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  • VANVES A TROUVE UNE REPONSE A LA CRAINTE D’UNE DESERTIFICATION MEDICALE

    L’ouverture d’un cabinet médical au 38/42 rue Marcheron au printemps dernier inauguré le 20 Novembre dernier, avec 5 professionnels de santé (  3 généralistes, 1 allergologue, 1 ostéopathe),  un médecin hospitalier interne des hôpitaux et 3 infirmiers assurant tous types de soins à domicile,  est une excellente chose pour Vanves dans un contexte inquiétant de désert médical qui ne touche pas seulement les zones rurales mais aussi l’Ile de France et plus particulièrement des départements de la proche Couronne dont les Hauts de Seine. Le Conseil de l’ordre des médecins s’était alarmé, en Juin dernier, que notre région devienne le premier désert médical de France avec une hémorragie de généralistes : - 5,6% de généralistes depuis 2007 alors que la population francilienne a augmenté de 4%.

    4 Départements connaissent ainsi  la plus faible densité de généralistes dans l’hexagone dont deux dans le périmètre du Grand Paris : 62 pour 100 000 habitants dans les Hauts de Seine et 58 en Seine Saint Denis, 61 dans l’Essonne et la Seine et Marne. « On savait que les banlieues modestes étaient en tension, mais un département comme les Hauts de Seine. Le départ massif en retraite et le prix dissuasif du foncier sont une raison » explique t-on chez à l’URPS Médecins Libéraux. « Ainsi cette hémorragie est principalement dû à un problème générationnel du non remplacement de la génération du baby boom qui touche autant la Seine et Marne que Paris. Mais même des territoires qui paraissaient bien pourvus voilà 5 ans, sont touchés, car s‘il y a un cabinet de groupes avec 6 médecins dont 4 partent à la retraite, s’ils n’ont pas de remplaçants, le cabinet ferme, ce qui créé un déséquilibre rapide et brutal. Même si on a augmenté le numérus clausus, c’est très juste pour remplacer les médecins qui s’en vont ! ».

    Une étude sur « la démographie médicale à l’horizon 2030, nouvelles projections nationales et régionales » du ministère de la Santé estimait qu’entre 2006 et 2030, le nombre de médecins en Ile de France tout mode d’exercice confondus diminuerait de 20%, et la densité de médecins pour 100 000 habitants chuterait de 26%. Des chiffres importants semblables à ceux de la région PACA.  « Il y a un vrai problème de succession des médecins libéraux, mais aussi un problème posé par le foncier : Les médecins ne peuvent pas jouer sur les tarifs conventionnés et ne peuvent pas les augmenter, alors que les charges et surtout les loyers augmentent. Ce qui est vraiment un problème pour les jeunes médecins qui s’installent. C’est pourquoi l’URPS Médecins travaille beaucoup avec les collectivités locales pour développer des actions et essayer de trouver des solutions pour de garder une offre de soins de proximité sur leur territoire »Sylvie Courboulay d’URPS médecins.

    Les professionnels de la santé ont commencé depuis quelques années à réagir avec notamment l’ARS (Agence Régionale de Santé). Cette dernière a signé des partenariats contractuels avec l’URPS Medecins Libéraux d’Ile de France sous la forme de contrats pluri-annuels d’objectifs et de moyens (CPOM) pour engager plusieurs actions communes en faveur de l’installation et de l’exercice de professionnels de santé en Ile de France, qui viennent d’être renouvelé pour 2014-16, en collaboration avec les communes. L’une de ses actions consistait à réaliser des diagnostics de soins qui ont permis de recenser à partir de 25 000 professionnels de santé en exercice en IDF, 1080 cabinets de groupes avec au moins 3 professionnels de santé dont un médecin  correspondant à un effectif total de 7000 professionnels de santé. La plupart ont été créé dans les années 80 et regroupe une moyenne de 7 professionnels de santé. Il apparaîssait que 30% des médecins en exercice dans ces groupes avaient plus de 60 ans et que 80% de ces cabinets s’estimaient fragilisés à 3 ans à cause d’un non renouvellement de leur effectif et une augmentation des charges.  C’est pourquoi, l’ouverture de ce cabinet médical est rassurant pour Vanves. Et que l’action entrepris par l’ARS avec URPS Médecins Libéraux commence à donner des résultats dans notre régon.

    Ils ont ainsi permis de mettre en place des permanences d’aides à l’installation (419 professionnels ont été ainsi reçus dont 44% de médecins et 31% d‘infirmiers) dans les 8 Départements (notamment Paris, le 93 et la Seine et Marne) permettant d’aboutir à un taux d’installation de 72% en 3 ans. Ils ont permis surtout de développer des actions  en directions des collectivités locales dont ces diagnostics de l’offre avec des résultats sont présentés aux maires, puis aux élus et aux professionnels de santé de la commune de façon à partager le diagnostic et de commencer à travailler ensemble, en regroupant des professionnels de santé dans un cabinet,  en faisant venir des spécialistes ou de jeunes médecins. « L’objectif n’est pas de dire que l’on va créer une maison de santé et de faire venir des jeunes, car il faut tenir compte du tissu médical existant. On ne va pas ouvrir une Maison de Santé à côté d’un médecin ou d’un cabinet de 3 médecins, mais plutôt d’en regrouper au sein d’un cabinet ou faire venir d’autres professionnels pour compléter l’équipe du cabinet » explique t-elle.

  • PARC MUNICIPAL DE VANVES DE VANVES : LE CHANTIER DE LA TRIBUNE SE PREPARE TOUT EN RECHERCHANT LA PELOUSE SYNTHETIQUE IDOINE

    Les faits sont en train de donner raison à Yves Saccard qui expliquait voilà quelques années, qu’à partir du moment où on aménagerait en synthétique, le terrain annexe de football,  il faudrait inévitablement le prévoir, dans la foulée, pour le terrain d’honneur, alors qu’il aurait fallu faire l’inverse pour garder le plus longtemps possible la polyvalence du terrain annexe. Mais comme le service des sports avait acheté, très cher, une superbe tondeuse presque « high tech », mais pas encore avec pilotage automatique, il fallait la rentabiliser et surtout l’amortir. Et les anciens dirigeants du football aujourd’hui disparus, pensaient la même chose.

    Et c’est ce qui se déroule actuellement avec le projet de rénovation des tribunes du PMS André Roche. Car si un tel chantier devrait être mené, il était inévitable de l’accompagner de l’aménagement en synthétique du terrain de football d’honneur. D’autant plus qu’avec l’hiver, ou après même, il devient un véritable champ de patates. Mais ce qui retenait nos élus, en était les conséquences pour l’athlétisme  dont les dirigeants s’étaient inquiétés. Ils expliquaient que c’en serait fini de l’athlétisme à Vanves, de certaines disciplines comme le javelot et le lancé de poids, ou même le saut à la perche qui, au demeurant, comptent peu d’adeptes dans cette section où la grande majorité des athlètes privilégie la course à pied. C’est pourquoi Maxime Gagliardi, maire adjoint aux sports devait faire son marché au salon des maires et des collectivités locales où il a passé la journée d’hier, avec le directeur des sports, pour trouver la pelouse synthétique miracle qui permette de pratiquer ses deux sports

    Pour la rénovation des tribunes qui datent de 1951, soit 10 ans après la création du PMS (Parc des Municipal des Sports) baptisé André Roche durant l’été 1981, des études ont été menées par le service des Sports en 2005 puis en 2012, qui ont abouti à la proposition d’une reconstruction totale, avec désignation d’un maître d’oeuvre en 2014 qui a menée la phase d’APS (Avant Projet Sommaire) pour une opération de restructuration de l’existant avec extension jusqu’à la loge et les bureaux actuels du Football et de l’athlétisme d’un côté, et à l’emplacement de la bute de l’autre côté. Ainsi cet édifice en béton constitué de gradins de 300 places et de blocs sanitaires et vestiaires avec locaux de rangement ne répondait plus aux besoins, et ne permettait pas d’accueillir les équipes  dans des conditions de confort et de sécurité satisfaisante.C’est pourquoi la Municipalité a décidé de la remplacer  par un nouvel ouvrage plus conséquent. Il a fait l’objet de plusieurs réunions avec les responsables des sections concernées, tout au moins 2 à 3 depuis la Rentrée. « C’est un projet fantastique » reconnait Jean Claude Vignal, président de la section Football qui donnait l’exemple de dimanche dernier où le nombre de vestiaires étaient insuffisants : « On avait 6 arbitres qui bloquaient un vestiaire sur 4 et 6 équipes qui ont jouées. Heureusement qu’il n’y avait pas de basket"

    La nouvelle tribune, dans son aspect global conservera son emplacement actuelle avec réutilisation de la structure actuelle, avec 300 places dont certaines, pour PMR (Personnes à Mobilité Réduite). Avec ses deux extensions à 3 demi niveaux, devraient être accueillir 9 vestiaires (4 pour le football, 2 pour l’athlétisme, 1 pour les arbitres) avec des placards pour le rangement du matériel des clubs et du service des sports, le long d’une longue circulation crée dans le passage arrière, avec un local dédié au matériel d’entretien du bâtiment, le tout,  en demi sous sol. Celui-ci desservira 4 vestiaires sous la tribune, et plus loin,  le vestiaire arbitre avec accès  direct au stade et 2 autres vestiaires dans l’extension  à la place de la butte en terre. Un club House est prévu entre la Tribune et l’entrée du PMS, avec un hall commun d’accueil,  un espace convivialité pour les équipes après les matchs ou organiser des événements, une salle musculation  avec un local anti-dopage en rez de chaussée. Le hall commun est prolongé par une mezzanine en demi niveau, au dessus de la salle de musculation,  accueillant une salle de réunion de 40 m2 et 3 bureaux  de 10 m2 chacun, pour les clubs de football et d’athlétisme qui devraient s’ouvrir sur une loge d’honneur.

    Ces bâtiments seront de type BBC (Bâtiment Basse Consommation) bien sûr et devraient privilégier une ossature en bois qui prolongera le rythme de la tribune existante en venant l’envelopper. Une toiture végétalisée est prévue sur l’extension à l’emplacement des talus existants. Le coût de l’opération se monte à 1,2 M€. Le calendrier a été arrêté pour que le chantier se déroule sur une saison de Septembre 2015 à la Rentrée 2016, car, toute la partie côté tribune sera neutralisée. Des algecos seront installés en face, à la place de la benne,  pour accueillir des vestiaires provisoires, une buvette, des bureaux.

    Ce projet qui avait été rêvé par certains prédécesseurs de Bernard Gauducheau lorsque les premiers travaux de restructuration de ce PMS avaient été entrepris, est en train de prendre forme. Dans l’un de ses projets, il était même prévu un logement pour un gardien, au dessus de la loge, au lieu qu’il soit hébergé à la Piscine Municipale, comme c’est le cas actuellement après la transformation de l’ancien pavillon du gardien d’astreinte en bureaux pour le Stade de Vanves, du côté du pavillon des sports. 

  • RETOUR SUR LE DERNIER CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : DES COMPTEURS AUX NAGEURS

    L’accélération importante de l’actualité locale et régionale en cette seconde quinzaine de Novembre 2014 a empêché de faire un coup de projection sur deux délibérations importantes du dernier conseil municipal  du 12 Novembre dernier

    COMPTEURS COMMUNICANTS GAZ DE GrDF : Un projet d’efficacité énergétique !

    Des concentrateurs seront hébérgés sur des toits d’immeubles de la commune à partir du second semestre 2015 dans le cadre d’installation chez les particuliers de compteurs communicants gaz de GrDF. L’objectif est double : Améliorer la qualité de la facturation (sur index réel)  grâce au télérelevage  et développer la maîtrise de l’énergie par la mise à disposition plus fréquente de données de consommation. C’est pourquoi, il est nécessaire d’installer des concentrateurs sur les toits d’immeuble (15 000 au total en France)  afin de mettre en place le système de communication qu permettra la généralisation de ces compteurs de gaz dits intelligents comportant un module radio  (11 millions doivent être remplacés)  et de se passer du « relevé à pied » comme on dit dans le jargon GDF. C’est pourquoi GrDF a sollicitée la ville de Vanves comme ses autres consoeurs pour signer une convention de partenariat en vue de faciliter l’accueil sur son territoire des équipements techniques nécessaires au déploiement de ce « projet d’efficacité énergétique » qui s’inscrit dans la loi sur la transition énergétique comme l’a rappelé Jean Cyril Le Goff (PS) à l’intention sa collègue écologiste Lucile Schmid. Mais elle n’était pas la seule à être monté au créneau  

    « L'installation des compteurs dits « intelligents » GazPAR que GrDF veut imposer à tous ses abonnées, sans avoir demandé leur avis ni obtenu leur assentiment, constitue une grave atteinte à leur liberté de choix.'intégrité et la confidentialité des données personnelles est en effet mise en question. D'une part il a été clairement démontré, notamment par des hackers, que ces compteurs et leurs transmissions sont piratables et les données nullement protégées. D'autre part les données récupérées seront utilisées par les grands groupes pour mieux encadrer, contrôler et suivre leur clientèle. Il est par exemple montré que les capteurs dits « intelligents » du réseau électrique permettent de savoir quel film vous regardez à la télévision » a expliqué Boris Amoroz (FdeG/PC) en ajoutant :  « Les radiations électromagnétiques émanant de l'émetteur-récepteur à ondes, potentiellement cancérigènes selon l'Organisation Mondiale de la Santé, dont ces compteurs sont munis, s'ajouteraient à la dose déjà élevée que la population doit absorber, et peut contribuer à l'accentuation de problèmes de santé, notamment chez les personnes électro-sensibles » Arguments sur lesquels Lucile Schmid (EELV) a rebondi en étant très sceptique sur l’utilité de ces compteurs qui n’ont pas été testé. « Les autres fournisseurs sont passés à des compteurs dits intelligents comme ERDF » a indiqué Pascal Vertanessian, maire adjoint. « De surcroît, leurs ondes sont loin de rivaliser avec celles des portables. Je ne pense pas qu’il faut en faire une affaire par rapport à la sécurité des données ! Il y a un  intérêt pour les consommateurs de connaitre leur consommation afin de mieux la maîtriser et à l’opérateur à faire des propositions adaptées à celle-ci » a indiqué le maire

    LA PISCINE MUNICIPALE : Nouvelle direction et mesures de précaution/Prévention

    La piscine municipale a été au centre des préoccupations du Conseil Municipal, à un moment d’ailleurs important de son fonctionnement, puisqu’elle dispose maintenant d’une directrice à temps plein,  avec Gaëlle Gaillad, alors qu’auparavant la direction de la piscine était assurée par le directeur du service des sports. Ce qui n’est plus le cas. Il a tout d’abord décidé d’engager des travaux d’amélioration de la performance énergétique de la piscine, car, au regard des consommations d’électricité, d’eau et de gaz, la piscine municipale est indéniablement le bâtiment communal le plus énergivore. La ville ainsi mandaté un bureau d’études pour la réalisation d’un audit énergétique en Juin 2013 qui a pu donné quelques pistes d’améliorations. La ville devrait changer les chaudières existantes par des chaudières à condensation, la production d’eau sanitaire devrait être améliorée, une gestion technique centralisée des équipements thermiques et du traitement de l’eau de la piscine devrait être mise en place. D’ailleurs une analyse des conditions d’exploitation du traitement de l’eau de la piscine a été confiée à une société privée. Il a ensuite adopté la mise à jour de plan d’organisation de la surveillance et des secours (POSS) rendu nécessaire par la mise en place de nouvelles activités aquatiques comme l’aquabike, par exemple. Son objectif est de prévenir les accidents par une surveillance adaptée aux caractéristiques de cet équipement, préciser les consignes de sécurité (comme le positionnement des surveillants de bassins définie en fonction des différents publics et de l’affluence, la conduite à tenir en fonction des publics – grand public, scolaires, sportifs -  le contrôle des fonds de bassins après évacuation du public), les procédures d’alarme interne  et d’alerte des secours extérieurs, les mesures d’urgence, et les procédures à suivre,  en cas de sinistre ou d’accident,  chaque agent ayant un rôle précis, avec justement une préparation  l’ensemble de son personnel à toute intervention d’urgence grâce à un dispositif de formation, et d’exercices de simulation interne (d’accidents ou de noyades)  mais aussi externe (évacuation générale). Avec une identification précise du matériel de secours, de sauvetage, de ranimation  et des différents lieux où ils sont entreposés.

    Il a enfin adopté un nouveau réglement intérieur qui doit figurer en annexe du POSS  avec quelques changements : L’âge des enfants pouvant venir seul, c'est-à-dire non accompagné, est revu à la hausse à 10 ans. « En effet, l’ancien réglement autorisait les enfants de plus de 7 ans à venir non accompagné alors que le test de sauvetage passé en CM2 montre que tous ne sont pas autonomes à 10 ans ». Il indique qu’un adulte peut accompagner au maximum 3 enfants de moins de 10 ans. L’apnée n’est autorisée par les maîtres-nageurs que sous certaines conditions. L’interdiction de manger est étendue aux tribunes.  Il est même interdit d’utiliser tout appareil de prise de vue ou sonore (appareil photo, caméra, radio…). Ces deux dernières interdictions ont suscité quelques interrogations de la part de Jean Cyril Le Goff (PS). N’en fait on pas trop ? Mais le principe de précaution à Vanves est érigé en régle absolue. Toutes ces mesures sont nécessaires pour un tel équipement, d’autant plus que cette piscine est très fréquentée par les vanvéens, mais aussi des non-vanvéens attirés par un meilleur confort suscité par ce traitement de l’eau à l’ozone. Les services de la piscine avaient recensé 154 220 personnes qui la fréquentent entre les scolaires (18 925), le public (83 821 ) et les associations sportives surtout (51 474).