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Aménagement local - Page 18

  • PLATEAU DE VANVES : INAUGURATION DE L’ALLEE DES CARRIERES

    L’inauguration, ce matin, de la requalification   de l’Allée des Carrières (photo des travaux cet été)  situé entre la rue Sadi Carnot entre justement et la voie piétonne Danton est le point d’orgue des travaux de requalification du Plateau menée par GPSO en 3 phases,  après le square des droits de l’enfant, le passage du Centre Commercial.

    Cette dénomination provient sûrement d’un lieu dit du Plateau « Les Glaises » qui était  situé aux alentours du carrefour Albert Legris, indiquant qu’un gisement d’argile (la glaise) était exploité à l’emplacement du Palais Sud (Hall 7) du parc des expositions de la porte de Versailles. D’ailleurs l’origine du nom de la rue du Moulin l’atteste, puisqu’il apparaît toujours aux endroits où des carrières ont existé. Cette glaise donnait, après cuison, cette fameuse brique et tuile dite de «Vaugirard», comme pour cette allée de carrières préféré sûrement à l’allée des glaises. Mais cela s’explique car un autre lieu dit dénommé «Les carrières» était situé entre la voie du chemin de fer et la rue Larmeroux plutôt vers la rue de l’Avenir. Il indiquait la présence de nombreuses carrières souterraines de pierre à bâtir (moellons) qui s’étendaient surtout sur Malakoff.

    Voilà pour l’histoire passée.

    Pour l’actualité, sa réfection était devenue nécessaire comme l’expliquera le maire de Vanves, pour pacifier ce lieu de passage, les riverainse plaignant, lors des réunions publiques de quartier,  de ces individus qui traînent, et font du bruit, du passage intempestifs de deux roues pédaradantes, des trafics en tous ces genres… L’éclairage a changé, le parvis de l’école primaire Max Fourestier a été réaménagé,  les espaces verts requalifiés avec  rafraichissement de la végétation, une caméra de vidéosurveillance a été installé, avec une sécurisation du passage pour empêcher l’accès des deux roues aux deux extrémités grâce à des sas.

  • L’ABSTENTION DE VANVES SUR LE PROJET DE LA PORTE DE MALAKOFF PASSE MAL

    Au lendemain de l’abstention du conseil municipal du 9 Octobre dernier concernant son avis sur la ZAC de la Porte de Malakoff, Bernard Gauducheau (UDI) maire de Vanves, aurait téléphoné à sa collègue de Malakoff, pour s’en expliquer : « Il y a bien eu concertation à laquelle des vanvéens ont participé, pendant toutes ses différentes phases » lui aurait expliqué Jacqueline Belhomme en lui faisant de remarquer qu’il était présent lors de la grande réunion publique de lancement, qu’il avait été invité à la grande réunion de présentation des différents scénarios, et qu’elle avait constaté son absence. Il a argué qu’il n’avait pas été invité alors qu’il l’a été. Et elle l’a invité à la prochaine  grande réunion de présentation du projet retenu. Tout cela n’est que posture politicienne à quelques mois des municipales.  D’ailleurs c’est bien pourquoi, la maire et les élus de Malakoff ont voulu garder la main sur leur projet de requalification de leur entrée de ville, porte de Vanves, en refusant de le coupler avec la porte Brancion dans  le cadre de l’appel à projet «Inventons la Métropole du Grand Paris» remporté par Woodeum et qui n’a fait l’objet d’aucune concertation, sauf d’une grande réunion d’autosatisfaction dans le gymnase Maurice Magne   

    Ce projet de la Porte de Malakoff a été provoqué par le départ de l’INSEE : Le programme envisagé pour cette opération consiste en la construction de 70 000 m2 de bureaux, d’un groupe scolaire de 3000 m2, d’un complexe sportof de 3500 m2, d’un espace polyvalent de de 3500 m2, soit une surface plancher de 80 000 m2, avec requalification du Bd Pinard avec piste cyclable double sens et amélioratiin des traversées piétonnes….  «On est arrivé à proposer des bureaux, un équipement polyvalent et culturel, et un équipement sportif, un déplacement de l’école proche du Périph pour la mettre au centre de cette opération d’aménagement  à l’abri de la pollution, avec la destruction de cette tour amiantée et obsolété» indiquait récemment Jacqueline Belhomme en précisant : «Mais voilà, entretemps, l’Etat n’avait plus envie de vendre, souhaitait installer le ministére des affaires sociales avec 40 000 m2 de bureaux (sur une opération de 80 000 m2). Ils ont sortis un projet dense qui ne ressemblait en rien à ce que souhaitait la ville». Ce qui a créé des tensions entre l’Etat et la ville de Malakoff, la maire jugeant que «l’on ne pouvait pas jeter aux orties tout ce travail de concertation avec la population. Les discussions ont repris et  se sont déroulées tout l’été avec l’architecte… et le ministére s’est rendu compte du travail accompli avec les habitants qui a impressionné. On a finalement trouvé un compromis. On garde une continuité entre le parc au dessus du Périph et la coulée verte, avec un parvis devant la fac Descartes, un déplacement de l’école au centre de cet aménagement qui sera moins dense que prévu par l’Etat avec les équipements municipaux sportifs et culturels » 

    Malgré tout, la ville de Vanves a noté que le choix a été fait d’édifier des bâtiments d’une hauteur assez  conséquente (30 étages), qu’une réflexion est menée sur la suppression d’une entrée du Périph, que «le territoire de Vanves n’est pas inclus dans les différents périmétres retenus pour l’étude d’impact qui sont d’ailleurs assez restreintes , que les éventuels incidences sur le paysage de Vanves ne sont donc pas abordées, alors que le futur bâtiment de 30 étages sera visible de Vanves. De même les thématiques sur les déplacements (circulation automobile, fréquentation des transports en commun) et sur les travaux, devraient être complétér » explique le conseil municipal dans son avis en demandant plus de concertation. Ce qui a déplu à la maire de Malakoff qui lui a fait savoir, alors que leurs relations sont plutôt bonnes comme elle l’a constatée jusqu‘à présent.

  • UNE CONVENTION DE COOPERATION POUR RECONQUERIR LE NO’S MAN LAND ENTRE VANVES ET PARIS

    Le conseil municipal de Vanves a approuvé le 9 Octobre dernier,  une convention de coopération avec Paris, mais aussi GPSO et Issy les Moulineaux  sur «la gestion des espaces d’interface» c’est-à-dire tout simplement leurs territoires frontaliers en pleine mutation à Issy, véritable No’s man land à Vanves. Chaque maire a souhaité profiter de «la nouvelle dynamique de relations de coopération relancée par Anne Hidalgo» et inspiré par Bertrand Delanoë lorsqu’il avait lancé cette nouvelle relation  au début de son mandat en 2001, avec Pierre Mansat son adjoint au maire aux relations avec les collectivités territoriales voisines de Paris. Elle avait pris notamment, la forme d’un protocole d’accord entre ses communes riveraines et la ville de Paris signé le 3 Juin 2003 avec Vanves qui accueillait en même la réunion d’installation de Paris Métropole prémice de la MGP (Métropole du Grand Paris)

    Ses quatre collectivités  s’engagent dans un partenaire organisé autour de plusieurs  thèmes : Tout d’abord renforcer les liaisons douces et les continuités écologiques, c’est-à-dire mieux coordonner les différents schéma directeurs du type plan vélo,  plan biodiversité élaboré par la ville de Paris et la Trame verte et bleue de GPSO ;  Ensuite développer une mobilité urbaines faiblement émettrice de gaz à effet de serre, en se préoccupant bien sûr du boulevard Périphérique qui fait l’objet d’un atelier auquel participe le maire de Vanves, des nouvelles mobilités, du fee-floating, l’auto partage…Enfin  améliorer le traitement et la gestion des «espaces publics d’interfaces» qui s’étendent de la Seine à la ligne SNCF Paris Montparnasse, avec  pour Vanves, un réaménagement des portes de la Plaine en lançant une étude urbaine, Brancion (sur la photo mais en 1915) qui fait l’objet d’un projet inscrit dans le cadre de l’appel à projet «Inventons la MGP»,  avec une requalification  de la rue Louis Vicat , et bien sûr le parc des expositions en pleine remordernisation en l’ouvrant vers les villes d’Issy les Moulineaux et Vanves

    Il est intéressant de noter que le lancement de ces nouvelles relations de la ville de Paris et Vanves, en autre,  coïncide avec une initiative du groupe PPCI (Parisiens Progressistes, Constructifs et Indépendants) lors du dernier conseil de Paris début Octobre qui a présenté des propositions pour améliorer et réaménager les portes de Paris et les abords du Périph, en rappelant qu’Anne Hidalgo dans son programme avait prévu de transformer certaines portes en «places du Grand Paris» et que des études et des travaux avaient été lancés, ainsi que quelques chantiers portes Maillot, Pouchet, Choisy, Vincennes… «Ses 38 portes sont conçues pour l’instant pour l’automobile, avec ses échangeurs autoroutiers ou ses grands ronds-points dans lesquels les piétons hésitent à s’engager» expliquent ses élus (ex-LR devenus marcheurs). «Ses territoires sont considérés davantage comme des sorties que des entrées, hostiles aux piétons, propice aux décharges sauvage et souffrant d’un déficit de vitalité commercial. Il faut inverser la logique, en faire des espaces de vie» ajoutentnt ils. Leur objectif est de proposer un plan global et coordonné de réaménagement comprenant une revitalisation économique, une réorganisation de la circulation automobile, des continuités urbaines, en cherchant à faciliter les cheminements des cyclistes, des piétons, à les végétaliser, grâce à un partenariat avec les communes riveraines, ce qui se fait avec cette convention Vanves-Issy-GPSO-Paris,  une méthode de concertation, la création d’un comité de suivi.