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  • CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : MEUBLES TOURISTIQUES ET VIDEOPROTECTION

    Pour ce dernier conseil municipal de l’année, mercredi soir, 35 délibérations étaient inscrites à l’ordre du jour, ce qui s’explique, car il n’y a pas eu de conseil en Novembre contrairement à l’habitude. Il est vrai que de plus en plus de compétences sont transférées à l’EPT (Etablissement Public Territorial) GPSO, comme la gestion et l’entretien des caméras de vidéosurveillance, l’assemblée municipale se consacrant à des  décisions  financières (revalorisation de tarifs, attribution de subventions),  techniques (attribution de marché, renouvellement de bail comme pour le Pavillon de la Tourelle) ou très locale (dénomination d’établissements petite enfance, séjour de rupture pour les jeunes dans le cadre de la prévention spécialisée…). Et il n’a duré que 2H45 conclu par un pot comme c’est la tradition à la veille des fêtes. Avec la présence du ministre Gabriel Attal qui est intervenu sur la vidéosurveillance et les séjours de rupture pour les jeunes. Il avait été ouvert par un hommage aux victimes de l’attentat de Strasbourg, l’ensemble des élus et du public respectant une minute de silence en solidarité avec le strasbourgeois. «Toutes des dispositions ont été prises pour assurer la sécurité du village des terroirs» a assuré Bernard Gauducheau à deux jours de son inauguration   

    Parmi ses 35 délibérations, deux d’entre elles sont significatives : Tout d’abord l’instauration d’une déclaration préalable pour toute location de courte durée d’un local meublé. Il s’agit de lutter contre ces plateformes numériques spécialisés, au travers de loueurs particuliers, proposent  des locations de meublés à des touristes, suscitant de nombreuses nuisances dans les immeubles touchés, comme l’ont constaté quelques vanvéens qui s’en sont plaints. En dehors d’une concurrence déloyale envers les acteurs traditionnel de l’hébergement touristique, et des tensions créés tant sur l’accés au logement  que sur le prix du foncier. Une procédure d’enregistrement est mis en place afin de permettre une meilleure connaissance du parc résidentiel affecté à une telle activité, un respect des différentes obligations liées à la charge des loueurs, et une source de revenus supplémentaire en taxe de séjour

    Ensuite l’acquisition de 6 caméras de vidéo protection par GPSO pour le territoire de Vanves, car l’intercommunalité se voit transférer la gestion et l’entretien des caméras de vidéoprotection dans le cadre de sa compétence en matière de politique de la ville. Le ministre Gabriel Attal a demandé si leur localisation a été décidé. C’est le cas pour trois d’entre elles a précisé Marie Françoise Goloubtzoff maire adjoint chargée de la sécurité : A l’angle Julien/Marcel Yol, au carrefour de l’Insurrection, à l’angle Marcel Martinie/Sadi Carnot. Et Jean Cyril Le Goff si une gestion centralisée était prévue par GPSO ? « Des démarches sont en cours pour arriver à cette gestion centralisée dont il faut définir les modalités»  a répondu le maire. «Ceci contribue à une société de surveillance» selon Boris Amoroz (FG.PC) qui note «qu’aucune étude ne prouve leur efficacité». Sauf que la vidéoprotection a permis de retrouver un des auteurs de la profanation de l’Arc de Triomphe selon le préfet de police de Paris et qu’une gestion centralisée permettra d’avoir comme à Paris des fonctionnaires devant les écrans pour déclencher des interventions, ce qui n’est pas le cas actuellement, en cas de problèmes.

  • RUE MARCHERON A VANVES : PROBLEMES D’ALIGNEMENT, DE CIRCULATION, DE NUISANCES

    Il a été beaucoup questions de rue, de circulation, de vélo, de piétion,  de trottoir, d’alignement durant cette troisième réunion publique de quartier consacré au Centre ancien-Saint Remy lundi soir, mais surtout à ce secteur autour de la rue Marcheron entre la place de l’Insurrection et le commissariat où les travaux de construction d’un immeuble à la place du garage devraient commencer, alors que les premiers habitants de la résidence NIWA commence à s’installer côté rue Aristide Briand qui sera requalifié par GPSO entre les rues René Coche et Diderot.

    La présentation de la ligne de bus 59 entre la gare de Clamart et la porte de Clichy qui passera par Larmeroux-Raymond Marcheron a ouvert les échanges. «Mais la circulation rue R .Marcheron va être épouvantable» remarquait un participant. «On travaille à encourager à utiliser moins les véhicules, plus les transports en commun, les vélos, l’autopartage…avec des projets comme le Grand Paris Express, cette nouvelle ligne de métro» indiquait Bernard Gauducheau  « Et la navette ?» s’interrogeait un  autre participant : «Elle coûte chére et ne rapporte rien. On  réfléchit à un transport à la demande» indique t-il. «Et le plan vélo ? alors que la pratique s’étend !» demande un troisiéme : « On a pris des initiatives. Un groupe de travail a été constitué. Des propositions ont été faîtes : piste cyclable sécurisé, parking à vélo, mais aussi local à vélo dans les immeubles, obligatoire, et c’est inscrit dans le PLU,  pour les nouvelles constructions, avec des bornes électriques pour les VAE (vélo à assistance électrique) » a-t-il indiqué. Un quatriéme se plaint d’une difficile cohabitation entre piétons et cyclistes qui roulent sur les trottoirs : «On essaie de résoudre ces  problèmes, de protéger les piétons, en développant une reconquête de l’espace public où il n’y a plus de cabines téléphoniques, de panneaux d’affichage. Il faut travailler sur le civisme et les bonnes pratiques entre les deux roues »

    C’est à ce moment que des riverains du projet de construction d’un immeuble par Boyugues Immobilier à l’emplacement de deux pavillons ont posé la question de son alignement sur les autres habitations, afin d’améliorer la circulation des piétons sur ce trottoir étroit. «Cette voie appartient au département. J’ai donné un avis pour améliorer ces conditions de passage des piétons » a-t-il indiqué en précisant que la ville ne s’est pas opposé au déclassement d’une partie du terrain (qui permet cet alignement) en laissant entendre  que tout défend du département. «Si on peut trouver une solution pour améliorer la circulation des piétons, je le ferai. Et si cette voie départementale était rétrocédée à la commune je la requalifierai. Mais j’ai un désaccord avec le département sur ce point par rapport aux coûts des travaux !». Un riverain insiste tout de même : « Pourquoi n’y a-t-il pas alignement ? » - « Je vais regarder cela de très prés ! ». Un autrre riverain s’inquiéte du projet de supérette bio au rez-de-chaissée avec ses poubelles, son aire de livraison : «Le projet envisagé par Intermarché ne se fera pas. On s’oriente vers une activité qui ne générera pas les mêmes nuisances ». Du coup les échanges se sont orientés vers les nuisances de l’activité d’Intermarché avec ces camions de livraisons qui arrivent dés 5H30 du matin, et ses cartons et cageots sur les trottoirs.

  • CENTRE ANCIEN-SAINT REMY DE VANVES : UN ILOT EN COMPLETE MUTATION

    C’est la principale information de cette dernière réunion publique de quartier pour le second semestre 2018 qui s’est déroulée lundi soir à l’hôtel de Ville pour le Centre Ancien – Saint Remy. Un ilôt important compris entre  Mary Beyssere, Guy Mocquet, René Sahors, Marcel Martinie va complétement complétement changer de nature, entre l’hôtel de Ville et le cimetière. Après la résidence construite à l’emplacement de l’ancienne poste et des pavillons de Claudine Beaudour, artiste vanvéenne qui est à l’origine du Jumelage avec Lehrte et vient de nous quitter, la construction de la résidence Arcueil à l’angle Guy Mocquet/Mary Beyssere, deux projets d’immeubles ont été présentés lors de cette réunion :

    Ils vont occuper tout l’espace entre les angles Marcel/Martinie/René Sahors/GuyMocquet, dont les promoteurs sont OGIC et CARE. Le premier à l’emplacement d’un entrepôt qui a brûlé plusieurs fois, le second à l’emplacement de petits immeubles et d’un pavillon face au cimetière. Les architectes ont insisté, bien sûr sur l’intégration esthétique de ses immeubles entre 4 et 5/6 étages, «Contemporaine et épurée, la résidence Opaline s’intègrera harmonieusement dans son environnement. Au rez-de chaussée, les deux halls d’entrée seront décorés par un architecte d’intérieur. Le parti pris architectural du projet a été de créer un volume simple, en pierre, dans lequel viennent se creuser des loggias revêtues de bois, apportant chaleur et intimité. L’attique, également habillé de pierre, sculpte le haut de l’immeuble. Des grandes baies vitrées laissant pénétrer la lumière, et d’élégants garde-corps stylisés viennent compléter ce tableau » indiquait l’architecte pour l’immeuble OGIC qui aura une terrasse artagée. Le second immeuble du promoteur Care est du même gabarit, dans un style plus épuré. Il est prévu des jardins intérieurs dans l’ilôt, mais pas de commerces au rez de chaussée, ni équipement public comme pour la résidence du promoteur Legendre, avec une médiathéque. Ainsi pratiquement, tous les pavillons de cet îlot auront disparu d’ici 2021/22 en dehors de celui de la famille Boreau.