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  • INAUGURATION DE LA RESIDENCE NIWA A VANVES : BIENVENUE DANS L’UNIVERS DE LA SERENITE

    La ville de Vanves et Boyugues Immobilier inaugurent ce soir à 18H30 la résidence Niwa (164 logements), en présence de son architecte Kengo Kume et du paysagiste Michel Desvignes sur les anciens terrains occupés par la DDE 92, la CPAM 92, la PMI….

    Ce projet a fait l’objet d’une consultation et la mairie de Vanves l’avait attribué à Boyugues Immobilier le 18 Mars 2014. L’objectif était de concevoir un quartier favorisant des immeubles de logements de constructions contemporaines, avec des matériaux durables,  avec des toitures terrasses végétalisées, agencés autour de placettes et de jardins selon le concept du « jardin japonais » avec des percées visuelles, une végétation à vertu dépolluante, avec le souci de garantir une continuité ou une fluidité entre les espaces intérieurs et extérieurs, avec notamment de larges baies vitrées, des balcons, des terrasses. « Inspirée de la plus pure tradition japonaise « tuboniwa », NIWA est un voyage au cœur d’une expérience visuelle mais également sensorielle. Jeux d’ombres, couleurs intemporelles, transparence, brise soleil en bois, lumière…autant d’éléments qui font de cette réalisation, l’expression d’un univers où sérénité et appaisement sont les maitres morts. Niwa c’est la promesse de retrouver sérénité et nature en plein cœur de la ville » explique Bouygues Immobilier dans son communiqué qui a choisit un parti pris qui conduit « ce créateur de mieux vivre, à proposer des résidences à chaque fois différentes pour vivre autrement ». Si l’on se souvient, la plaquette commercial éditée pour la vente des appartements qui sont partis comme du petit pain, titrait : «Bienvenue dans l’univers de la sérénité ». Ses résidents pourront,  dans quelques temps, témoigner si c’était vrai ou faux.

  • MUTATIONS URBAINES A VANVES ET AUTOUR DE LA GARE DU GRAND PARIS EXPRESS (suite et fin) :

    Dans ce deriner article concernant les mutations urbaines provoquées par  les gares du Grand Paris Express, cette étude de l’APUR (Atelier d’Urbanisme de Paris) montre que dans tous ces quartiers de gares, le taux de construction est supérieur entre 2015 et 2018 à celui observé  dans toutes les communes de rattachement de la future gare.

    Au Fort d’Issy/Vanves/Clamart, le rythme de construction est de 2,5 fois plus important dans le quartier gare que dans les 4 communes de Clamart, Issy les Moulineaux, Malakoff et Vanves. Et il est très peu doté de logements sociaux (moins de 15%). «Les prix de l’immobilier ont seulement augmenté de 2,8% au niveau régional contre 4% dans les communes concernées par des gares, et jusqu’à 6% dans certains quartiers de gare» indique l’APUR en ajoutant : «Ainsi, sur la ligne 15 sud, les prix sont plus élevés dans sa partie ouest de Pont de Sèvres à Châtillon-Montrouge (compris entre 5 000 et 7 200 €/m2) qu’à l’autre extrémité Est».

    Enfin une étude complémentaire a été réalisée par l’OLAP (Observatoire des loyers de l’agglomération parisienne) à la demande de la Société du Grand Paris (SGP)  pour mesurer l’impact éventuel du Grand Paris Express sur le niveau des loyers en 2017. Elle a été menée sur 4 quartiers de la ligne 15 sud : Pont de Sèvres, Issy RER, Fort d’Issy-Vanves-Clamart et Châtillon-Montrouge.  En 2017, le loyer moyen au m² des logements non meublés s’établit à 18,6 €/m2 dans le quartier de gare Fort d’Issy – Vanves- Clamart. Elle a mis en évidence un effet «quartier de gare» plutôt négatif sur le niveau des loyers dans le parc locatif privé. Une décote qui s’explique en partie par les chantiers qui perturbent la vie des riverains, à cause notamment de la circulation.

  • MUTATIONS URBAINES A VANVES ET AUTOUR DE LA GARE DU GRAND PARIS EXPRESS (suite) : LA STRATEGIE DE LA LENTEUR

    Dans le triangle d’or de Vanves, 2 promoteurs ont signé avec les propriétaires de pavillons, ou sont sur le point de le faire pour mener à bien 3 opérations l’une par Bouygues Immobiler (54 logements) av du Général de Gaulle, et les deux autres par Franco Suisse à l’angle des avenues de la Paix/Général de Gaulle et rue du Clos Montholon. Quelques uns résistent pour faire monter les enchéres. Pas vraiment d’opposition très ferme peut être à une ou deux exceptions prés

    Pour une simple raison, comme l’explique l’un de ses propriétaires : «La plupart sont retraités Et les plus âgés sont tentés de vendre car ils s’aperçoivent qu’avec l’âge, monter un ou étages va devenir difficile. Certains ont déjà eu des accidents ! Alors les propositions faîtes par ses promoteurs les intéressent. Quant à ceux qui ne sont pas encore à la retraite, mais pas loin, ils pensent vendre pour aller s’installer en province où ils ont déjà une résidence secondaire ! »  D’autant plus que ses promoteurs proposent de les racheter un tiers de plus que le prix du marché. Pour ceux qui sont prêt à s’installer dans leur résidence, l’un des deux promoteurs est prêt à faire 15% de rabais

    Ainsi en adoptant cette stratégie de la lenteur, ses promoteurs peuvent plus facilement regrouper plusieurs pavillons pour faire une belle résidence. Et de surcrot, elle permettra de laisser passer les échéances des municipales dans moins d’un an, ce qui n’est pas pour déplaire aux élus qui ne souhaitent pas de vagues durant la campagne. Franco-Suisse ne cachait pas ses derniers temps qu’il a acquis plus de terrains qu’il en fallait pour construire son immeuble à l’angle La Paix/Général de Gaulle. De quoi même faire une seconde résidence différente dans son prolongement avenue du Général de Gaulle

    Avec le temps, toute cette zone devrait voir disparaître ses pavillons au profit de résidence de 3 à 4 étages d’ici une dizaine d’années. Seule ombre au tableau : les commerces, les équipements pour accompagner la mutation de ce triangle d’or. Il y a quelques commerces et restaurants au fort d’Issy, mais comme l’a expliqué le Parisien récemment, on ne peut pas s’y garer ! Le quartier de la gare à Clamart : Difficile d’accés à cause du chantier du Grand Paris Express, pour l’instant. Et les promoteurs n’ont pas prévu de locaux commerciaux au rez de chaussée de leurs futures résidences. Ce qui va poser un sacré problème, à moins que cela commence à bouger au carrefour du Clos Montholon