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  • VANVES ET LES REGIONALES : LE DEBAT SUR UNE LISTE D’UNION UMP/UDI OU NON N’EST PAS VERITABLEMENT TRANCHE

    A Vanves, nos élus suivent de très prés la pré-campagne des élections régionales prévues à la mi-décembr, car ils sont plus impliqués qu’on ne le pense. Le débat actuellement est de savoir si UMP et UDI feront liste commune ou non, Valérié Pécresse Chef de file de l’UMP faisant pression sur Chantal Jouanno tête de liste UDI, pour faire une liste d’union UMP/UDI dés le 1er tour. Un écho politique paru sur le site internet de Paris Match, dont l’auteur est un journaliste vanvéen, Bruno Jeudy, laissait entendre dés Mercredi dernier que cette union dés le 1er tour était acté

    Il est vrai que la candidature de Claude Bartolone (PS)  aurait changé la donne, mais les avis sont très partagés sur la stratégie à adopter, selon le journal Le Monde de Mercredi sour (daté du 21 Mai) :  Il est ainsi à  l’UDI entre un JC Lagarde, président de l’UDI qui considére que « face à Bartolone la question de l’Union se pose dés le 1er tour », et un L.Lafon, président du groupe UDI  qui explique que  « L’élection régionale est une élection particulière avec un mode de scrutin à la proportionnelle et une élection à deux tours qui ne se gagne pas au 1er tour mais au second. Il ne faut pas se tromper de stratégie.  En 2004 et en 2010, lorsqu’on regarde la façon dont la gauche a gagnée ces élections, tout s’est joué non pas au 1er tour, mais dans les 48H qui l’ont suivi, durant lesquels s’est crée une dynamique de rassemblement avec la fusion des listes. C’est à cela que nous devons parvenir et ce sur quoi nous oeuvrons. J’ai le souvenir des élections de 2010 où nous étions parti uni, et finalement le thème de l’union était le seul élément de langage que nous avons eu tout au long de cette campagne. Or sans une élection régionale, cette thématique doit apparaître au second tour, d’où la nécessité d’avoir ces deux listes » .

    Il en est de même  l’UMP entre V.Pécresse qui annonce travailler avec Chantal Jouanno à une liste d’Union, et les deux présidents des CD 92 et 78, P. Devedjian et P.Bédier. Le premier n’est pas sûr de son utilité dés le 1er tour « l’UDI peut ratisser plus large en étant autonome au 1er tour » expliquait il au Monde qui indiquait que le président du Conseil Départemental des Hauts de Seine milite et agit pour faire désigner Jean Didier Berger comme tête de la liste du 92  car « il incarne le renouvellement » . Pour le second, dans le cas d’une union « cela nous obligerait de courir vers l’extrême droite au secours tour. Ce qui permettrait à Bartolone de mobiliser contre nous ». A ses yeux, « faire une liste unique avec le centre, est un piége dans lequel la gauche tente de nous faire tomber »

  • INAUGURATION DE L'AVENUE JACQUES JEZEQUEL A VANVES : DU PETIT SENTIER A L’AVENUE, DU PASSAGE A NIVEAU AU PONT GARE

    L’inauguration de l'avenue Jacques Jézequel donne l’occasion de rappeler quelques souvenirs et événements qui ont touché cette voie qui méne à la gare, site central de ce quartier de Vanves, qui était voilà plus de 130 ans, un petit sentier  

    Cette gare SNCF Vanves-Malakoff  a été aménagée entre 1982 et 1883, bien après la construction de cette ligne entre 1837 et 1839, après de multiples demandes de la municipalité en 1848, puis en 1871 et en 1881 avec moultes pétitions des vanvéens. Inaugurée le 1er Février 1883, c’était une petite gare avec deux voies. « On y accédait par un petit escalier en bois, après avoir emprunté un sentier qui la reliait à la rue de Paris » indiquait Frédéric Pic, maire de Vanves entre 1919 et 1934. Ce sentier qui était à l’emplacement de la rue Jacques Jézequel actuelle, fut agrandi au fil du temps pour devenir une avenue, du Progrés dans un premier temps, puis Aristide Duru pour rendre hommage au maire qui administra Vanves pendant la grande guerre. Mais elle butait toujours sur ce passage niveau - Il y en avait 5 à Vanves -  qui a souvent défrayé la chronique à cause de ses vanvéens imprudents qui ont été happé ou écrasé par un train. Il était gardé de jour mais n’était surveillé la nuit que par deux gardes qui obstruaient le passage par des chaînes entre 2H30 et 4H30 du matin. Mais à cette époque, peu de trains passaient la nuit, seulement un train postal qui venait de Chartes.  Les conseils municipaux de Vanves s’en sont fait souvent l’écho par des vœux ou des pétitions à la suite d’accidents dramatiques,   pour obtenir justement un pont à l’emplacement du passage à niveau.  Et ce fut un pont gare, un édifice qui apparaissait ambitieux à l’époque, qui a été construit en 1934 par l’architecte Jean Philippot. Il permettait vraiment de créer un véritable axe entre Vanves et Malakoff qui passait sous la voie ferrée. Et c'est toujours le cas. 

  • VANVES ET LA METROPOLE DU GRAND PARIS : DES PERIMETRES « A LA HUSSARDE » POUR DES TERRITOIRES COMME GPSO

    Le maire de VanVes comme ses collègues a particulièrement été étonné, mardi matin, à l’occasion du Conseil des Elus de la Mission de Préfiguration de la MGP (Métropole du Grand Paris) de la façon d’agir du Préfet de Région.  Jean François Carenco a présenté, alors que ce n’était pas à l’ordre du jour,  en fin de réunion, en 5 minutes, chrono en main,  la dernière phase de concertation sur les futurs périmètres des territoires (communautés d’agglomérations actuelles)  qui doivent constituer la MGP, avec remise de plusieurs cartes. « On ne peut pas dire que le débat se soit instauré. Les délais sont très courts, 15 jours, et l’Etat prendra sa décision d’ici le 14 Juillet. Ce qui ne va pas favoriser le dialogue » constatait un de ses collègues, Laurent Lafon qui siége au Conseil Régional avec lui et préside le groupe UDI.

    Quatre cartes ont été présentés dont deux sont vraiment contrastées : « petits périmètre (A) avec hors Paris,  12 territoires entre 270 000 et 570 000 habitants, regroupant entre 7 et 19 Communes qui suppose l’introduction d’une large souplesse dans l’application du seuil démographique fixé par la loi MATPAM, GPSO restant tel quel ; et   « grand périmétre » ( B) avec hors Paris, 7 territoires entre 440 000 et 1 million d’habitants entraînant la fusions des grands EPCI existants. GPSO serait ainsi élargie en englobant toutes les communautés d'agglomérations existants dans le sud des Hauts de Seine, soit 20 communes, comme l’avait préconisé voilà prés de 15 ans le maire de Sceaux actuel, Philippe Laurent, mais sans être entendu, puisque les « grands » maires avaient préféré constituer chacun, une interco politique pour renforcer leur fief  avec les Hauts de Biévre (P.Devedjian), Arc Seine  (André Santini) et Boulogne-Sévres (Jean Pierre Fourcade)… Les autres cartes dénommées « variantes » ne concernent que les communes de l’Est patrisien.   

    Il traduit finalement le débat qui s’est instauré entre les maires sur la notion de territoire d’influence qui l’a emporté parfois sur celle de territoire de projet, avec l’idée qu’il faut « peser face à Paris » ou agréger plusieurs dynamiques de projets, grâce à la création de très grands territoires (jusqu’à 1 million d’habitants ou regroupant plus de 20 communes). A contrario, la crainte de l’éloignement vis-à-vis des citoyens a aussi été fortement exprimé par un grand nombre de maire, s’accompagnant d’une volonté de créer des territoires autour de 300 à 400 000 habitants, mieux adaptés à l’exercice des compétences de proximité, surtout dans les secteurs dépourvues de toute culture intercommunale. Et qu’il va falloir trancher d’ici 15 jours. C’est peut être la raison pour laquelle les maires de GPSO ont pensé à la solution de fusion de leurs 8 communes grâce à la loi Pélissard et sa « commune nouvelle », à la condition de pouvoir la modifier, afin de préserver leur interco et leur territoire.