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  • VANVES/ GPSO ET LA VIABILITE HIVERNALE: « Nous prenons des risques sur le terrain pour être au service des riverains »

    Depuis le 16 novembre 2020 et jusqu’au 15 mars 2021, les agents d’astreinte de Grand Paris Seine Ouest (GPSO) sont mobilisables pour intervenir 24h/24, 7 jours/7 sur l’ensemble des 8 villes du territoire, pour affronter l’hiver et ses éventuels épisodes neigeux. Le Site Internet de GPSO a interviewé l’ensemble des responsables de l’approvisionnement en sel pour chaque secteur, alors qu’il y avait des risques neigeux cette semaine : Il s’agit de Philippe Crépin responsable approvisionnement, au service interventions de la Direction territoriale Est (DTE), qui regroupe Issy-les-Moulineaux et Vanves.

    «Pendant la viabilité hivernale, nous sommes 44 agents mobilisés 7 jours sur 7, jour et nuit. Pour ma part, je m’occupe de charger le sel dans les véhicules : nous avons 3 saleuses et un chargeur pour réaliser cette opération. Le silo de stockage peut contenir jusqu’à 800 tonnes de sel. Il peut m’arriver d’accompagner mes collègues sur le terrain, en support, avec un petit véhicule. En parallèle, je suis chargé de former mes agents à la prévention des risques : l’utilisation du sel et des machines n’est pas anodine, nous sommes en effet constamment confrontés à des risques. Par exemple, nos véhicules sont équipés de lames, dont il faut savoir se servir, pour ne pas se blesser. La sécurité est une priorité» explique-t-il. .

    Pour une intervention «dès que nous recevons une alerte météo indiquant un épisode neigeux, nous nous préparons, mais nous ne chargeons le sel qu’au dernier moment, pour ne pas qu’il se détériore en restant stocké trop longtemps. Une fois dans les rues, nous le déversons sur la voirie : nous avons 3 types de sel, que nous répandons selon le genre de sol. Par exemple, nous dispersons le sel bio aux abords des écoles, pour qu’il ne soit pas agressif pour les enfants qui s’y rendent. Sur les espaces verts, c’est également le sel bio qui est répandu, pour préserver les sols, et l’environnement» explique cet agent territoriale qui est sur le terrain depuis 33 ans pour assurer la viabilité hivernale.

    «Avant d’être employé pour Grand Paris Seine Ouest, j’étais agent de la ville de Vanves. Depuis toutes ces années, le travail de salage a beaucoup évolué, et c’est tant mieux ! » explique-t-il en se souvenant de son passage au journal télévisé de TF1, il y a quelques années, aux côtés de Yann Texier, qui était alors le directeur des services techniques de la direction territoriale Est. «Un moins bon, en revanche, c’est lorsque l’on intervient pendant une pluie verglaçante : cela devient très dangereux pour nous, surtout avec un petit véhicule, et c’est justement pour ce genre de situation que nous suivons des formations et des stages en prévention des risques. Heureusement, nous n’avons jamais eu d’accidents. De manière générale, les riverains sont reconnaissants envers notre travail, et sont soulagés de nous voir intervenir : notre métier, c’est d’être à leur service».

  • HOMMAGE NATIONAL A VGE : VANVES A ACCUEILLIT SON DERNIER MEETING DEUX JOURS AVANT SON ELECTION A LA PRESIDENCE LA REPUBLIQUE EN 1974

    L’hommage  de la France rendu à VGE à l’occasion du Deuil National décrété aujourd’hui avec MInute de silence dans chaque administration à midi,  est l’occasion de rappeler que le dernier Meeting de la campagne présidentielle de Valéry Giscard d'Estaing  en 1974, s’est tenu à vanves, au Palais Sud du parc des Expositions porte de Versailles le 17 Mai. .Plus de 100 000 personnes s’étaient rassemblées dans cet immense hall du dernier étage de ce bâtiment où se trouve aujourd’hui le Paris Convention Center, en majorité des jeunes populaires et progressistes, le comité de soutien ayant affreté 700 cars et 5 trains spéciaux. Quelques vanvéens y ont participés bien sûr. Des artistes comme Charles Aznavour qui chantait « la victoire en chantant » lorsque VGE est arrivé applaudit par une foule qui scandait son nom. Des personnalités comme Pierre Messmer alors premier Ministe  et la plupart de ses ministres, Jean Royer maire de Tours et jean Lecanuet come le montre le film de Raymond Depardon sur cette campagne de 1974 diffusé dimanche dernier par France 5,  « une partie de campagne » et les archives de l’INA

    Peu se souviennent de ce qu’il avait dit durant ce meeting qu’il avait trouvé réussi, en repartant son fidèle d’entre fidèle Michel Poniatowski  « Maintenant, ll faut gagner, et nous allons gagner. Il ne faut pas gagner parce qu’il s’agit de moi, il ne faut même pas gagner parce qu’il s’agir de vous, il faut gagner parce qu’il s’agit de la France ». VGE proposait alors trois voies du progrés pour la France : la voie du sérieux contre celle du risque, de la jeunesse contre celle des vieilles querelles, la voie de la fraternité sociale contre celle du collectivisme. IL s’en prenait alors au programme économique de son concurrent :  « Il nous propose d’entrainer la France dans un contrat absurde de collectivisation, rejetée par tous les pays d’Europe, de secouer l’appareil productif français, encore fragile, jusqu’à le  nationaliser, et bureaucratiser l’économie française. C’est le plus cadeau que nous puissions faire à l’Allemagne fédérale, la Belgique, la Hollande où il y a bien des socialistes, de plus longue date que M.Mitterrand mais qui se gardent bien de commettre de telles imprudences. Il ne faut pas laisser briser l’outil de travail des Français   Je veux être un artisan de l’unité social de la nation » poursuivait VGE qui se présentait comme le candidat de la liberté : « je sais bien qu’on nous propose une charte des libertés ! Je préfére les libertés tous courts. Et je préfére garder celles que nous avons. Les français peuvent faire pleine confiance à mon concurrent et à ses alliés pour imprimer en lettres majuscules, le mot de liberté sur une affiche électorale. Mais je suis sur, et je sais qu’ils me font davantage confiance  pour maintenir dans les faits la liberté en chair et en os !» concluait il

  • HOMMAGE AUX MORTS DE LA GUERRE D’ALGERIE ET DES COMBATS DU MAROC ET DE TUNISIE A VANVES

    Comme chaque année le 5 décembre, en fin de matinée, mais petite comité, devant le monument de ce petit square de l’avenue de Verdun, la municipalité a rendu hommage aux morts de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de Tunisie,  en petit comité, maire, maire adjoint aux amciens combattants député et président de l’UNC de Vanves. Une commémoration instituée le 5 Décembre 2002 par Jacques Chirac alors président de la République date de l’inauguration du Mémorial quai Branly qui rend hommage aux 24 000 français morts pour la France dans ces trois pays d’Afrique du Nord entre 1952 et 1964.

    «Cet hommage ne fait pas de distinction d’origine ou de religion : militaire d’active et du contingent, troupes coloniales, fonctionnaires et civiles, métropolitains, pieds noirs, ou harkis, chrétiens, juifs, musulmans, athée, etc…Rappelons-nous que de 1952 à 1964, toute une génération de français s’est trouvée engagée dans ce drame. Cet hommage n’oublie pas, en particulier, les morts et disparus, les anonymes victimes d’attentats, d’exactions, de vengeance, de représailles, de tortures, du simple fait qu’ils étaient français » a rappelé Paul Guillaud, président de l’UNC de Vanves  dans un discours avant les dépôts de gerbe. « Cet hommage n’oublie pas tout ceux qui ont souffert dans leur cœur et dans leur chair, contraint de quitter l’Afrique du Nord, pour un exil définitif, en abandonnant leurs biens et leurs racines, et qui ont été obligés de reconstruire une vie dans une France qui n’était pas prêtre à les accueillir. Protégeons leur mémoire en ne laissant pas certains propagandes d’Etat récurrentes les dénigrer et exiger une repentance unilatérale pour les années de présence française au Maghreb, durant les périodes de colonisation et de décolonisation. Soyons fier d’eux et de l’héritage qu’ils ont laissé à ces trois pays au moment de l’accession à leur indépendance respective» a-t-il conclu. Des paroles qui feront chaud au cœur à tous ces pieds noirs, dont  les vanvéens qui ont créé voilà plus de 35 ans une amicale à un moment où les événements sanitaires les empêchent de se réunir et où des anniversaires vont rappeler de douloureux souvenir comme le 60e anniversaire du soulèvement indépendantiste du 11 Décembre 1960, et du putsch des généraux en Avril 1961…