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  • UN CONSEIL MUNICIPAL « DE CROISIERE » A VANVES QUI REND HOMMAGE A UNE REPUBLICAINE

    Avec ses 19 délibérations qui ont été examinées en moins d’une heure et demi si l’on compte le vœu de Boris Amoroz (FG/PC) sur la suppression du guichet Réservations grandes lignes de la gare SNCF de Vanves Malakoff, les deux questions de Jean Cyril Legoff  - sur le stationnement payant de la rue JB Potin avec les deux brocantes d’Issy et de Vanves, et sur le projet de fusion des communes de GPSO – Bernard Gauducheau a rassuré une assistance venue très nombreuse, sur la réalité des travaux du Conseil Municipal : « Ce conseil est très succint, ce qui n’est pas l’habitude, car il examine des dossiers plus important qui suscitent des débats ». Il est vrai  que l’événement de la soirée de ce mercredi 27 Mai 2015 était l’hommage rendu par le conseil municipal à Isabelle Debré, 20 ans après son élection dans cette assemblée délibérative qu’elle quitte pour raison de cumul de mandat après son élection au Conseil Départemental des Hauts de Seine. Elle a démissionné le 16 Avril dernier dans le délai d’un mois qui est imparti dans le cas de cumul de mandat  en étant remplacé par le suivant non élu de la liste présentée par la majorité municipale en Mars 2014 : Anne Marie Souby, ex-employé municipale qui avait fêté sa retraite voilà 5 ans presque jour pour jour dans cette salle Henri Darien.

    Bernard Gauducheau avait tenu à organiser cette cérémonie, « ce moment solennel », comme il l’a expliqué : « Quelle que soit la personne, lorsqu’on quitte cette assemblée où l’on a siégé, on ne part pas sans que cela laisse des traces. Car il y a plusieurs aspects à l’engagement politique, la capacité à entreprendre, à se consacrer aux autres, la volonté de servir, d’être utile, de donner un sens à notre existence. Et cet engagement local est bénévole. C’est une forme de sacrifice » a t-il expliqué en rappelant ce rôle majeur. « Avec Isabelle Debré, les années ont passées, 20 ans d’intérêt commun, 20 ans de vie commune avec des réunions, des contacts permanents, des moments de combats et d’actions politiques. Si on a pu faire ce qu’il fallait pour réussir, c’est qu’on servait pour l’intérêt général en dépassant les intérêts particuliers. Si notre ville est ce qu’elle est, c’est que nous avons eu la capacité à agir ensemble » a-t-il conclu en lui remettant la médaille d’or de la ville de Vanves.

    Bertrand Voisine, 1er Maire Adjoint, et président du groupe UMP a rappelé, juste avant le maire, ses 20 ans passée au Conseil municipal de Vanves à quelques jours prés puisqu’elle a été élu le 18 Juin 1995, comme conseillère municipale d’opposition. Un bon apprentissage de la « chose politique » en suivant cette régle de votre beaupére : « Pour réussir en politique, il faut trois choses : du terrain, du terrain, du terrain… ». Mais aussi son évolution politique qui l’a portée jusqu’à la Vice Présidence du Sénat, la vice présidente du Conseil départementale des Hauts de seine… « C’est le premier conseil municipal où vous n’avez pas siégé, alors que vous y aviez toujours siégé au cours de ses 20 ans avec cœur et bienveillance, avec toujours le souci de valoriser le travail des élus UMP, accordant de l’écoute et du respect à chacun ».

    La séquence émotion était enclenchée dans cet hommage avec quelques yeux humides jusqu’à l’opposition lorsque Anne Laure Mondon (PS) a saluée « ses qualités humaines, les échanges constructifs que nous avons eu entre nous. Je pense que vous êtes une vraie répubiicaine ». Isabelle Debré, avec un trait d’humour, a donné son impression : « J’ai l’impression que l’on me remet la médaille du mérite. Je suis très émue et heureuse d’avoir ce nouveau mandat. Je dis aux jeunes pousses politiques que la vie publique est passionnante, que mon adage est « servir et ne pas se servir ». Elle les a rassurée en indiquant qu’elle resterait le chef de l’éuipe de l’UMP à Vanves et dans la circonscription, en rendant hommage à ses proches, sa famille très émue. Cette cérémonie s’est terminée autour d’un pot avec photos, remise d’un livre d’or signée par de nombreux militants et élus UMP. C’est une page importante  qui tourne aujourd’hui pour elle, mais aussi pour d’autres, sur laquelle le Blog aura l’occasion de revenir à travers quelques témoignages sur ses 20 ans qui nous sépare d'un certain 18 Juin 1995   

  • OBSEQUES D’ARMAND DUMAS DIT "TITI", LE GARDIEN DU STADE

    Les obséques d’Armand Dumas dit « Titi » pour beaucoup de Vanvéens, ont lieu ce matin à 10H à l’église Saint Remy. Beaucoup de ses amis et de ses anciens collègues de travail devraient assister à cette cérémonie autour de ses 2 fréres et de ses 2 sœurs qui se sont bien occupés de lui, même s’il aimait sa solitude et sa tranquillité. Quelques uns du « Cru 46 » devraient être présent, ces vanvéens âgés de 69 ans, qui ont tous fait ensemble, comme lui, la communale à l’école du Centre, les Dingreville, Grivillers, Mury, Roche (Bernard), Sauvin,  Thoumieux… Comme le blog l’a déjà écris, c’était un personnage atypique du personnel communal qui a fait tout sa carrière au service des Sports de la ville de Vanves et au PMS André Roche  comme gardien. Il a même fait parti de l’équipe de football des employés communaux à une certaine époque.  Il était  un membre assidu du club des Boules Lyonnaises du Stade de Vanves.

  • VANVES ET LE PROJET DU GRAND PARIS EXPRESS : UNE REUNION POUR RASSURER LES RIVERAINS ET LES PROPRIETAIRES... DU TRIANGLE D'OR

    Beaucoup de Vanvéens s’étaient déplacés Mardi soir dans le préau de l’école Larmeroux presque plein à craquer pour cette réunion publique sur GPE (Grand Paris Express) et le projet de la gare Fort d’Issy/Vanves/Clamart. « Je tenais beaucoup à cette réunion pour informer et se concerter comme c’est le cas pour tous les projets majeurs de la ville. L’ironie de l’histoire fait que cette gare n’était pas prévue au départ » a-t-il indiqué sans s’étendre sur sa mobilisation tant vis-à-vis de la SGP (société du Grand Paris) et des maires des villes concernées pour y arriver. Même des responsables de la SGP ont reconnu qu’ils n’avaient pas vu tout de suite l’importance de cette gare au carrefour de 4 villes, à côté d’un nouveau cyber éco-quartier (Le Fort d’Issy), en correspondance avec la ligne Montparnasse (ligne L du Transilien). D’autant plus que la plupart des gares de cette ligne 15 Sud entre Pont de Sévres et Noisy Champ, sont en correspondance avec  d’autres lignes. « Le lancement de ce métro du Grand Paris a demandé beaucoup de temps. 15 000 franciliens ont dialogué et ont été consulté pour choisir entre 2 projets et ont (finalement) demandé leur fusion. On a aboutit à ce métro de 200 Km avec ses 68 gares autour de Paris et qui a exactement la longueur du métro parisien. On aura un peu de retard parce qu’il  y a des problèmes de terrains ! » a reconnu André Santini qui était présent avec Jean Didier Berger maire de Clamart, Isabelle Debré Vice présidente du Sénat et du Conseil Départementale où elle est chargée des transports

    Les participants ont eu le droit à la même présentation du projet GPE, de la gare et de son chantier qui a été faite devant le Conseil Municipal du 25 Mars 2015 par Mme Rivière et M.Huet et sur lequel nous ne reviendrons pas (Cf l’article du Blog à la date du 27 Mars 2015). Elle a suscitée de nombreuses questions sur plusieurs thèmes : L’intermodalité c'est-à-dire l’accés à d’autres modes de transports à partir de cette gare : Transilien – dont le nombre ne sera pas augmenté contrairement à ce que croyait un riverain de la ligne en craignant plus de nuisances, mais un responsable de la SNCF a indiqué qu’elle travaille à des arrêts de trains supplémentaires – Vélib, Auto Lib ‘, prises de recharge pour les véhicules électriques…. Une riveraine a demandé comment ce projet pouvait être écolo-compatible avec la COP 21 grâce à la plantation d’arbres, une végétalisation de ce quartier. Une autre proche du Fort d’Issy a demandé si les riverains ne pourraient pas bénéficier de réduction de tarif pour le stationnement payant durant les travaux, ayant déjà été échaudé par le chantier du quartier du Fort d’Issy. Une troisième a demandé d’en profiter pour aménager une piste cyclable sur le talus le long de la voie ferrée (inscrit dans le programme des Verts de Vanves aux dernières municipales).  « Les expropriations pour quoi faire ? »  a demandé la voisine d’une habitation qui doit être exproprié en s’interrogeant ce qu’ils vont devenir  – « Ils serviront au début pour le centre de vie du chantier et à terme pour aménager les accès à la gare. Les murs entre les voies et les pavillons seront conservés ». Un résident du quartier s’est inquiété de savoir s’il y aura un accès directe justement avec la rue du Clos Montholon.

    Mais l’un des maires présents a été mis sur la sellette notamment par quelques clamartois qui avaient fait le déplacement et ont suscité quelques questions par rapport à son projet immobilier de la gare, avec des vanvéens, notamment ceux qui habitent au Clos Montholon et ont l’habitude de faire leurs course à Clamart grâce à ce fameux  tunnel qui reliait la rue du Clos Montholon à la place de la gare Transilien Clamart  : « Pourquoi l’avoir fermé  et supprimé très rapidement ? Les personnes âgées et celles à mobilité réduite sont obligées d’emprunter les escaliers de la gare qui ne sont pas appropriées et dangereuses » ont-ils demandé. « les quartiers autour de cette gare, doivent évoluer. Nous avons une parcelle qui appartient à RFF qui était polluée et sur laquelle il y avait un parking. Nous avons proposé un projet immobilier pour répondre à la crise du logement, avec des commerces, des équipements,  du stationnement » a indiqué le maire de Clamart en démentant de fausses informations faisant état de 600 logements – ce sera 300 à 350 ! – suscitant quelques réactions du genre « taratata ! » - «  Nous avons travaillé pour qu’il soit lancé avant les travaux de la SGP. Il fallait engager une procédure juridique de désaffection et de classement en fermant cet espace  public qui n’était pas aux normes pour les PMR. Et ces personnes peuvent passer par le pont ». Ce qui a suscité d’autres réactions dans le public plus houleuse surtout après une attaque personnelle vraiment déplacée contre l'une des intervenantes(l'épouse de l'ex-maire de Clamart ?). «  Nous travaillons à une solution avec la SNCF et le STIF » a-t-il indiqué sans laisser entendre que l’une des solutions envisagées est la création d’une passerelle au dessus des voies SNCF et du chantier. « Nous avons travaillé avec la SNCF sur sa gare. Et nous allons la reconstruire, pour qu’elle soit en parfaite accessibilité de tous les côtés avec ascenseur et escalier mécanique » a-t-il précisé en ne cachant pas que « nous allons tous souffrir dans notre façon d’accéder (à la gare ) pendant le chantier.  Mais qu’est-ce qui est dans la balance ? Le désagrément temporal ou l’intérêt général ? » s’est il interrogé. « Et on ne va pas attendre 2022 pour trouver une solution » a ajouté Bernard Gauducheau.      

    Une riveraine s’est plainte d’être harcelé par des promoteurs immobiliers, a reçu une réponse du maire de Vanves lors de la deuxiéme partie de cette réunion, les représentants de la SGP, de Clamart étant partis, qui s’est déroulée entre vanvéens et surtout habitants de cette pointe vanvéenne du Clos Montholon (rue du Cos Montholon, avenue du Général de Gaulle et Avenue de la Paix) dénommé par le maire, le "triangle d'or" de Vanves.  Le cabinet Codra a présenté les nouvelles préconisations très techniques  et très mesurées du PLU qui vont régir ce secteur,  en prévision de l’évolution de ce quartier avec l’arrivée de ce réseau de transport structurant, afin de ne pas dénaturer ce qui en fait l’originalité. « Beaucoup d’entre vous sont démarchés par des promoteurs. On n’est pas dupe. La plupart d’entre vous, sont assis sur un tas d’or. Vous allez faire des envieux » leur a expliqué le maire de Vanves qui est à la croisée des chemins comme il le leur a expliqué : « Mon intérêt est tant que vous êtes chez vous, personne ne vienne vous embêter. Mais si un jour, vous décidez de vendre, mon objectif n’est pas de vous spolier, ni empêcher votre projet. Mais nous devons canaliser l’effet d’aubaine, en ne laissant pas faire n’importe quoi. Le Maire ne bétonne pas contrairement à ce que pensent beaucoup, mais ce sont plutôt les propriétaires qui vendent qui bétonnent » a déclaré le maire pour expliquer sa démarche et défendre finalement ce secteur résidentiel de Vanves : « Il ne s’agit de ne pas faire tout et n’importe quoi. Mais vous rassurer. En mettant un cadre où tout le monde s’y retrouvera »