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  • VANVES ET LE SALON DE L’AGRICULTURE : OCCASION DE DE COUVRIR LA RICHESSE AGRICOLE FRANCILIENNE

    Pour les vanvéens qui ont envie d’en savoir plus sur cette  agriculture francilienne qui reste largement méconnue de ses habitants - Beaucoup n'ont pas conscience qu'elle est une composante essentielle du territoire régional car ce seul secteur économique occupe la moitié de la surface de l'ile de France – un vaste panorama sur « plus de 50 ans de productions agricoles franciliennes » a été réalisé par les équipes de la DRIEA (Direction Régional et Interdépartementale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt). 124 pages passionnantes avec  synthéses et de cartes dynamiques analysants ce que la Région Capitale produit et comment ces productions ont évolué sur plus de 50 ans, « car on ne peut pas comprendre le présent et construire le futur sans analyser les dynamiques qui se sont mises en place depuis les années 1950-1960 » expliquent ses auteurs qui insistent sur le fait que « Paris n'a pas grandi hors-sol : l'espace agricole francilien, ce sont ses racines qui n'ont pas disparu, et à l'heure du développement durable, elles sont indissociables de la métropole. L'agriculture francilienne peut pleinement contribuer à l'approvisionnement alimentaire du Grand Paris ; elle peut pleinement lui apporter un ancrage territorial solide, et par là même lui permettre de construire une identité forte »

    Ce  panorama insiste sur un élément essentiel : l'agriculture francilienne s'est développée au fil des siècles pour approvisionner Paris. Toutes ses spécificités, sa diversité viennent de là. Les circuits courts, elle connaît depuis très longtemps !  Mais à partir du XIXe siècle, et encore plus au XXe siècle, la concurrence extérieure s'est développée avec la révolution des transports, l'amélioration des moyens de transformation et de conservation et cela au moment même où la croissance urbaine engendrait des pressions fortes. Face à ces difficultés, les diverses filières agricoles de la région se sont adaptées différemment :  

    Les exploitations céréalières se sont pleinement intégrées dans des filières nationales très organisées. Elles peuvent vendre certains produits en circuits courts, mais c'est difficile pour leurs produits de base, qui demandent une transformation préalable. Certains exploitants choisissent d'être à la fois au champ, au moulin et au four ce qui demande beaucoup de savoir-faire différents et d'investissements. Pour autant, les exploitations céréalières de la région participent à l'approvisionnement de proximité : la filière blé qui contribue pleinement à l'alimentation en pain des Franciliens et a permis à  l’Ile de France d’être la première région productrice de farine en France. Ainsi le blé francilien participe à l'approvisionnement des moulins franciliens, qui eux-mêmes livrent une bonne partie de leur production aux artisans boulangers de la région.

    Les exploitations spécialisées en production de légumes ou de fruits pratiquent davantage la vente en circuits courts. Depuis les années 1960, ces exploitations subissent de plein fouet la concurrence et le dernier recensement de 2010 le confirme. Produire en Île-de-France a un coût. Le foncier est plus cher. La main d’œuvre est difficile à trouver pour des travaux pénibles et faiblement rémunérateurs. « L’Ile de France est le berceau de cette culture maraîchére. Si elle disparaît, c’est environ 200 emplois directs qui seront supprimés» explique Jean Claude Guehennec, Vice Président de l’Union des Producteurs de fruits et légumes franciliens

    Les élevages rencontrent aussi souvent des difficultés de transformation de leurs productions. Par exemple, que le producteur de viande utilise des circuits courts ou non, il a besoin d'un abattoir. Or, il ne reste que très peu d'abattoirs dans la région, ce qui, de fait, augmente les coûts de production. Tout cela doit être travaillé avec les organisations professionnelles et les chambres d’agriculture. Enfin, la logistique est complexe pour le secteur agricole aussi, compte tenu de l'engorgement des réseaux de transport. Aller vendre sur un marché forain parisien est particulièrement chronophage et augmente les coûts de distribution.

  • L’ILE DE FRANCE AU SALON DE L’AGRICULTURE DANS LE PAVILLON SUD A VANVES

    L’espace Ile de France au  Salon de l’agriculture qui ouvre ses portes aujourd’hui jusqu’au 6 Mars sera inauguré par Valérie Pécresse, président de la Région Capitale, ce matin à 10H. Il se trouve au premier étage Hall 7  (Allée H Stand 010) dans lequel sont menés des travaux important de génie civil sur son toit pour édifier ce centre de Congrès et sa grande salle de conférence d’un seul tenant de 5200 places au toit ouvré (Photo du projet du nouveau hall 7 par les architectes Valode et Pistre). 

    Pendant 9 jours, les professionnels viendront animer ses allées et montrer ce que notre région  a de plus savoureux grâce au CERVIA qui est un organisme associé de la Région Ile de France œuvrant pour le maintien de l’agriculture francilienne et soutient la pérennisation des entreprises alimentaires sur le territoire, en menant campagne sur le «mangeons local en Ile de France » qui est une démarche unique et d’ampleur.  Cette campagne fait écho au mot d’ordre  «Mangez français» de la FNSEA, le principal syndicat agricole, qui «se veut un remède à la situation des éleveurs et cultivateurs mal rétribués, acculés pour certains à la faillite et à la désespérance»

    Elle rassemble en Ile de France,  80 adhérents parmi les professionnels du secteur, dans un projet collectif de valorisation du territoire et de prise de parole commune. Ainsi les produits franciliens sont désormais identifiés par la marque «Mangeons Local en IDF» qui remplace «Saveurs Paris IDF» : 1000 produits et 72 gammes de fruits et légumes ont ainsi été identifiés.

    Dans ce stand, les visiteurs disposeront d’une table tactile pour se rassasier de connaissances, d’informations et de conseils notamment au travers d’une carte interactive présentant l’agriculture francilienne, les pratiques des professionnels.  Toutes les cultures céréalières, maraîchères présenteront leurs coulisses, leurs activités et leurs produits. Ils auront accès direct à des producteurs d’ici et à leurs produits, cidres, miel, huiles, bières, confitures, yaourts. Des chefs de Mangeons local «des produits d’ici, cuisinés ici» se relayeront chaque après midi aux fourneaux du pavillon IDF. Les Chambres d’Agriculture d’IDF seront présentes dans le pavillon de la Région avec  leur propre stand pour promouvoir les productions franciliennes et leurs actions à travers la nouvelle édition du Guide régional 2016 «Bienvenue à la Ferme».

    VIVES TENSIONS

    Ce salon ouvre à un moment de vive tension entre les agriculteurs et le gouvernement, et de déception des agriculteurs franciliens vis-à-vis de la nouvelle équipe régionale menée par Valérie Pécresse (LR).   Les dirigeants de la FNSEA ont prévus : «Il n'est pas question que le Salon ne se transforme une nouvelle fois en concours de beauté politique». Ils comptent  demander à tous les hommes et femmes politiques qui s'y aventureront de répondre précisément aux questions qui préoccupent le monde agricole. Et pas question d’être reçu sur le stand de la FNSEA s’ils n’ont pas répondu au questionnaire qu’ils leur auront remis afin d'éclaircir leurs positions sur l'avenir de l'agriculture française, pour les  préciser sur la politique agricole européenne.  Mais ils veulent aussi amener les visiteurs à s’intéresser à leurs problèmes, et pas seulement à cette plus grande ferme d’une semaine à Paris. C’est pourquoi il n’est pas question de susciter des mouvements de protestations, des manifestations, ni même de boycotter ce salon comme avaient été tenté de le faire les éleveurs qui viendront avec leurs animaux. « Il y a un sujet sur lequel on veut réagir, c’est à ce décalage entre ce qu’était l’agriculture et la nécessité pour nous de montrer une agriculture qui innove, qui est soutenable».

    DECEPTION ET AMERTUNE

    La FNSEA Ile de France a exprimé sa déception  et une grande amertume concernant le nouveau conseil régional : «C’est une déception par l’absence d’un élu régional agriculteur à la Vice-présidence en charge de l’agriculture et de la ruralité» a exprimé Damien Greffin, son président :« Un rattrapage s’avère donc rapidement indispensable pour faire reconnaître l’engagement du monde agricole au niveau régional » ajoute t-il en reconnaissant que les agriculteurs attendaient beaucoup des choix de la nouvelle gouvernance pour les dossiers agricoles. D’autant plus que leurs exploitations  connaissent de  grandes difficultés économiques... « On a tous des trésoreries hyper tendues. Cela sera compliqué si aucune économie n’a été faite les années antérieures, et ce n’est pas avec le plan annoncé le 3 septembre que l’on va sauver les exploitations en difficultés !».

    Pour ses agriculteurs,  « la fragilité économique actuelle ne doit surtout pas être accentuée par la pression administrative et normative, sans quoi, les dégâts risquent d’être dramatiques». Ils attendent beaucoup de la nouvelle présidente :  «J’espère qu’elle va porter haut et fort notre agriculture francilienne et nos productions. La région a aussi un rôle primordial à jouer sur la protection de nos espaces agricoles. Loin de moi l’idée de vouloir bloquer les projets de développement de l’Ile de France mais il faut trouver un équilibre entre développement et préservation de nos espaces. Enfin, j’espère que le budget alloué à l’agriculture sera conséquent et pourra nous apporter un vrai soutien»  indique Jean Claude Guehennec, Vice Président de l’Union des Producteurs de fruits et légumes franciliens.

  • DEUX CRECHES LES P’TITES CANAILLES A VANVES ? UN RISQUE DE CONFUSION EVITE !

    Une créche inter-entreprises dénommée « Les p’tites canailles devrait ouvrir prochainement au 6 avenue Pasteur, abritant anciennement les locaux du Centre de Ressources et d’Information de l’Enseignement Supérieur (CERIMES) comme l’indique une grande pancarte indique : « Ici ouverture prochaine – crèche inter-entreprises – Les petites canailles ».

    Gabriel Attal (PS), conseiller municipal s’est inquiété de la confusion qu’elle pourrait créer avec la crèche parentale « Les p’tites canailles » située au 91 rue de l’Avenir qui a l’antériorité. D’autant plus que ces structures privées existantes à Issy-les-Moulineaux, Neuilly-sur-Seine, Vincennes ou encore Ivry portant toutes le nom de la société complétée du nom de la commune. « Nous pouvons lire sur le site Internet de cette structure qu’en septembre 2016 « Les Petites Canailles Vanves » accueillera 54 berceaux et disposera d’une surface de 473 m² et de 65 m² de jardin. Bien qu’il s’agisse d’un bâtiment, d’un projet et d’une société privés nous souhaiterions pouvoir avoir quelques renseignements : Quelles sont les entreprises Vanvéennes parties prenantes de cette future structure ? Des travaux sont-ils prévus et de quel ordre ? Savez-vous d’ores et déjà quel sera son nombre de places par tranche d’âge ? Des places seront-elles ouvertes aux Vanvéens comme cela est le cas aujourd’hui dans des crèches inter-entreprises d’Issy-les-Moulineaux pour des Isséens ? »

    « Concernant leur dénomination, ils sont prêts à trouver un nom différent pour éviter toute confusion avec la crèche parentale » a rassuré Xavière Martin, maire adjoint qui a apportée des précisions : « L’entreprise les Petites Canailles nous a fait part de son projet d’implanter une crèche interentreprises de 54 berceaux dans un local qu’elle va réhabiliter dans sa totalité. Cette crèche fonctionnera en trois unités d’âge homogènes de 18 places chacune. Le bail a été signé aujourd’hui (10 Février), le dossier de dépôt de déclaration préalable de travaux est en cours d’élaboration et le dossier de demande de subvention est en cours d’étude par la CAF. Cette société va réhabiliter et aménager les locaux dans le respect de l’environnement et la prise en compte du développement durable, sans modifier la façade sur rue. L’ouverture est prévue en septembre 2016. Cette entreprise démarche actuellement des entreprises vanvéennes pour vendre des berceaux. Elle utilise également le réseau dont elle fait partie pour commercialiser ces places ».

    Rappelons que cette crèche parentale a ouvert ses portes le 1er août 1990. A l’époque elle était installée au fond d’un jardin pavillonnaire de la rue Solférino avant de s’établir rue de l’avenir. Pour y être admis, chaque famille doit résider bien évidemment dans la commune, s’investir dans l’association car les parents la gèrent de façon autonome, adhérer au projet pédagogique.Et chacun a une tâche à accomplir pour la bonne marche de la crèche (la confection des repas pour les enfants et l'équipe, la lessive). Ainsi ils assument, de manière équitable et bénévole, le partage des tâches (1/2 journée de présence à la crèche) et des responsabilités d'organisation (rendre les comptes aux partenaires) et d'animation.