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  • SIMON DE CYRENE LE PETIT FRERE DE L’ARCHE REND HOMMAGE A JEAN VANNIER INSPIRATEUR ET SOUTIEN DE SON 1er LIEU DE VIE OUVERT A VANVES

    La disparition de Jean Vannier a touché plus d’un vanvéen, et notamment du côté de Simon de Cyréne où son fondateur Laurent de Cherisey (sur la photo séparé de Jean Vannier par Philippe Pozzo di Borgo), s’est inspiré du fondateur de l’Arche, et a développé des liens étroits avec lui

    «Je ressens évidemment une grande émotion et beaucoup de tristesse à l’annonce du décès de Jean Vanier, un homme qui a profondément inspiré la Fondation Simon de Cyrène. Pour moi, toute son œuvre est au cœur de l’espérance de l’Église et de Vatican II. Il nous apporté un soutien fraternel. J’ai eu la chance de pouvoir le connaître et de travailler avec lui : nous avons fait des conférences ensemble et coécrit l’ouvrage «Tous intouchables ?» avec lui et Philippe Pozzo di Borgo. Il a incarné l’image d’un grand frère »  réagissait Laurent de Cherisey, fondateur de la Fédération Simon de Cyrène et de son premier foyer d’acceuil ouvert en 2009, voilà déjà 10 ans, à Vanves dans les colonnes du journal La Croix. « Je retiendrai son regard de tendresse et d’une profonde confiance dans l’humanité. Son appel à oser cette relation de fraternité avec les plus fragiles, à dépasser nos propres peurs et à construire un monde accueillant pour tous. Il fait partie de ces prophètes qui témoignent d’un chemin possible pour l’humanité alors qu’elle se montre aujourd’hui extrêmement inquiète et angoissée pour cohabiter avec son prochain. L’expérience de Jean Vanier et de l’Arche démontre au contraire que lorsque l’on fait tomber ce qu’il appelait les «murs de la peur », cela nous rend capables de devenir cocréateurs de cette maison commune avec une place féconde pour chacun. »

    Laurent de Chérisey se souvient notamment « des « quatre ans de galère » où il tentait de créer des maisons entre valides et traumatisés crâniens. « Sans Jean Vanier, je n’aurais pas monté Simon de Cyrène, car nos fondamentaux sont enracinés dans ceux de l’Arche : faire avec, pas faire pour. » Il le compare volontiers à saint Vincent de Paul, car « il révèle à l’Église le mystère des pauvres, qui nous invite à une charité qui ne s’épuise pas, mais fait grandir. J’ai appris de l’Arche que le plus fragile nous révèle nos talents ».Il faut se souvenir qu’en 1964, Jean Vanier a crée l’Arche en proposant à 3 personnes handicapées de partager avec lui une vie fraternelle dans une maison à Trosly-Breuil (60). Un nouveau modèle était né : celui du « vivre ensemble » entre adultes valides et handicapés. Depuis plus de 50 ans, l’Arche a développé 138 communautés dans 40 pays sur les 5 continents et propose chaque année cette expérience unique à des jeunes volontaires dans le cadre de leur Service Civique.

    «Simon de Cyrène est un peu le petit frère de l'Arche. Cette dernière nous a d'ailleurs accompagnés depuis le début et nous avons signé une convention de partenariat en 2011 qui repose «sur le partage de convictions humaines essentielles : la nécessité d’offrir à chacun un « chez soi » à l’intérieur duquel il puisse nouer des relations fondées sur l’amitié et la confiance. Tout comme L'Arche d'ailleurs, nous proposons à des jeunes de se porter volontaires pour accompagner nos résidents »indique Laurent de Cherisey toujours présent à Vanves lors d’événements importants pour cette communauté, comme c’était le cas à Pâques célébré avec les sœurs bénédictines

  • POSE OFFICIELLE DU LABEL PATRIMOINE D’INTERET REGIONAL A LA CITE PAYRET DORTAIL DE VANVES

    La plaque du label « patrimoine d’intérêt régional » de la cité jardin Payret Dortail dans le cadre du « Printemps des Cité Jardin »sera posée officiellement samedi matin  par Christian Dupuy, président de Hauts de Seine Habitat, Valérie Pécresse, présidente de la RégionIle de France,  Bernard Gauducheau maire de Vanves. Il est intéressant de noter que cette cérémonie se déoulera alors que la Région organise une Biennale de l’Architecture et du Patrimoine depuis le 4 Mai jusqu’au début Juillet à Versailles. «Avec la création du label patrimoine d'intérêt régional, la Région  apporte au patrimoine non protégé un soutien déterminant» déclarait elle  lors de son inauguration le 4 Mai dernier en annoncant, après 17 ans de délaissement, un plan inédit pour le patrimoine qui, au-delà de son volet financier, développera la formation et la visibilité des métiers du patrimoine, ainsi que la valorisation touristique des lieux, et des Etats Généraux du patrimoine francilien en Juin prochain 

    La cité Payret Dortail dit « Le 13 » est un ensemble architectural qui fut réalisé par l’architecte Maurice Payret-Dortail pour l’Office public des Habitations à bon marché de la Seine avec lequel il assurera la construction de plusieurs cités jardins. Il a la particularité de réunir des logements sous forme d’immeubles collectifs et de pavillons, dont 27 ateliers d’artistes bénéficiant pour la plupart d’un logement attenant localisé dans la cité. Outre ses qualités architecturales, cette cité témoigne de presque 100 ans d'aventure du logement social dans les Hauts-de-Seine, marqués par un vécu collectif d'une grande richesse.

    Rénovée il y a une dizaine d’années cette cité d’exception a toujours été un atout patrimonial de la ville dont l’histoire a été contée par l’un de ses habitants, René Sedes,  dans « Ceux du 13 – L’histoire d’une cité HLM à Vanves». Il a raconté surtout que cette cité a été une cité expérimentale au niveau architecturale et une expérience intéressante de vie collective dans ses premières années avec le foyer des locataires, un ciné club, des spectacles artistiques…qu’essaie de faire renaître depuis quelques années, une amicale des locataires qui organise différentes activités.

    Rappelons à cette occasion, que l’un de ses habitants, René Sedes, a écrit un livre - « Ceux du 13. Histoire d’une cité HLM à Vanves » - paru en 1994,  à la suite d’une exposition effectuée dans son atelier d’artiste de cette cité Payret Dortail. « J’avais pu l’écrire grâce aux témoignages d''habitants, encore présents, qui avaient été parmi les premiers occupants, comme Odette Grosjean, ma voisine, arrivée à l’âge de 3 ans » expliquait il alors. Il a été réédité en 2009 « Square Payret Dortail – la singulière aventure sociale d’une cité HLM à Vanves (1929-2009) » en laissant une plus grande place aux artistes et à leurs ateliers à l’occasion du 80éme anniversaire de la cité

  • A COTE DE VANVES, LA TOUR TRIANGLE A ETE DEFINITIVEMENT VALIDEE

    Le projet controversé de la tour Triangle a été validé par le tribunal administratif de Paris le 6 mai dernier qui considère que le permis de construire «n'est pas entaché d'illégalité». Il rejette le recours introduit par trois associations (SOS Paris, France Nature Environnement Ile-de-France et association pour le Développement harmonieux de la porte de Versailles et ses environs) contre le permis de construire délivré le 28 avril 2017 en vue de sa construction, dans le secteur de la porte de Versailles dans le 15ème arrondissement de Paris, considérant que l'enquête publique était assez précise, la procédure était régulière et le permis de construire respecte le PLU. Il a estimé que la «mairie de Paris n'a pas commis d'erreur manifeste d'appréciation en considérant que le projet de la Tour Triangle n'est pas de nature à porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants et monuments». 

    Un autre recours avait été formulé «contre la promesse de bail à construire signée le 31 juillet 2015 entre la ville de Paris et la société civile immobilière Tour Triangle pour la réalisation du projet». Le juge  administratif ne s'est pas estimé compétent car ce contrat était de droit privé : «Il appartient, dès lors, au seul juge judiciaire de connaître de la contestation de cette promesse de bail»

    La première pierre de la tour doit être posée avant 2020, en vue d'une ouverture avant les Jeux Olympiques de 2024 indique la ville de Paris pour laquelle «la tour Triangle fait partie de ces nouvelles constructions qui dessinent ce nouveau Paris. Cet édifice de 180 mètres de haut et 42 étages, contre 300 m de haut pour la tour Eiffel, et signé des architectes suisses Herzog et de Meuron, aura un hôtel quatre étoiles de 120 chambres avec un «sky bar», 2.200 mètres carrés d'espace de «coworking» et un équipement culturel de 540 m²» Rappelons que pour accélérer sa construction, le gouvernement a publié en février dernier un décret  permettant à ce chantier de bénéficier des procédures d’urbanisme simplifiées relatives à la loi dite «olympique» de mars 2018.