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  • VANVES, LA LIGNE 13 ET LE PROLONGEMENT DE LA 14 : «Une grosse bouffée d’air à court terme pour les usagers»

    Théoriquement, les vanvéens qui empruntent régulièrement la ligne 13 notamment sur toute sa longueur car ils travaillent ou étudient en Seine Denis devraient ressentir les effets de la mise en service du prolongement dela ligne de la 14 jusqu’à Mairie de Saint Ouen à 16H lundi.

    «l’effet de décharge pour la ligne 13 va être visible sur la partie Nord de la ligne 13, ça va certainement être une grosse bouffée d’air à court terme pour les usagers» réagissaient les associations d’usagers comme la FNAUT Ile de France. Il est vrai que cette ligne était saturée depuis plus de 20 ans dans cette partie nord, sans vraiment d’heures creuses durant la journée. « Il fallait d’autres moyens pour permettre aux gens d’aller travailler, ce prolongement a un véritable intérêt. C’est un bon projet, demandé depuis des années par les usagers. Après, il nous manque encore certains éléments, notamment sur la façon dont vont évoluer les habitudes des usagers, avec le télétravail par exemple, et si cela va jouer ou non sur la ligne 13 et la ligne 14» -  «Victoire. Ça y est la ligne 14 arrive à Saint-Ouen… Fini la ligne 13 saturée. On avance !» se félicitait Valérie Pécresse, présidente de la Région Ile de Franc. Ainsi  le prolongement de la ligne 14 est censé entraîner «une désaturation de 25 % de la ligne 13»… «avec la mise en place de rames comptant huit voitures au lieu de six». Les nouveaux trains plus longs, spacieux et modernes, avec prises USB pour recharger son portable, écrans d’information pour les voyageurs, seront aussi plus rapides, avec une vitesse moyenne deux fois plus élevée sur la ligne automatisée. Ile de France Mobilités promet «des trajets plus agréables avec 30 % de places en plus et 40% de bruit en moins».

    Cette ligne 14 qui s’arrêtait à Saint Lazare a donc été  prolongée vers le Nord de Paris, jusqu’à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). Les trains passeront par quatre stations après Saint-Lazare : Pont Cardinet ; Porte de Clichy, qui ouvrira au public courant janvier ; Saint-Ouen, avec une correspondance pour le RER ; et Mairie de Saint-Ouen, le nouveau terminus (avant son prolongement jusqu’à Saint Denis Pleyel). Pour les Franciliens concernés, ce prolongement est attendu depuis longtemps, avec plus de trois ans de retard par rapport aux premières annonces, à cause de problèmes rencontrés au cours des travaux, au niveau de Porte de Clichy : la station, pas étanche, s’est remplie d’eau par deux fois. «C’est ce qui a généré le plus de retard. Puis il y a eu le Covid, mais c’est plus anecdotique». Enfin, avec le prolongement, la ligne 14, qui accueille aujourd’hui 500 000 voyageurs par jour, pourrait en accueillir près d’un million en 2024.

  • AU CONSEIL MUNICIPAL DES SUJETS SENSIBLES ET POLEMIQUES

    23 délibérations étaient inscrites à l’ordre du jour du Conseil municipal de Jeudi soir, avec un vœu sur la 5G des écologistes, deux questions orales du groupe EELV sur les déchets alimentaires et du groupe de la majorité municipale, ce qui n’est pas son habitude,  sur l’année passée qui a permis à la maire adjointe chargée du développement économique de rappeler toutes les actions de la municipalité en faveur du commerce et de l’artisanat durant cette crise sanitaire et ces fêtes de fin d’année. Durant ces 3 h, plusieurs sujets brûlants ont suscités quelques échanges vifs entre la majorité et l’opposition.

    Tout d’abord sur le renouvellement de la convention de coordination entre les forces de police nationale et municipale (2020-2023), fruit d’un contexte propre à Vanves selon le maire adjoint chargé de la sécurité, avec la réunion mensuelle d’une cellule qui fait un état des lieux, et de la réunion annuelle du CLPDS. Comme il l’a expliqué, la police municipale n’a pas vocation à remplacer la police nationale dans ses fonctions régaliennes. «On constate une réduction des effectifs, et une réduction de sa présence par rapport à ce qui était annoncé en débit d’année» a fait remarquer Séverine Edou (LREM). «Les effectifs sont actuellement de 7 agents, un  recrutement d’un agent supplémentaire est en cours. Par rapport à 87 candidatures, peu ont été concluantes avec 6 embauches. Car on a fait le choix de la qualité. On refuse les mercenaires» a répondu le maire adjoint. Le groupe EELV a regretté l’exécutif municipal qui refuse qu’un élu de la minorité participe à la cellule mensuelle, «signe d’un manque de confiance. Vous n’acceptez ainsi qu’on ne participe qu’une fois pas an aux affaires de la commune concernant la sécurité et la prévention » a réagit P.Toulouse  (EELV) dont le groupe s’est abstenu

    Ensuite, la création d’une commission consultative d’étude et de prospective (CCEP)  afin de donner la possibilité grâce à des vanvéens d’éclairer la municipalité sur certains thèmes, donner quelques directions sur certains thèmes. «L’idée est d’apporter une contribution de personnes extérieures au conseil municipal sur des sujets dont souhaite se saisir notre assemblée» selon E. Martin, maire adjoint.  «Avec une volonté d’être prospectif sur les questions soulevés» selon le maire qui a donné un exemple de saisine comme la requalification de la rue Raymond Marcheron.  Ce qui a suscité des questions de l’opposition sur les critères de dèsination des participants, sur le manque de transparence, sur sa possibilité d’être en désaccord… (EELV), sur son opportunité puisqu’existait déjà un CESEL (EELV) , en demandant qu’un membre de chaque groupe minoritaire en fasse partie, et si la municipalité avait une base de données de personnes compétentes et experts. «Le CESEL partait d’un bon sentiment après les comités consultatifs qui n’ont pas fait leur preuve. Certains y ont vu une tribune pour l’opposition. A partir du moment où on a fait le constat d’un échec, on perdu 1/3 puis 2/3 des membres, on a trouvé autre chose avec cette commission en évitant tout politisation  que l’on maîtrisera avec des personnalités qualifiées locales ou extérieures et l’on consultera  les conseils de quartiers… » a répondu le Maire qui a précisé  que les informations recueillies par exemple sur la requalification de la rue R.Marcheron fera l’objet d’une consultation  et d’un avis suivi par les deux maires qui travailleront sur ce dossier. «C’est une commission d’information consultative » a-t-il conclu . Le Conseil municipal décidera aprés. « 0n a la chance d’avoir des talents à Vanves. Je comprends que l’on créé une commission qui se renouvelerait » remarquait Gabriel Attal.  

    Enfin, le don du promoteur/constructeur Franco-Suisse de l’œuvre «Jeunesse » du sculpteur Michel Serraz d’une valeur de 12 000 € à la ville, réplique de la sculpture en plybéton installée dans la cour de l’école Larmeroux. Il a posé un problème éthique à l’opposition, marcheurs et écologistes qui parlent de publicité clandestine, « ce geste faisant le doute sur les contraintes du PLU » -  « c’est pitoyable » a réagit le maire qui s’en est pris à S.Edou en lui reprochant de travailler pour un promoteur de luxe, ce qui est bien sûr diffamatoire, alors qu’elle soutenait l’avis des écologistes. «Ce sont des suspicions et des sous entendus qui ne grandissent pas les élus. Cela est régit par la loi. Nous avons déjà plusieurs œuvres d’arts et des monuments rénovés dont la chapelle Larmeroux grâce à Bouygues immobilier. Il n’y a  rien de non transparent » s’est défendu le maire en étant remonté face aux mensonges qu’il voit circuler sur les réseaux sociaux. «On ne fait aucune accusation. On pose le doigt sur le fait que le promoteur fait des opérations sur la ville ! (au Clos Montholon, et rue G d’Estrée).  Alors comment interpréter le fait qu’un promoteur fasse une donation » a demandé Thibault Lejeune (EELV).

  • VANVES ET LA 2e ETAPE DE L’ALLEGEMENT DU CONFINEMENT : «Ce n'est pas le moment d'alléger les contraintes !»

    «Moi qui suis un libéral intellectuellement, je ne devrais pas m'occuper de ce qui se passe dans les familles. Et maintenant je suis obligé de dire aux gens comment ils doivent réveillonner. C'est difficile pour moi!» confiait Jean Castex, au début de la semaine,  en marge d'un déplacement en Ile de France à quelques jours de son intervention d’hier soir. Alors qu’à Paris et en Ile de France,  le virus circule très peu par rapport à d’autres régions (Grand Est, Auvergne Rhône Alpes) parce que depuis la première vague, 20% de la population a été infectée. Vient alors le début d'une immunité collective. C'est aussi l'une des seules régions où il y a le dispositif Covisan qui permet d'isoler les malades. Le télétravail y est aussi beaucoup mieux respecté que dans les autres territoires.

    Mais les vanvéens comme beaucoup de français, ont constaté que la perspective d’un allègement des mesures de restrictions prévu le 15 décembre s’éloigne, car le nombre des contaminations quotidiennes reste trop important. L’objectif fixé par le gouvernement de passer sous la barre des 5.000 cas de Covid-19 recensés chaque jour est en effet loin d’être rempli. Selon les épidémiologistes, nous avons atteint un plateau autour de 10.000 nouvelles contaminations par jour et ces chiffres ne diminuent pas. Parmi les explications : le confinement ne serait plus vraiment respecté, alors qu'une partie de la population est gagnée par la lassitude face aux restrictions. Beaucoup de vanvéens ont constaté que  plus en plus certains d’entre eux ne portent pas de masques. «Pendant la première vague, on n'avait pas du tout cette situation-là ! » constatait un professionnel de la santé du bas de Vanves, comme beaucoup d’autres en Ile de France et en France

    «Le relâchement dans nos comportements peut d’abord s’expliquer par un sentiment de lassitude, après 10 mois à vivre en respectant les gestes barrières et les recommandations du gouvernement pas toujours très claires. Cette confusion a pu décourager certains. Et puis, il y a aussi eu toute une série de bonnes nouvelles annoncées fin novembre. Emmanuel Macron parlait d'un recul de l'épidémie, de perspectives de déconfinement et de l'espoir d'un vaccin également. Toutes ces annonces ont eu tendance à faire baisser la garde. La réouverture des commerces non-essentiels depuis le 28 novembre est aussi une des raisons de ce relâchement : Même si les commerçants font des efforts pour faire respecter le protocole sanitaire, les magasins restent des lieux clos où on est nombreux à s'agglutiner, chaque week-end, à l'approche des fêtes, surtout dans les grandes surfaces et les grands magasins. Enfin, autre constat : le télétravail est moins respecté qu'avant. Les syndicats donnent deux raisons : les salariés ont du mal à rester chez eux 5 jours sur 7 et les patrons leur demandent de revenir quand ce n'est pas toujours indispensable» indiquait un observateur attentif .

    D’où cet alerte d’infectologues comme Karine Lacombe, chef du service des maladies infectueuses à l’hôpital Saint Antoine que partagent nombre de médecins vanvéens : «Ce n'est pas le moment d'alléger les contraintes ! Il ne faut surtout pas relâcher la pression» demandait-elle alors que les chiffres du coronavirus suscitent l'inquiétude à l'approche des fêtes de fin d'année et de l’arrivée d’une troisiéme vague qui, selon elle, semble inévitable début Janvier, au retour des fêtes.  «C'est la peur qu'on a tous ! Je ne vois pas comment, actuellement, on peut éviter une troisième vague, d'autant plus que l'on n'a pas encore lancé la campagne vaccinale qui ne peut être que le seul facteur positif qui peut vraiment influencer l'évolution de l'épidémie» indiquait elle. «La question que l'on se pose et que personne ne peut prédire actuellement, c'est l'intensité de cette troisième vague. On espère qu'elle sera peu importante, parce qu'on va maintenir une pression sur la dynamique de l'épidémie». Déjà un vœu pour la nouvelle année 2021