Le Conseil Territorial de GPSO de mercredi soir qui devait avaliser les modifications apportées au PLU de Vanves pour permettre la construction de la tour hôtellière face à l’hotel Mercure, ne l’a pas fait, car la délibération a été retiré de l’ordre du jour. Un revers pour la municipalité. Les échanges entre les élus ont été chaud parait il sur le point
Ce retrait serait il le résultat d’une action de lobbying mené par des associations comme Agir pour le Plateau ou des riverains actifs et influents auprés de Pierre Christophe Baguet président de GPSO. «Le dossier qui vous a été transmis, omet de préciser que les avis recueillis par le commissaire enquêteur auprés des vanvéens, ont été unanimement défavorables » indique Pierre Bousseau président d’Agir pour le Plateau qui a exprimé, avec le Collectif 4 Septembre, leurs critiques lors de cette enquête. «La modification qui vous est présentée va en ce sens complétement inverse en portant à 37 m de hauteur sur l’un des seuls terrains encore constructibles de ce quartier? L’anomalie de cette démarche est flagrante et ne pourrait qu’aggraver par sa disproportion l’esthétique de ce quartier. Il serait donc sage que vous demandiez un retour à la cohérence qui avait prévalue dans les normes adoptées dans le PLU actuel et que vous approfondissiez si les raisons de cette demande sont bien toujours d’actualité».
« Ayant participé ès qualité de membre de l’association Agir pour le Plateau à cette enquête publique en déposant des observations écrites sur le registre dématérialisé et lu l’avis favorable émis par le commissaire enquêteur, je suis obligé d’admirer l’art et la manière par lesquels Monsieur Jean-Claude Lasaygues transforme dans ses conclusions des observations unanimes largement hostiles en un avis favorable sans réserve» remarquaient de leur côté, Patrick Lauvergeat et Jean Marc Tesson, dans leur courriers au président de GPSO «Des riverains de ce quartier et des associations sont particulièrement mécontents et exaspérés de cette situation et attendent des conditions sanitaires plus sécurisées pour le faire savoir haut et fort dans la rue : ce projet de modification ne va pas dans le sens de l’amélioration de la qualité de vie des habitants. Il paraît dès lors tout à fait absurde et surréaliste que, par un processus de territorialité, les vanvéens ne soient plus maîtres des choix auxquels ils aspirent pour l’avenir de leur commune. Le nombre de constructions nouvelles va croissant au détriment des espaces verts, comble de l’absurdité dans ces temps où les pouvoirs publics devraient lutter par tous les moyens contre les effets du réchauffement»