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Le groupe socialiste a demandé, lors d’une question orale au conseil miunicipal du 28 Mars dernier, quelles étaient les finalités et les conclusions éventuelles d’un rapport sur les différentes instances participatives de la Ville (Conseils de quartier, Comité de jumelage, Cesev…). Françoise Saimpert, maire adjointe chargée de ses instances, a bien confirmé à Anne Laure Mondon (PS) qu’un rapport interne sur le fonctionnement sur des différentes instances participatives a effectivement était mené par un cadre de la Commune qui a donné lieu à plusieurs propositions discuté en interne.
«Son objet était de travailler sur les pistes d’amélioration du fonctionnement de nos organes de participation notamment le CESEV et les conseils de quartier.Pour les conseils de quartier il s’agit de renforcer leur rôle et de favoriser leurs actions notamment en leur donnant plus de lisibilité (possibilité d’intervention en réunions publiques de quartier, meilleure communication sur leurs actions par exemple avec un rapport annuel présenté en Conseil Municipal) en dynamisant leur action (faire évoluer les échanges d’informations entre les conseils et les services municipaux, moderniser la tenue des réunions avec un soutien venu des services…). Pour le CESEV plusieurs propositions seront faites aux membres actuels avec quelques grands principes concernant notamment l’organisation des travaux (donner la priorité à des groupes de travail plus restreints et à géométrie variable plutôt que des commissions de vingt personnes) le règlement intérieur et les statuts pour trouver plus de souplesse notamment s’agissant des saisies et auto –saisies, la restitution des travaux.Enfin pour renforcer la politique communale en matière de participation locale il a été décidé de nommer un cadre de la commune à titre permanent pour s’occuper, en lien direct avec les élus concernés, du conseil des seniors, du CESEV, des conseils de quartier» a t-elle annoncée
« De nombreux logements des immeubles Vanvéens de Hauts-de-Seine Habitat (ex OPHLM 92) seraient vacants, pour certains depuis plus d’un an. Ces immeubles assurent une bonne mixité sociale grâce à une répartition équilibrée entre des logements 1% patronal, et des logements appartenant à la Préfecture ainsi qu’à la Ville de Vanves. Cette situation peut paraître paradoxale lorsqu’on connaît l’importance du nombre de demandes de logements » a constaté Anne Laure Mondon (PS) au conseil municipal du 28 Mars dernier en demandant au maire de Vanves, membre du Conseil d'administration de Hauts-de-Seine Habitat, s’il était possible d’indiquer de qui dépendent ces logements vacants (1% patronal, Préfecture, Ville de Vanves) et si ces derniers seront prochainement à nouveau occupés ?
«La présence de logements vacants dans certains immeubles gérés par des bailleurs sociaux est due uniquement à des raisons techniques et juridiques que doivent gérer les organismes H.L.M » a répondu Françoise Djian (UDI), maire adjointe au logement. « Les raisons techniques sont liées au renforcement des obligations concernant le traitement de l’amiante mises en place par les décrets 629 du 03 juin 2011 et 639 du 04 mai 2012. Les délais de plusieurs années accordés aux organismes H.L.M. concernant leurs obligations en matière de désamiantage sont arrivés à terme et imposent des travaux spécifiques aux propriétaires d’immeubles collectifs notamment lors des interventions sur le patrimoine immobilier. Or, les entreprises chargées des opérations de repérage et de diagnostic d’amiante et celles chargées des travaux directs de désamiantage sont à la fois peu nombreuses et extrêmement sollicitées ce qui allonge considérablement les délais en cas de travaux de réfection de logements. Hauts-de-Seine Habitat rénove systématiquement ces logements lors d’un départ de locataire avant de le remettre en location et de ce fait cette société doit composer avec des délais très longs liés aux opérations préalables de désamiantage. Les raisons juridiques qui peuvent expliquer certaines vacances prolongées interviennent lors du décès d’un locataire en cas de difficultés à trouver les héritiers qui obligent l’organisme à maintenir le mobilier dans les lieux et empêchent la remise en location » a t-elle assurée.
Il est à noter d’ailleurs que le logement avait l’objet d’un vœu présenté par Boris Amoroz (FG/PC) présenté sur le blog (le 28 Mars) qui a été retoqué par la majorité LR/UDI et le groupe LREM à propos du projet de Loi logement ELAN (évolution du logement, de l’aménagement et du numérique) qui a été présenté hier au Conseil des Ministres.Françoise Djian lui avait d’ailleurs fait remarqué, le 28 Mars, soit une semaine auparavant, que « la version du texte de loi a déjà évolué, qu’il est encore à l’état de projet qu’il n’y a pas eu encore débat au parlement ». Quant à Jean Cyril Le Goff, il avait expliqué que «l’objectif est de libérer de la construction en assouplissant les régles, et de protéger les plus fragiles, car un bon nombre de nos compatriotes sont mal logés. Le coût de construction du logement social a doublé. Et il faut alléger les procédures de recours, respecter les normes environnementales, agir sur la mobilité afin d’améliorer la rotation » expliquait il en parlant d’un vœu caricatural qui est loin de la réalité. Quant au PS, il s’est abstenu.
Une semaine après la réunion publique sur le projet de Woodeum dans le cadre de l’appel à projet « Inventons la Métropole du Grand Paris », le conseil municipal du 28 Mars dernier, entrait dans le vif du sujet en votant trois délibérations concernant la résidence étudiante à l’angle des rues Louis Vicat et Jean Bleuzen : Il s’agissait de la cession du terrain appartenant à l’Etat (5168 m2) à la ville, du déclassement par anticipation d’une emprise de 1680,30 m2 aménagée en terrains de sports, bordés par une circulation piétonne et des espaces verts, et du protocole de sa vente par la ville à Woodeum qui devrait lui rapporter 4,1 M€ comme l’a indiqué Pascal Vertanessian, maire adjoint de l’urbanisme. Ce qui a permis un débat et quelques explications
« La concertation n’a pas du tout existé avec la population, les associations de quartier, et les élus. Ce projet a été arrêté avec une seule entité. On n’a pas eu tous les détails de la consultation » a constaté Boris Amoroz (FG/PC) qui a regretté la disparition des aires de jeux et de sports pour une résidence étudiante au tarif élevé, alors qu’il souhaite qu’elle soit gérée par le CROUS, tout en notant qu’une autre résidence étudiante est construite dans le XIVéme arrondissement en face à l’emplacement des resto du Coeur. « Le projet nous va vien, mais on tient aux terrains de sports » déclarait Jean Cyril Le Goff (LREM). Anne Laure Mondon (PS) a rappelé les objectifs de cet appel à projet et le cahier des charges du projet de la porte Brancion qui répondent aux défis de l’Arc d’Innovation lancé par la Ville de Paris. Elle a constaté « qu’une seule équipe a déposé une offre sur ce site, ce qui n’a donc pas permis de pouvoir faire un choix, même si quelques améliorations ont pu être demandées par les villes de Paris et de Vanves. Mais surtout, à la vue du cahier des charges, certes succinct envisageant un programme libre, mais qui faisait référence aux défis de l’Arc de l’Innovation, on peut se demander ce qui répond effectivement au peu de « directives » énoncées. Les procédés et matériaux et modes constructifs innovants répondant aux enjeux d’immeubles sur dalle et éventuellement activités diversifiées et innovantes des RDC… Mais cela s’arrête là…Les orientations et objectifs généraux de la consultation « Inventons la Métropole » stipulait également : « Le cadre partenarial proposé constitue une composante forte de cette consultation avec, notamment, des expériences attendues de coopérations innovantes entre acteurs privés et publics, et avec la population». On ne peut que regretter que ce dernier point « coopération innovantes avec la population » n’ait été pris en compte ! » constatait elle en posant deux questions : Les 157 logements étudiants seront-ils comptabilisés dans le parc des logements sociaux de la Ville ? Où les terrains de sports seront-ils réimplantés ». Et de remarquer que « Ce projet n’avait fait l’objet d’aucune concertation ni coopération avec la population et ne permettait visiblement aucun retour en arrière».
Pour Pascal Vertanessian(UDI), « cette réunion publique était symbolique de ce que pensent les vanvéens de ce projet. Le ressenti est plutôt positif. Le jury a relevé la qualité urbaine de ce projet satisfaisant du point de vue architectural, et de son caractère innovant » a-t-il précisé. « Cette réunion a été constructive et a dégagée un consensus. Les motivations étaient plutôt l’aménagement et l’urbanisme » a constaté le maire de Vanves qui a remarqué que « ceux qui étaient contre ces espaces sportifs en expliquant que c’était scandaleux de les mettre si proche du Périph, les défendent maintenant. Mais l’objectif était de déplacer les jeunes des espaces du Plateau où ils créaient des nuisances. Ce qui nous a permis de ramener la paix dans ce quartier. Mais ce n’était pas l’idéal si près du boulevard Périphérique. Cela continue à répondre à un besoin. Je comprends que des riverains insistent sur cette offre sportive aux jeunes »a t-il expliqué en ajoutant : « J’aurais pu ne rien faire, car il s’agit de terrains de l’Etat et de la ville de Paris. Et c’est nous qui l’avons initié lorsqu’a été lancé cet appel à projet ». Avec cette conclusion : « Le projet ne coûtera rien aux vanvéens que de leur apporter du bonheur ».