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  • ISABELLE DEBRE SENATEUR DE VANVES REFERENTE DE FRANCOIS FILLON :« Au-delà des hommes, ce qui compte c’est l’avenir du pays ! »

    Cette formule résume finalement l’état d’esprit d’Isabelle Debré en ce moment où elle partage son emploi du temps entre sa vice présidence du Sénat qui l’amène à présider des séances, sa vice présidence du Conseil Départemental des Hauts de Seine qui l’occupe avec 3 commissions permanentes e tune séance plénière durant cette campagne des primaires, et sa responsabilité de porte parole et de réfèrente pour les Hauts de Seine de François Fillon, candidat aux primaires de la droite et du Centre qui n’est pas de tout repos. C’est à ce titre qu’elle est interviewé aujourd’hui dans  « Première Heure » lettre d’informations politiques en Ile de France qui rencontre l’ensemble  portes paroles des candidats aux primaires dans ce département dont 3 sont des femmes  avec Sandrine Bourg pour Bruno Le Maire, Camille Bedin pour Jean François Copé.

    « François Fillon est pour moi l’homme qui, fort de son expérience d’élu et de ses responsabilités gouvernementales, de ses nombreux déplacements dans nos régions depuis 2012, de ses rencontres avec tous ceux qui créent, innovent, s’impliquent, a bâti un projet solide pour notre pays » explique t-elle en ajoutant, lorsqu’on lui dit que son  problème n’est pas d’être crédible mais audible : « François Fillon est homme pudique, mais sa discrétion n’empêche pas le courage et la détermination. Plus on avance dans la campagne, plus les Français se rendent compte du travail important accompli par François Fillon pendant ces 3 dernières années pour construire un programme cohérent et ambitieux, qu’il compte mettre en œuvre dès son élection et dont les maîtres-mots sont : Liberté, Autorité, Réalisme ».

    Elle anime « une équipe enthousiaste, dynamique, motivée  et  déterminée à faire connaitre notre candidat et son programme » qui a réussit à rassembler 500 parrainages sur les Hauts de Seine. Beaucoup de maires le soutiennent :  Nicole Goueta (Coolombes),  Christiane Barody-Weiss (Marnes La Coquete), Pierre-Christophe Baguet (Boulogne), Georges Siffredi (Chatenay),  Jean-Didier Berger (Clamart), Yves Révillon (Bois Colombes), Jean-Pierre Schosteck (Chatillon), Grégoire de la Roncière (Sévres) qui seront avec beaucoup d’autres au grand meeting prévu à la mi Novembre  « Comme pour toutes les campagnes électorales, nous tractons, boîtons, organisons des réunions avec le candidat ou ses porte-paroles et relayons ses idées sur les réseaux sociaux ».

    Et cela dans une bonne ambiance, comme le reconnaissent tous les référents des autres candidats dans le département : « Nous serons tous derrière celui qui gagnera cette primaire, comme d’ailleurs tous les candidats s’y sont engagés lors de ce premier débat. D’autre part, il faut le souligner, les adhérents de notre parti retrouvent bien l’essentiel de leurs valeurs dans les programmes des candidats ; il sera donc naturel de nous rassembler autour de celui qui sera élu, car, au-delà des hommes, ce qui compte c’est l’avenir du pays ». D’ailleurs, comme eux, elle ne pense pas que des électeurs de gauche aillent voter à la primaire de la droite pour fausser les résultats : « Il est facile de dire : j’irai voter pour fausser le résultat. Il est moins facile d’entrer dans un bureau de vote et de signer une charte stipulant que vous adhérez aux valeurs de la Droite et du Centre si vous ne partagez pas ces valeurs. Si, toutefois, certains se prêtaient à ce jeu, ce ne serait que très marginal ».

  • VANVES ET LA FUSION ISSY–BOULOGNE : A 8, C’EST IMPOSSIBLE ! A 3, COMPLIQUEE ! ET A 2, RIEN N’EST SÛR

    Boulogne et Issy les Moulineaux ont entamé, cette semaine  la seconde étape de leur rapprochement avec les premières réunions publiques de quartier Après un petit film, PC Baguet à Boulogne, A.Santini à Issy, ont  expliqué pendant 30 à 45 mn le contexte qui a conduit ses deux villes à entamer un processus de rapprochement, et les mots ont leur importance, car il ne s’agit pas encore d’une fusion, avant  de répondre à de multiples questions.

    Quelques habitants des villes voisines et membres de GPSO sont venus assister à ces réunions : « Et nous, qu’est-ce qu’on devient ? » a même demandé un habitant d’une ville voisine. « On a eu cette discussion avec les maires de GPSO » a indiqué PC Baguet son président qui a confié que l’un de ses maires lui avait dit que lors des réunions publoques qu’il anime, beaucoup de ses administrés lui en parlent. En tous les cas, il  a expliqué pourquoi il avait engagé ce processus avec A.Santini à la suite des bouleversements financiers – gel des dotations de l’etat et péréquations -  et institutinnels avec la création de la MGP qui prend des compétencesaux maires et prive de ressources propres GPSO : «  On a recherché des solutions dont le rapprochement des communes puisqu’une loi le permet, l’Etat versant une prime aux communes qui fusionnement. On a commencé à le faire avec les 7 villes de GPSO. Mais on ne pouvait pas bénéficier d’avantages financiers  du fait de la dimension de cette ville nouvelle qu’elles auraient formée. Nous avons abandonné cette idée. Et nous avons pensé à cette fusion à deux. Et si à 8 elle est impossible, à 3 c’est complexe » a-t-il même indiqué

    Mais à deux, rien n’est fait pour une raison bien clair : Ses deux maires demandent des garanties et un accompagnement de l’Etat. « Il faut qu’il fasse un geste. On a demandé un gel de tous les prélèvements pendant 5 ans en, cas de fusion. Un amendement devra être voté dans le cadre du PLFR 2016 – car  le dispositif législatif Ville Nouvelle n’est  pas prévu pour les grandes villes - et on verra si l’Etat veut nous accompagner» a t-il précisé. Donc pour l’instant, rien n’a changé. Un document simple a été réalisé pour que les habitants saisissent la situation. Lesmaires ont commencé, lors de ces réunions  à expliquer les  trois raisons  de ce projet : Peser face à Paris qui décide sans nous consulter (Roland Garros, Parc des Princes, berges de Seine). Lancer un nouveau projet de ville en se reposant sur nos 143 000 emplois dont 50% dans le numérique… avec l’idée en tête de créer une Silicon valley de la Seine.  Enfin faire des économies  en unifiant certains services comme le font les Yvelines et les Hauts de Seine avec les services archéologie, voirie et adoption,  en bénéficiant de ce qu’il y a de mieux dans chaque commune, réduire la masse salariale etc…

    Les questions sont diverses et variées :  «Quel est l’objectif ? Quelle est l’aubaine pour nos deux villes ? Est-ce qu’on aura plus de poids ?  Qu’est-ce que cela représente  pour le futur ? Ne va-t-on perdre notre identité ? Qu’est-ce que cela amènera comme contraintes, de moins positif ? A quelle échéance ?  Est-ce que cette nouvelle ville ne va pas se transformer en une petite « Défense » ? Est-ce que nous n’allons pas payer plus d’impôt ? Est-ce que l’on sera consulté ? Est-ce que l’on aura un seul maire ? »…Le référendum : « C’est prématuré ! On pourrait le faire, mais seulement après les élections présidentielles. Il faut laisser les habitants s’approprier ce sujet compliqué ». Le maire : «Ce sera le maire de Boulogne, mais chaque commune aura un maire délégué»

  • VANVES ET GPSO : LA GESTION FINANCIERE DE L’INTERCO SOUS L’ŒIL DES MAGISTRATS

    La Chambre régionale des Comptes (CRC) a rendu public voilà une quinzaine de jours un rapport de 155 pages sur la gestion financière et comptable de GPSO (Grand Paris Sud Ouest ) entre 2010 et 2015,  fort instructif pour ceux qui s’intéressent à leur intercommunalité et recherchent des informations. D’ailleurs dans l’une des deux recommandations faite à la fin de son rapport, le CRC demande d’améliorer la qualité de l’informaton financière aux élus en intégrant des éléments d’analyses prospectives pluriannuelle dans la note de synthése accompagnant le débat d’orientation budgétaire

    La CRC met en évidence plusieurs caractéristiques : Tout d’abord la situation financière de GPSO se caractérise pae une progression des dépenses de fonctionnement plus importantes que celle des recettes, dans un contexte de hausses des investissements depuis 2013. « Le déséquilibre observé en section de fonctionnement tient en partie à des causes endogènes, telles que la hausse des prestations de services extérieurs (+19% soit 4,3 M€ entre 2010 et 2014) ou celle des charges de personnel (+7% soit +3,3 M€) alors que les taux de de la fiscalité locale ne progressaient que modérément en 2013 » notent les magistrats. Ils relévent que, dans le même temps, « GPSO a subit une hausse de sa DGF (Dotation Globale de Fonctionnement) de – 1,7 M€ et la montée en puissance du fonds national de péréquation des ces ressources communales et intercommunales (FPIC), avec  une contribution de 13,6 M€ en 2014, dont 6,8 M€ d’exonérations communales partiellement prises en charge par Boulogne et Issy à travers une baisse de leur fond de concours respectifs. » Du coup la capacité d’autofinancement de GPSO s’est significativement érodée pour atteindre 17,6 M€ en 2015 soit 24,1 M€ de moins qu’en 2010 (-42%). Les dépenses d’investissements en progression très sensible en 2013 se sont stabilisées en 2015 pour atteindre 80,3 M€. Par contre les recettes d’investissements en forte progression jusqu’en 2014 devraient se contracter en 2015 (32,5 M€)… « Ce qui devrait conduire à une situation financière préoccupante obligeant à une modération des investissements qui devrait figurer parmi les objectifs prioritaires de ses  responsables.

    Ensuite la gestion du personnel, les effectifs de l’agglomération étant constitué de 879 agents titulaires et 156 non-titulaires, avec une progression des charges de 7,8%  (46,3 M€ en 2014). « GPSO est confronté à un taux d’absentéisme croisant (+34% depuis 2010) qui atteignait 9,5% en 2014, soit un niveau sensiblement supérieur à celui observé dans les EPCI de la petite couronne. Son coût est estimé à 860 000 €. Bien que le recours aux non-titulaires ait diminué pendant la période examinée, l’analyse des dossiers individuels tend à monter que GPSO ne recherche pas systématiquement un candidat fonctionnaire pour les postes qu’elle pourrait proposer, alors que c’est une pratique qui doit rester dérogatoire ».

    Enfin, sur les marchés publics, la CRC a constaté que « si le formalisme est le plus souvent conforme aux dispositions en vigueur, une meilleure définition des besoins permettrait de limiter certaines faiblesses ou pratiques irrégulières observées, telles que le défaut d’allotissement ou le recours à des bons de commandes sans maximum ». Par ailleurs, il a été constaté « un recours fréquent, dans les procédures formalisées, à des demandes de précisions, susceptibles dans certains cas spécifiques, d’avoir modifié les offres et affecté le jeu de la concurrence ».