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  • VANVES PAR LE BOUT DE LA LORGNETTE

    NIWA : Il a été beaucoup question de ce projet de Bouygues Immobilier au début de la semaine dernière. Deux réunions se sont tenus à la Maison de Retraites Larmerou,  la première avec les acheteurs et futurs propriétaires, la seconde avec les riverains pour présenter le chantier qui s’est débloqué depuis que les recours ont été rejeté. Mais ils n’ont pas eu la chance de rencontrer la start de l’architecture, auteur de ce projet et architecte chéri de Bouygues Immobilier : Kengo Kuma. Il est vrai que Bernard Gauducheau n’est pas André Santini pour lequel il se serait déplacé, ni Patrick Devedjian qui a posé la première pierre avec lui des nouveaux bâtiments du musée  Albert Kahn dont il est l’auteur.

    ETAT D’URGENCE : Les directeurs d’écoles de Vanves comme leurs collègues altoséquanais ont participé la semaine dernière à une réunion de l’inspecteur départemental de l’Education National (IDEN)  sur ce qu’ils doivent faire en cas d’intrusion de terroristes dans leur établissement. Il leur a demandé de convoquer un conseil d’école extraordinaire d’ici la fin de l’année scolaire pour informer des consignes les enseignants, le personnel de service  et les parents d’élèves.  Certains n’ont pas manqué  de lui faire remarquer que cette initiative pourrait être anxogiéne pour certaines familles et personnes, surtout après  l’affaire de la fameuse affiche retiré sur demande de  l’IDEN  expliquant les consignes à respecter en cas de présence d’un terroriste dans l’école. Des consignes hallucinantes : Dés l’intrusion d’un terroriste, vous vous cachez et calfeutrez. Vous appelez la police (si le directeur a un téléphone ou un portable sous la main). Et vous actionnez la sirène indiquant aux élèves de rester dans leur classe (si le directeur est dans la bonne pièce pour l’actionner)… Mais c’est l’éducation nationale !

    FUSION : « Ce serait un signal parce que c’est l’avenir ! »  a déclaré le préfet de Régon Jean François Carenco à propos de la fusion de Boulogne et d’Issy les Moulineaux, devant quelques journalistes la semaine dernière.  Le regroupement des communes au travers des EPT (Etablissements Publics Territoriaux) dans la MGP (Métropole du Grand Paris)  et des EPCI (Etablissement Public de Coopération Intercommunal)  en Grand couronne est un sujet de satisfaction pour ce préfet mais aussi la secrétaire d’Etat aux Collectivités Locales qui constataient que finalement l’Ile de France est en avance d’un an sur la province pour laquelle tout devra être arrêté au 1er Janvier 2017 : « On a connu des difficultés au nord et au Sud, avec des recours de certains maires, mais nous avons réussi. Paris se transforme institutionnellement  avec le projet de fusion ville-département. C’est un grand mouvement de rationalisation avec d’autres fusions qui se préparent » expliquait le préfet en reconnaissant que « c’est compliqué en Ile de France comme cela l’a été pour l’intercommunalité parce ce n’était pas l’usage. On franchit une étape ».

  • L’EQUIPE SAINT VINCENT DE PAUL DE VANVES ARRETE SES ACTIVITES FAUTE DE COMBATTANTS

    L’une des asssociations caritatives  des paroisses de Vanves vient de se mettre en sommeil,   faute de relève, dans l’indifférence générale : la  société Saint Vincent de Paul très présente à Saint François… Beaucoup connaissent cette association septuagénaire sous le nom de « conférence Saint Vincent de Paul » et se sont demandés pourquoi elle portait ce vocable de « conférence » : Tout simplement parce que cette association caritative  a été créée en 1833  sur le plan national, par de jeunes universitaires qui souhaitaient réagir contre l’anticléricalisme ambiant de l’époque et du quartier latin à Paris, et développer une certaine forme de solidarité. Et c’était un terme à la mode pour désigner une telle association par des étudiants.

    Elle avait choisi pour siège une église et un quartier qui ne ressemblaient à rien  à ce qu’ils sont devenus aujourd’hui : Un ensemble de pavillons, sans caractère, hérissé de quelques immeubles de 3 ou 5 étages, manquant de tout confort, habité par des émigrés des faubourgs du XVéme, des réfugiés des inondations de 1910, de bretons et vendéens voulant rester à proximité de la gare Montparnasse, et une petite colonie russe. En 1941, c’était la guerre et le pére Renaud, alors curé de la paroisse Saint François, décidait de réagir pour aider les familles qui se débattaient au milieu de nombreuses difficultés. Il avait convoqué quelques paroissiens le 13 février 1941  dont Maurice Jardin, qui en fit son premier président, et leur avait proposé de créer un groupe de  charité qui fut agréé ensuite par la société Saint Vincent de Paul le 28 Janvier 1942, apportant ainsi à ce petit groupe local l’appartenance à un grand mouvement de chrétiens laïcs fondé par un jeune homme de 22 ans, Frédéric Ozanam, vers 1833. Cette petite équipe a suivie l’exemple de ces femmes qui, à l’époque de Saint Vincent de Paul, ont créée dans la paroisse Saint Remy, une association semblable, « les dames de la charité », pour venir en aide aux nécessiteux de l’époque. 58 vanvéennes avaient ainsi entre 1461 et 1672/75 sous la houlette de l’abbé Oudin alors prieur-curé de Vanves œuvré dans cette confrérie qui avait son statut et son réglement.

    « Durant la guerre et l’immédiat après-guerre, ce petit groupe a réalisé de véritables prouesses pour apporter une aide matérielle, un réconfort, une amitié à des familles qui se débattaient tout comme eux dans de nombreuses difficultés. Ils fournissaient là, un surplus de nourriture, un meilleur chauffage, l’un d’entre eux n’hésitant pas à aller jusqu’à Monthléry pour aller chercher  du ravitaillement chez des maraîchers. Ils faisaient ici la queue chez des commerçants à la place des impotants, récupérer tout ce qui pouvait l’être pour le redistribuer à des familles dans le besoin, multipliant les démarches pour toucher des allocations ou des tickets supplémentaires, suivre les jeunes en partance au sanatorium car la tuberculose faisait des ravages, soutenant les familles endeuillées… »  racontait l’un de ces premiers vincentien vanvéen.

    Les années ont passées et les situations ont changé en s’améliorant bien sûr : « dans les années 50, cette équipe a lancée les aides ménagères à domicile qui furent reprises quelques années plus tard par la mairie. Un de ses membres donnait des cours de français à des ouvriers algériens dans la salle de la paroisse, faisant de l’alphabétisation avant l’heure ». Plus tard, elle s’est mise à distribuer des aides ponctuelles pour épauler une famille dans une mauvaise passe en attendant l’intervention des services sociaux de la mairie avec lesquels elle entretienait d’excellent rapport. Ses derniers temps, elle participait à la Banque alimentaire, à l’épicerie sociale intercommunale d’Issy/Vanves dont elle était membre fondateur avec le Secours Catholique et la Croix Rouge. Elle a apportée surtout, par des visites, pierre angulaire de son action, une présence suivie auprès des aînés bien souvent seuls, et notamment ceux du Foyer Danton et des maisons de retraites. Elle a longtemps organisé un réveillon le soir même de Noël avec les Petits Fréres des Pauvres, qu’elle a remplacé par une distribution de colis,  continue 2 à 3 fois par an d’organiser ses goûters-spectacles avec notamment Pierre Meige et sa petite équipe, et une excursion par an. Mais depuis la disparition de Geneviéve Poupardin cet automne, qui en était l’âme, tout s’est délité jusqu’à cette décison prise voilà quelques jours de la mette en sommeil…en atendant peut être que des paroissiens plus jeunes prennent la relève

  • LA RANDONNEE URBAINE ET FESTIVE PASSE PAR VANVES SAMEDI APRES MIDI

    La 3ème édition de la Grande Marche « La Révolution de Paris » devrait passer par Vanves aujourd’hui dans l’après midi. Un événement organisé par Hauts-de-Seine Tourisme dont il a été  fortement question hier à la séance plénière du Conseil Départemental des Hauts de Seine, en partenariat avec Val-de-Marne Tourisme et Seine-Saint-Denis Tourisme mais aussi les comités départementaux de la randonnée 92, 94 et 93, les Editions Wildproject et l'association La révolution de Paris. 

    L’année dernière cette balade urbaine de 15 kilomètres avait entraîné les adeptes de la marche  entre Montreuil et Créteil pour découvrir des villes du Grand Paris à travers des visites de lieux originaux, des rencontres d’artistes et des rendez-vous culturels, leur permettant d’arpenter les paysages urbains de la petite couronne parisienne. Comme en 2014,  entre Gennevilliers et Saint-Denis. Cette marche a été inspirée par un géographe-cartographe, Paul-Hervé Lavessière, et un éditeur-marcheur, Baptiste Lanaspeze, qui s’étaient  lancés, à pied, dans une boucle de 6 jours. De Saint-Denis à Versailles, en passant par Créteil, ils avaient rallié 37 communes de la petite couronne et du Grand Paris. Au fil des gares RER et des arrêts de bus, ils avaient exploré les chemins de traverse qui mènent vers les paysages urbains et périurbains. Ils ont écris un livre « La Révolution de Paris » publié en 2014, sur ce sentier métropolitain qui suit un tracé de 120 kilomètres et relie 3 capitales historiques du Grand Paris que sont Saint-Denis, Créteil et Versailles.

    Cette édition 2016 traversera les départements du Val-de-Marne et des Hauts-de-Seine, les villes de Vitry-sur-Seine, Villejuif, Kremlin-Bicêtre, Arcueil, Montrouge, Malakoff, Vanves et Issy-les-Moulineaux qui seront à l'honneur. Du Val-de-Marne ambiance Brooklyn aux premiers quartiers des Hauts-de-Seine, cette nouvelle randonnée urbaine explorera la vallée de la Bièvre, des forts de l'enceinte Thiers et des lieux de création alternatifs ou numériques comme Anis Gras à Arcueil, la maison des Arts à Malakoff ou Le Cube à Issy-les-Moulineaux. Elle arrivera dans l’après midi dans les Hauts de Seine , à Montrouge où les macheurs découvriront l'extérieur du Beffroi, ce bâtiment à l'architecture emblématique des années 30 et entendront peut-être retentir son carillon de 27 cloches ! Ils poursuivront vers Malakoff où La Maison des Arts, située dans une bâtisse du XVIIIe siècle, proposera une visite libre ou guidée. A Vanves, ils seront accueillis sur le parvis de l'église St Rémy par un duo de jazzmen et traverseront le parc Frédéric Pic. Enfin, à Issy-les-Moulineaux,  ils découvriront trois lieux emblématiques de la ville : Le Musée français de la Carte à jouer, le Séminaire Saint Sulpice qui forme des prêtres de l'Eglise Catholique depuis 1642, et l'exposition des Lauréats du Prix Cube à l'Espace Saint-Sauveur, ancienne chapelle du XIXe siècle.Une pause gourmande est même prévue à l'arrivée sur l'Esplanade d'Issy-les-Moulineaux, qui accueille le Salon des Terroirs