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  • Le pére Turck en retraite à Vanves a pubié un livre sur «L’enracinement biblique de la doctrine sociale de l’Église

    Le Père Jacques Turck, prêtre du diocèse de Nanterre désormais en situation de retraite (il a 75 ans !) à Vanves qui a fêté ses 50 ans de sacerdoce à la mi Juin ,  et spécialiste de la doctrine (qu’il préfère appeler «pensée ») sociale de l’Église selon les spécialistes, a publié récemment un livre intitulé :  « Selon les écritures, les sources bibliques de la pensée sociale de l’église (Edt Salbvator). «Un livre auquel il a longtemps réfléchi, encouragé dans ce travail d’écriture par le cardinal Martini lors d’une rencontre il y a une douzaine d’années» écrit-il dans l’introduction.

    « Depuis plus d'un siècle, en premier lieu sous l'impulsion du pape Léon XIII, l'Église catholique a publié un nombre impressionnant de textes pour exprimer sa pensée dans le domaine économique et social. Mais si l'on peut citer les grandes encycliques qui ont marqué cette « doctrine » ou « pensée sociale », comme Rerum novarum ou plus près de nous Laudato si', et si l'on situe les événements qui en sont à l'origine, comme les révolutions industrielles ou le mouvement ouvrier, on connaît mal en revanche les sources de celle-ci. Les textes publiés sous la forme d'encycliques, d'exhortations pastorales ou de déclarations se réfèrent-ils à l'Écriture sainte ? Autrement dit, les principes ou les repères mis au jour par la pensée sociale le sont-ils conformément aux Écritures ? Car ce lien et cette conformité sont essentiels pour que la pensée sociale puisse prétendre éclairer le positionnement de l'Église et l'action des catholiques dans les sociétés où ils vivent» résume t-il dans ce livre, où il s'emploie à mettre en lumière ces prin­cipes de la pensée sociale à travers nombre d'illustrations prises dans les deux Testaments. «Un livre vraiment intéressant, où le Père Turck, qui connaît globalement bien son sujet, ouvre un nouveau champ à défricher aux spécialistes de la théologie morale» selon La Croix 

    Rappelons que  Mgr Jacques Turck, prêtre du diocèse de Nanterre, a exercé son ministère pendant plusieurs années au Mexique au service de l'évangélisation des cadres et chefs d'entreprise. Fondateur de la Maison d'Église Notre- Dame-de-Pentecôte dans le quartier de La Défense, il y a enseigné et réfléchi sur la pensée sociale, avec les hommes et les femmes travaillant dans les entreprises de ce quartier d'affaires. Il fut ensuite directeur du conseil Famille et Société de la Conférence des évêques de France. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont Eucharistie et service de l'homme (Bayard, 2008). Il est en situation de retraite à Vanves depuis le début de l’année, participe activement à la vie paroissiale, célébre des messes chez les sœurs bénédictines

  • LES CANICULES A VANVES INVITENT A RE-NATURER LA COMMUNE

    Cette canicule que vit Vanve n’a rien à voir avec la camicule de l’été 2003 qui avait surpris tout le monde. Elle est plus forte, plus tôt, en Juin, entraînant une pollution qui a amené la préfecture de police à appliquer la circulation alternée  sur Paris, mais aussi dans les 79 Communes de la métropole du Grand Paris (MGP) compris dans le périmétre entouré par l’A 86 avant le 1er Juillet 2019. Et puis Vanves était mieux préparé qu’en 2003 comme l’a expliqué le maire de Vanves en détaillant lors du Conseil Municipal du 25 Juin les mesures du plan canicule communal dont le maître d’œuvre est le CCAS, et qui s’est affiné au fil des années comme l’ont constaté les seniors, mais aussi les vanvéens avec des extensions d’horaires d’ouverture du parc F.Pic (jusqu’à 23H) et de la piscine municipale (jusqu’à 22H certains jours). 

    Voilà 16 ans,  la fréquentation de la Piscine battait des records : 600 entrées en moyenne par jour, ainsi que les grandes surfaces où les vanvéens venaient souvent acheter un produit puis revenaient pour un autre afin de profiter de la fraîcheur donnée par les rayons réfrigérés qui climatisaient en quelque sorte notre magasin. « Ce qui créait une sorte de convivialité sympathique qui ne coûtait rien à personne » témoignait à l’époque Vincent Brossard, directeur d’Intermarché : « La canicule a fait exploser nos ventes de produits qui apportaient un sentiment de fraîcheur : fruits (pêches), légumes (melons), surgelés, glaces, boissons non alcoolisés, eaux, sodas dont on n’arrivait plus à re-charger les rayons. Les ventes d‘eaux minérales avaient triplés (+300%) avec 5000 bouteilles d’eaux minérales vendus en une seule journée ainsi que rayon atomiseur ». Comme aujourd’hui même si cela est moins spectaculaire car il y a un sentiment de déjà vu et vécu Mais des signes ne tromprent pas, comme ses enfants revenant de l’école, s’aspergeant d’eaux avec leurs bouteilles, puis terminant tout habillés (légérement) dans le petit bassin de la place de la République, comme ses terrasses archi remplies en fin de journée.  Le tournoi Open de la section tennis est perturbé avec des rencontres uniquement le matin et en fin d’après midi jouées non en 3 Set mais 2, le 3éme étant remplacé par un time-break. Certains joueurs étaient oxcis en fin  de partie

    Les maisons de retraites sont mieux préparés,  équipés, mobilisés aujoud’hui. Mais heureusement Vanves n’avait pas connu, voilà 16 ans, d’hécatombe comme certains villes voisines « même si on a recensé 16 à 17 décés durant cette période (au lieu de 5 en 2002), dont certains n’étaient pas liés à la canicule» remarquait le directeur de la Maison de Retraites Larmeroux de l’époque, Christian Jochery,  qui avait vécut une période très dure. « On s’en est bien sorti dans la mesure où nous n’avons eu aucun décès dû à la canicule parmi nos 62 résidents sauf 2 qui avaient une pathologie assez lourde et revenaient de l’hôpital. Nous avons eu 6 gros coup de chaleur (40,6°) mais ils s’en sont sortis grâce au personnel qui a veillé notamment à l’hydratation des résidents avec l’aide notamment pendant le week-end de 2 secouristes de la Croix Rouge ». D’ailleurs cinq secouristes de l’antenne Vanves-Malakoff de la Croix Rouge avaient été mobilisés entre le 11 et le 17 Août 2003  pour soutenir efficacement les pompiers, le SAMU,  les hôpitaux, et les maisons de retraites, dont deux à la Maison de retraites Larmeroux. « Les secouristes y ont effectué des rondes toutes les heures pour aider les aides-soignantes à faire boire et à alimenter les pensionnaires ».

    La Police Nationale avait  malgré tout  dû intervenir plusieurs fois pour constater des décès, naturels bien sûr, et notamment 7 fois entre le 11 et le 14 Août 2003 , chez des personnes très isolées, sans ou peu de visites. Les prêtres de Saint Remy et de Saint François étaient surbookés : Ils avaient dû célébrer 17 obsèques en Août, avec une moyenne de 5 à 7 après le 15 Août, les Pompes Funébres étant engorgées. Dés l’été suivant, Vanves qui s’était associé au plan anti-canicule du département des Hauts de Seine (Vermeil 92) mettait en place un dispositif d’urgence ainsi qu’une veille des personnes isolées qui s’est renforcé et affinée au fil des années en montrant son efficacité lors des canicules qui ont suivis

    Mais un tel plan canicule n’est pas suffisant, car il répond à l’urgence face à un phénoméme météorologique. Mais dans une commune comme Vanves qui se densifie en  créant plutôt des nouveaux îlots de chaleur que des nouveaux îlots de fraicheur, comme c’est le cas dans le quartier de l’hôtel de ville,  le fameux triangle du clos montholon, dans le quartier A.Briand… où des pavillons avec leurs jardins disparaissent remplacés par des immeubles… que font ses autorités pour re-naturer la ville, créer des îlots de fraicheurs avec de petites fontaines ou ruisseaux traversants comme dans les éco-quartiers d’Issy les moulineaux ou Clamart, des cours oasis dans les écoles  comme à Paris etc …

    Il y a une vraie réflexion à mener à l’occasion des municipales dans une ville qui se minéralise de plus en plus. Un collégue du maire de Vanves à la Métropole du Grand Vanves était venu l’expliquer à l’occasion du Grand Débat National, Daniel Breuiller, vice présient de la MGP. Mais il avait été invité par les écologistes de Vanves. Pourtant c’est lui qui va lancer mardi prochain la charte «Métropople nature» dont l’objectif est de soutenir et accompagner les dynamiques à l’œuvre en fédérant les acteurs autour d’un engagement fort : faire de la métropole de demain une métropole plus verte, autrement dit un territoire plus respirable, plus vivable, plus agréable.

  • 52/58 RUE MARCHERON A VANVES : LES RIVERAINS SORTENT LE GRAND JEU AVEC PETITION, RECOURS ET QUESTION ORALE

    Nouvel épisode pour le projet immobilier situé au 52/58 rue Marcheron, décrié par de nombreux Vanvéens, et notamment les riverains, qui a fait l’objet de la seule question orale du Conseil Municipal mardi dernier. «Près de 2000 personnes, à ce jour,  ont signé la pétition lancée par l’association des riverains de la rue Marcheron pour demander la révision de ce projet et pour laquelle vous avez dû leur donner un droit de réponse en lieu et place de la tribune de la majorité dans le numéro du Vanves Infos d’Avril dernier suite à votre tribune de mars 2019. Si d’aucuns ne contestent le besoin de nouvelles constructions à Vanves,  celles-ci doivent se faire, nous le pensons à Vanves En Marche !, en concertation avec les riverains et dans le respect et la conservation d’un cadre de vie à taille humaine qui est dans l’ADN de notre commune. Après avoir étudié de plus près ce projet, il nous apparait effectivement démesuré au regard de son emplacement et de son environnement proche.  En effet, construire un immeuble de 6 étages (40 logements) en supprimant les espaces verts de proximité, en laissant un trottoir trop étroit  obligeant souvent les piétons voulant se croiser à passer sur la chaussée et sans parler des nuisances pour les habitants de la Villa Juliette Wills, ne contribue pas à l’intérêt général. Le 6 juin, vous avez organisé avec le promoteur Bouygues Immobilier, une réunion à l’école Cabourg à laquelle était invitée qu’une partie des riverains. Quelques modifications du projet ont été consenties tel que l’abandon du commerce en RDC la création d’une petite cour à l’arrière, un petit agrandissement du trottoir mais pas d’alignement des façades. Nous saluons ces premières avancées néanmoins elles ne suffisent pas à calmer la colère des riverains. Monsieur le Maire, êtes-vous prêt à organiser une réunion publique ouverte pour entendre les doléances des riverains de la rue Marcheron et revoir en lien avec le promoteur ce projet qui doit à minima passer par un agrandissement du trottoir et la conservation de la végétalisation du quartier ?» a demandé Jean Cyril Le Goff (LREM) alors qu’entretemps le maire de Vanves avait demandé à l’une des membres de l’association de riverains de cesser de filmer avec son portable les échanges

    «Votre appréciation préalable sur le dossier me paraît devoir être rectifiée car nous ne partageons pas votre point de vue sur la nature de ce projet du 52/58 rue Marcheron qui, dans votre propos, n’aurait pas été géré correctement en amont. S’agissant tout d’abord de cette soi-disante mobilisation dont vous faites état, nous serons plus prudent que vous dans l’évaluation de sa réelle portée. Il est en effet facile de susciter la sympathie autour de causes consensuelles sur lesquelles tout le monde adhère tels qu’un aménagement apaisé, la défense des arbres et des espaces verts ou  une largeur de trottoir suffisante pour les piétons.Qui serait contre ces évidences ? Mais est-ce bien là le sujet dans l’affaire qui nous occupe ?» arépondu le maire adjoint à l’urbanisme. «Certainement pas, car tout dossier de cette nature, toute opération de construction, a une dimension technique, réglementaire complexe qui ne se résume pas à quelques slogans faciles, à quelques caricatures savamment mêlées à de belles déclarations flirtant souvent avec de la démagogie. Nous savons trop que tout projet de ce type nécessite une approche pragmatique, pédagogique et nous organisons systématiquement une présentation préalable en réunion publique. En l’espèce, ce fut le cas en juin de l’année dernière. L’appréciation sur une telle opération ne se détermine pas au hasard d’une pétition signée dans la rue ou sur internet. Se faire une opinion éclairée nécessite un peu plus d’effort et une connaissance minimale du projet, des avis de ceux qui le portent et évidemment de ceux qui le contestent.

    La réunion publique organisée en juin 2018 sur le projet du 52-58 rue Marcheron a fait ainsi l’objet d’une présentation détaillée suivie d’un débat en présence du maître d’ouvrage et de l’architecte. A de nombreuses reprises, nous avons ensuite échangé directement avec les riverains pour recueillir leurs préoccupations, travailler à la prise en compte de leurs souhaits.

    Notre intervention auprès du promoteur a permis une première avancée majeure avec l’abandon du projet de surface commerciale en rez-de-chaussée. A chaque instant, nous avons cherché à faciliter le dialogue afin que toutes les parties conviennent de solutions équilibrées permettant de dépassionner un débat qu’une minorité préférait entourer d’un climat de tension. Nous avons considéré que notre devoir était de rapprocher les parties plutôt que de les opposer. Cet enjeu nous a semblé essentiel pour la réussite de ce projet et sa bonne intégration dans le tissu urbain. C’est ainsi que nous avons favorisé l’organisation de la rencontre du 6 juin dernier entre le promoteur et les nombreux riverains qui ont pu obtenir de réelles avancées.

    Nous ne partageons pas votre point de vue sur ces avancées que vous jugez trop rapidement comme des mesures marginales : La création d’un espace non bâti permettant d’aménager une cour ou un  jardin a ainsi permis de diminuer réellement la densité initiale du projet. Le retrait de la façade de 5,20 mètres au R+5 face à la villa Juliette de Wills est une mesure qui aura également des effets réels pour les résidents. La largeur du trottoir que vous jugez insuffisante varie actuellement de deux mètres à 1,40 mètres. L’opération proposée permettra de dégager in fine un espace libre minimum de 2,50 mètres et au maximum de 3,50 mètres ce qui rend possible un agrandissement substantiel du trottoir.

    Nous n’ignorons pas que certains ne se satisfont pas de ces avancées mais nous considérons hélas qu’aujourd’hui, le travail de conciliation, de rapprochement et d’arbitrage que la Commune a mené trouve sa limite. Elle trouve sa limite car certains ont décidé de poursuivre le dialogue dans un autre cadre, celui du Tribunal administratif de Cergy Pontoise avec ses magistrats à qui il appartient maintenant de trancher. Dès lors que le contentieux est porté devant les tribunaux, nous laisserons donc selon la formule consacrée « la justice faire son travail ». Notre travail de rapprochement et de dialogue n’a pas pu aller au bout, c’est aujourd’hui un réel regret pour nous. Néanmoins nous ferons tout pour que, quelle que soit l’issue de l’affaire, l’intérêt du quartier et de ses résidents soit préservé».