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  • L’EFFET CABOURG SUR LA CARTE SCOLAIRE DE VANVES : « C’est notre quartier pour aller voter, mais plus pour l’école de nos enfants ! »

    « Nous habitons rue Ernest Laval qui était jusqu’à présent sectorisé à l’école Cabourg. Notre fille aîné qui vient d’entrer au collége a fait toute sa scolarité à l’école élémentaire Cabourg et a vécu les travaux de transformation de l’école du centre avec les classes installées dans des pré-fabriqués à côté du lycée Michelet. Sa sœur est dans la grande section maternelle à Cabourg et elle risque de se retrouver à l’école maternelle Marceau lorsqu’elle rentrera en CM1 à deux ans du collège. Alors qu’elle est à 5 mn de Cabourg, elle va se retrouver à 10 mn de Marceau avec une rue Jean Bleuzen très circulante, dont les trottoirs sont, par endroits, étroits, avec un seul feu rouge au niveau de la boulangerie pour traverser. Et on le sait d’autant plus que notre fille ainée suit des cours de danse au conservatoire, et avant soin installation dans le bâtiment ODE, elle allait suivre ses cours à Marceau, dans les sous-sols. On a apprécié le changement » explique cette mère de famille qui ne comprend pas : « Marceau, ce n’est pas notre quartier. A pied c’est dangereux et en voiture c’est lmpossible ! Nous avons toutes nos habitudes dans ce quartier de la gare, où nous avons nos repères, notre vie sociale avec nos relations, avec des amis retraités qui peuvent venir chercher note fille à Cabourg lorsqu’on n’est pas là, mais pas à Marceau parce que c’est trop loin. D’ailleurs on votait avant à Marceau et maintenant à la Palestre. Alors c’est notre quartier pour aller voter, mais plus pour nos enfants. On a l’impression que les élus ne tiennent pas compte des conséquences » ajoute t-elle

    LES ENFANTS VARIABLE D’AJUSTEMENT

    « On comprend l’argument du maire avec ses nouvelles habitations qui vont faire venir de nouvelles familles que la ville doit bien accueillir, ce est tout à fait louable, et nous y adhérons. Mais pas le raisonnement : Pourquoi les familles qui habitent là depuis longtemps doivent en faire les frais. Et elles sont nombreux dans le quartier, cinq dans mon immeuble à être concerné. Certaines n’en dorment plus la nuit ! » ajoute une autre mére de famille. « C’est une vision administrative des choses. D’autant plus que 30 à 35% des effectifs de cette école Cabourg sont des dérogations accordées à des familles qui avaient leurs enfants dans d’autres écoles ! Et si on commençait par leur demande de mettre leur enfant dans l’école la plus proche de leur domicile, nous pourrions rester à Cabourg ? » explique t-elle en faisant état de ses familles qui sont préoccupées parce qu’ils ont des enfants en maternelle. « Il y a une incompréhension et vraiment une impression que nos enfants sont une variable d’ajustement pour l’administration et l’Education Nationale ».

    INCIDENCE SUR L’AFFECTATION AU COLLEGE

    Ces familles ont eu une première réponse lors du dernier conseil municipal qui a voté cette modification de la carte scolaire autour du groupe scolaire Cabourg : Solliciter une dérogation auprès de la commission où siège les directeurs et directrices d'écoles de Vanves. « En tenant compte de votre place dans la carte scolaire et l'effectif des écoles, ils vous accorderont ou pas le droit de rester à Cabourg. C'est pour cela, que d'expérience, nous sommes très vigilant sur ce sujet et nous tenons à informer les parents bien avant. D'expérience, on vous présente cette commission comme une simple formalité et quand le verdict tombe en juin, vous n'avez aucun recours. Vous devez suivre l'affectation » indique un parent d’élève sur le site Internet de l'API . « Et lorsqu'un parent reçoit un refus, je peux vous dire que l'on se sent bien seul, car la réponse est sans appel. On vous présente la commission comme une simple formalité – comme ce fut le cas au conseil municipal - et ensuite quand la sentence tombe, il est trop tard, on n'a aucun recour : « La décision est collégiale ».C'est à dire que personne n'est responsable de la réponse » ajoute t-ilAinsi l’API comme la FCPE se sont fortement mobilisé sur cette question. D’autant plus que plusieurs familles les ont saisis pour demander de l'aide sur le sujet « car elles ont réalisés qu'ils n'étaient plus dans le secteur de l'école Cabourg » ? Autre source d’inquiétude des parents : l'incidence que cette nouvelle carte engendrera sur l'affectation au collège

  • CARTE SCOLAIRE DE VANVES : CABOURG SEME LE TROUBLE

    L’arrivée de nouveaux vanvéens, grâce à tous ces programmes immobiliers réalisés, en cours ou en projets dont se gargarise le maire de Vanves, a des conséquences bénéfiques mais quelquefois problématiques. Et c’est le cas sur la carte scolaire communale comme l’a examiné le Conseil Municipal du 10 Février dernier, concernant le secteur de l’école Cabourg, auxquelles ont participé quelques familles dans le public.

    Selon les prévisions, 72 nouveaux éléves devraient être accueillis dans ce groupe scolaire dont 39 en maternelle et 33 en élémentaire. « Les nouvelles constructions prises en compte ne sont pas situées en périphérie du secteur scolaire Cabourg et ne peuvent donc pas être directement affectées à d’autres écoles. Par ailleurs, depuis son ouverture en Septembre 2011, l’école Caboug s’est déjà étoffée de 4 classes supplémentaires dont une en maternelle ». Un groupe de travail s’est donc constitué en Novembre 2015 avec l’inspectrice de l’Education Nationale, les directeurs d’écoles, les représentants de 3 associations de parents d’élèves afin de trouver des solutions dont les grands principes ont été arrêtés et présentés au Conseil Municipal par Erwan Martin, conseiller municipal qui a assuré l’intérim et géré de bout en bout cette affaire : Transférer au moins 70 élèves d’ici l’année scolaire 2018-19 vers d’autres écoles pour éviter de nouvelles ouvertures de classes (2) qui généreraient le bon fonctionnement de l’école Cabourg. Les premiers changements d’affectation devraient s’effectuer dés la prochaine Rentrée de Septembre 2016, et concerneront essentiellement les petites sections et les cours préparatoires, sachant que les familles auront la possibilité de solliciter une demande de dérogation auprès de la commission prévue à cet effet pour changer d’école. Ce groupe de travail a décidé que les élèves ayant commencé leur cycle maternel ou élémentaire le poursuivront jusqu’au bout, que le regroupement sur la même école sera garantie. L’ensemble de ce dispositif a reçu un avis favorable sachant que des problèmes se poseront pour les rues en périphérie des périmètres scolaires comme ce sera lecas pour la rue Ernest Laval qui est déjà affectée pour moitié à l’école Marceau. Et certaines familles concernées et affectées n’en dorment plus la nuit

    LES BASCULEMENTS PREVUS :
    Basculement de Cabourg > Gambetta :
    • la rue Mary Besseyre (du n° 10 à 12, les autres numéros étant déjà affectés à ce secteur),
    • la rue Sadi Carnot (tronçon du n° 13 à 23 et du n° 10 à 24, les numéros inférieurs restant affectés à l’école Cabourg),
    • la rue Lamartine
    • l’allée Léopoldine.
    Basculement de Cabourg > Marceau :
    • la rue Ernest Laval (n° pairs car les impairs sont déjà affectés à ce secteur),
    • l’avenue Marcel Martinie (du n° 1 à 5, les autres numéros étant déjà affectés à ce secteur),
    • la villa Léger.
    Basculement de Cabourg > Lemel-Larmeroux :
    • la rue Georges Clémenceau,
    • la rue des frères Chapelle,
    • la rue Aristide Briand (tronçon du n° 3 à 25 et du n° 2 à 24, les numéros inférieurs restant affectés à l’école Cabourg),
    • la rue Diderot,
    • le sentier des Matrais,
    • la villa des Matrais.

     

  • VANVES ENTERRE L’UN DES SIENS : JEAN GUITTON EX-ELU ET CITOYEN D’HONNEUR

    Sa famille, ses amis, ont accompagné hier après-midi à sa dernière demeure, au cimetière de Vanves, Jean Guitton,  membre du parti communiste pendant de nombreuses années, et Vanvéen de longue date. Il avait été conseiller municipal de Vanves de 1953 à 1959, puis réélu conseiller municipal en 1995 durant le mandat de Guy Janvier, maire de Vanves (1995-2001). Jean Guitton avait été fait  citoyen d'honneur de la ville de Vanves en 2003 par Bernard Gauducheau.

    Il avait entre autre connu la déportation en Allemagne, après avir été arrêté en Juillet 1944 alors qu’il s’était engagé dans la Résistance comme le rappelle Claudine Charfe en reprenant ses propose dans l'Humanité en mars 2002, au sujet des dédommagements promis par l'OIM : « J'ai été arrêté à Argentan, dans l'Orne, au cours d'une rafle, le 23 juillet 1944, avec cinq autres jeunes dont mon frère réfractaire au STO. La ferme fut encerclée par les soldats allemands accompagnés de chiens. La mitraillette sous le nez, ils nous demandèrent aimablement de les suivre. Nous avons, entre autres choses, passé l'hiver 44-45 à travailler dehors, par tous les temps, près de Duisburg sur les bords du Rhin, à construire une gare de triage, porter et installer les rails... avec presque rien à manger. Nous n'avons eu aucune indemnisation ». Guy Janvier l’avait fait entré dans son équipe en Juin 1995 et lui avait confié la délégation du Conseil de quartier du Parc. « Je me souviens qu’il avait animé le groupe de travail sur la rénovation du parc Frédéric Pic après la terrible tempête de 1999. Il aimé beaucoup venir dans les écoles pour parler des arbres » témoigne Guy Janvier