant des barrières à l’entrée conbre les éventuels concurrents de la jungle qui se positionne sur un marché, montre les crocs comme Ferrero, Coca-Cola. La gazelle qui coure plus vite que la concurrence pour survivre, n’attendant pas que leurs produits soient en danger pour renouveler leutr gamme comme dans l’industrie automobile. Le papillon qui utilise la mutation comme stratégie. De la même manière qu’une chenille devient papillon, les entreprises peuvent muter en passant d’un marché à l’autre comme Gentrex, leader américain des systèmes de détection d’incendie passé à la fabrication des rétroviseurs intérieurs auto-dimming qui s’adaptent à l luminosité arrière et a ainsi fourni de nombreux constructeurs (BMW, Audi, Chrysler, GM…), mais ausssi Kodak, Fuji, Amazon… L’écureuil dont la stratégie consiste à investir et alimenter continuellement une avance comme Toyota avec les véhicules hybrides, Renault avec le marché des monoespaces puis le marché de la famille « Global Entry », les véhicules petit budget pour les pays de l’Est, l’inde… , l’hippopotame qui impose le monopole, évolue paisiblement dans la jungle, comme les grandes plateformes numériques (Fcebook, Linkedin, Amazon, AirBnB) impossible à déloger une fois installée. Le boa qui s’enroule progressivement autour de ses proies, en profitant d’un nouveau mécanisme, les offres «systémes» comme les fournisseurs d’accés internet avec les offres Triple pay ou Double-pay. Enfin, le crabe qui se décale e la concurrence, refusant de l’aboder frontalement, en décalant ses offres par rapport aux standards du marché, comme ce fut le cas sur le marché des disques durs.
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AU FORT DE VANVES, UN SERVICE LUTTE CONTRE LES CYBER-ATTAQUES ECONOMIQUES
Florence Parly, ministre des Armées, était Jeudi dernier au fort de Vanves qui jusqu’en 1883 se trouvait sur le territoire de notre commune, d’où son nom, avant la création de la commune de Malakoff où il se situe maintenant à Malakoff. Mais aucun élu de Vanves n’était présent lors de cette visite et de la pose d’une première pierre (sur la photo) d’un nouveau bâtiment opérationel doté de toutes les fonctionnalités qu’est en droit d’exiger une direction centrale d’un service de renseignement de premier rang, la DRSD (Direction du renseignement et de la Sécurité de la Défense) dirigée par le général Bucquet.
Avec plus de 350’000 enquêtes administratives réalisées en 2021, soit un millier par jour, la DRSD dont les missions portent sur le contre-espionnage et la contre-ingérence, est sans conteste le premier service enquêteur de France. L’objectif est de gagner en cohérence, de simplifier ses processus « métiers», d’améliorer ses capacités de recueil et d’analyse du renseignement et de mettre l’accent sur la cybersécurité et les nouvelles technologies. «Nous voyons une résurgence des actions décomplexées de nos compétiteurs. Face à ces tentatives d’espionnage, d’entrave et de discrédit de notre action, vous agissez : vous détectez, vous investiguez, vous identifiez et si cela s’avère nécessaire, vous vous assurez de contrecarrer ces actions malveillantes» a expliqué la Ministre en comptant sur eux, «pour être particulièrement vigilants en matière de contre-ingérence économique car c’est un champ qui est de plus en plus investi, nous en avons encore eu la preuve assez récemment. La guerre économique, à la croisée des rapports de force géopolitiques et des négociations commerciales, est un champ de conflictualité que nous ne devons pas sous-estimer : il a la particularité de nier les alliances au profit des intérêts».
Car l’une de ses missions de cette DRSD installé dans le fort de Vanves, est de protéger les entreprises et les institutions liés de prés ou de loin aux industries de la Défense et de l’armement françaises. «Nous craignons que certaines entreprises étrangères profitent de la pandémie pour faire leur marché. La France peut avoir des services de renseignements hyperpuissants, mais leur action sera d’autant plus efficace que la population sera sensibilisés aux vulnérabilités. Il nous faut développer la sensibilisation des acteurs qui n’ont pas toujours le sentiment de vivre dans un monde dangereux» explique le Général Bucquet. Ainsi en Ile de France, 1500 entreprises sont suivies. Une petite équipe se déplace au moins une dizaine de fois par semaine pour sensibiliser les cadres dirigeants, les ingénieurs, les ressources humaines, afin de les mettre en garde contre par les ingérences qui prennent différents types du débauchage jusqu’à la cyber attaque en passant par les vols d’ordinateurs, un rachat hostile pour faire main basse sur le savoir-faire d’une entreprise . «On s’adapte au contexte de chaque entreprise (PME, ETI, grands groupes) mais aussi star-ups, labs ou incubateurs, on leur présente un panel de vulnérabilité de l’espionnage économique aux investissements étrangers illustrés par des cas concrets et des affaires… » explique l’un de ses agents. Et ne croyez pas que nos PME, TPE, starts-up vanvéennes sont à l’abri, surtout si elles ont innovées. Bien au contraire !
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