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  • LES ELECTIONS REGIONALES MOBILISENT PLUS A VANVES QUE LES EUROPEENNES : PECRESSE DENONCE LE SYSTEME HUCHON ET DEBRE DEMENT DES VISEES SUR LA REGION

    Si les élections européennes ne mobilisent vraiment pas les vanvéens, à quelques exceptions prés, par contre pour les régionales et les cantonales, c’est le contraire malgré un nouveau report de Mars 2015 à Mars 2016. « On m’avait dit que les élections régionales ne vous intéressaient pas. Nous ne devons pas faire retomber la vague des municipales. Il faut continuer avec les élections cantonales et régionales. Les socialistes nous ont annoncé repousser d’un an ses élections, en 2016, sous la pression des présidents d’ARF (Association des Régions de France  et d’ADF (Association des Départements de France). Alors que Manuel Valls disait le contraire au début, maintenant il défend cette solution, avec cette proposition de fusion des régions en un an alors qu’ils n’ont pas réussi un découpage cantonal. Sont ils légitimes pour fusionner les Régions ? Ceux qui devraient le faire doivent être les nouveaux présidents de région avec les maires issus des élections municipales » déclarait Valérie Pécresse Lundi dernier à Clamart.

    L’ex-secrétaire d’Etat au budget  y tenait sa  seconde réunion départementale de l’opération « Notre IDF2020 » organisée dans le cadre de la campagne pour les régionales dans une ville dirigé maintenant par Jean Didier Berger (UMP), conseiller régional : « C’est un grand bonheur d’être enfin dans un Clamart libéré. On avait de bonnes ondes avec André Santini » s’était elle exclamé en arrivant sur scène en saluant le député maire (UDI) d’Issy les Moulineaux qui reconnaissait n’avoir pas mis les pieds dans ce théâtre Jean Arp depuis plus de 13 ans. Beaucoup de vanvéens ont assisté à cette réunion, dont Isabelle Debré qui était sur la scéne à proximité de la chef de l’UMP en Ile de France, laissant cours à des rumeurs en ville qui la dise intéressé par la Région, une nouvelle fois, puisqu’elle avait conduite en binôme la liste avec Roger Karoutchi en 2004 et siégé au Conseil Régional jusqu’à son élection au Sénat. Elle préfère ne rien dire pour l’instant, d’autant plus que les élections seront reportées en 2016 : « Je suis passionnée par mon mandat sénatorial. Nous réalisons dans cette assemblée, un travail en profondeur, dans un respect mutuel réciproque. Et nous allons aborder un grand chantier avec la réforme territoriale. De surcroît, il est possible que le Sénat retombe à droite » confiait elle ce soir là en  ne cachant pas qu’elle postulera en 2017 à un troisiéme mandat. « Mais je reste disponible pour mon parti politique » ajoutait elle attaché à avoir, de toute façon, un mandat local à côté de son mandat national. Et pour l’instant c’est Vanves.

    L’objectif de l’UMP est de renvoyer Jean Paul Huchon à son foyer après 16 ans à la tête de la région : « On a mis un terme ici au système Kaltenbach. On va mettre un terme au système Huchon » a déclaré le nouveau maire de Clamart qui siége au conseil régional et à la commission permanente en étant chargé de suivre plus particulièrement le dossier des lycées.  Valérie Pécresse a dénoncé ce système Huchon, comme elle le fait sans cesse, à l’occasion d’une question sur l’achat par la Région de voitures étrangères : « Cette question est savoureuse. La Région a passé un marché de 28 voitures japonaises parce que nous avons des verts à la Région. Ils voulaient des voitures propres, mais pas électriques à cause du nucléaire, ni de véhicules hybrides à cause du diesel. Et ce ne sont pas des Toyota fabriquées à Valenciennes. Il faut mettre des clauses dans les marchés pour imposer des fabricants français » a-t-elle expliquée en dénonçant le saupoudrage des subventions versées par la Région, en prenant l’exemple de Santiago du Chili pour une piste cyclable, l’anniversaire de la mort d’Allende, mais aussi le site internet « creermaboite » que personne ne consulte et dont il y a eu déjà trois versions. « Il y a des copains à nourrir »  a-t-on entendu dans la salle.  « Jean Paul Huchon a passé 16 ans à la tête de la Région sans avoir bouclé la RN 104 (La Francilienne) à l’Ouest et annoncé 2 ans de retard pour Eole très important pour la desserte de la Vallée de la Seine » a-t-elle constatée en faisant part de ses inquiétudes : « On a viré Etienne Guyot collaborateur historique d’André Santini à la SGP (Société du Grand Paris) à un an des élections régionales. Est-ce que cela n’annonce pas une récupération des crédits prévus pour le GPE (Grand Paris Express) qui ne ferait pas ? » s’est elle interrogée en constatant « un manque de volonté » et surtout « qu’il n’y a plus aucune centimes ». Ce qui devraient inquiéter tous ceux qui défendent ce nouveau réseau de métro automatique.   

  • UNE JOURNEE DE L'EUROPE DANS L'INDIFFERENCE TOTALE MALGRE DES ELECTIONS APRES UN 8 MAI GRISATRE A VANVES

    Les célébrations de l’anniversaire de la Victoire du 8 Mai 1945 et la Fête de l’Europe (9 Mai) sont liées à Vanves, depuis l’aménagement de la nouvelle place de la République avec son monument célébrant justement celle-ci. Elles revêtaient un aspect particulier hier avec la perspective d’élections européennes le 25 Mai prochain, et la première grande cérémonie patriotique pour les nouveaux élus de l’équipe municipale comme de l’opposition, même s’il y a eu la célébration de la journée nationale des déportés voilà une quinzaine de jours.

    L’ensemble des nouveaux élus étaient pratiquement tous là, dés le début pour la prière universelle en l’église Saint François présidé par le père Vincent Hauttecoeur, curé de Vanves. « Comment être un partisan de paix dans son quotidien, travailler à la paix quelle que soit notre religion…Sachant que nous ne sommes pas des bizonours ! Etre des artisans de paix, fier de notre pays et de son histoire pour le transmettre à nos fils » s’est il interrogé avant de faire lire la prière universelle de Jean Paul II par 3 scouts d’Europe  du groupe de Saint François qui a participé aux cérémonies. Le premier dépôt de gerbe place du 8 Mai a été effectué par Sandrine Bourg (UMP) et Xavier Lemaire (UDI) sous un ciel gris menaçant. Lorsque le cortége s’est formé pour descendre vers la place de la République par le mail Victor Hugo qui relie le Plateau au Centre Ancien, c’est à ce moment que là que certains ont remarqué que Jeremy Coste maire adjoint UDI venait tout juste d’arriver après sûrement une panne d’oreiller. Marie Françoise Goloubtzoff (UDI) inaugurait ses fonctions de maire adjoint aux anciens combattants chargée de veiller au bon déroulement de la cérémonie à la suite de Jacques Landois présent avec un superbe bluet à la boutonnière, qui n’a pas pu s’empêcher de lui donner un coup de main à certains moments, réflexe naturel avec 13 ans de bons et loyaux et service à la cause patriotique.

    Place de la République, comme c’était un jeudi, il n’a pas eu d’interruption involontaire de cérémonie à cause de cloches intempestives appelant à la messe comme ce fut le cas un certain 8 Mai dominical. Michel Judde président du CLAP ( Comité Local des Associations Patriotiques) a fait un petit rappel sur la tenue de chacun pendant cette cérémonie (couper son téléphone portable, enlever son chapeau au moment de la sonnerie aux morts et de la minute de silence, adopter une tenue digne…) avant de lire le message du Secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants. Dans son discours, Bernard Gauducheau a rappelé ce chant des partisans, symbole de la Résistance qui a combattu la tyrannie. Il a fait le lien avec cette terre de résistance et de combattants  que fut Vanves qui a payé un lourd tribu avec ces jeunes vanvéens fusillés, assassinés, déportés dont rues et places portent le nom. Evoquer cette période de l’histoire, cette seconde guerre mondiale, c’est aussi rendre justice à l’Union Européenne qui a permit à  la paix de régner sur ce continent depuis 70 ans maintenant. Rappeler ce passé, permet de mieux construire l’avenir. Et l’Europe est le meilleur bouclier en ces temps de crise. Plusieurs dépôts de gerbes ont suivis, des Conseils des Jeunes et des seniors, des Anciens Combattants,  du Conseiller Général, de la municipalité, puis d’un dernier dépôt de gerbe par le maire, le 1er conseiller de l’Ambassade de Gréce et le président de l’Antenne du Mouvement Européen de Vanves… mais sans drapeau européen cette fois-ci, ce que n’ont pas manqué de remarquer certains participants, aux côtés des drapeaux anglais et américains. Il parait que ce n’est pas obligatoire, les drapeaux des alliés de la France ayant la priorité en ce jour de célébration de la victoire du 8 Mai 1945    

    Avec ce dépôt de gerbe européen le 8 Mai, rien ne marque à Vanves, aujourd’hui, que justement c’est la journée de l’Europe, de surcroit une année où se déroule dans moins de vingt jours, l'élection des députés européens. Tout le monde a pu remarquer les nombreux panneaux électoraux qui viennent d’être mis en place aux abords des bureaux de votes, car 31 listes se présentent dans notre région Ile de France, un record. Elles n’auront le droit qu’à une moitié de panneau chacune à Vanves. De surcroît, tout le monde s’en fout, la campagne s’étant déroulée jusqu’à présent dans une indifférence totale, sur le plan local. Il n’y a pas une très grande mobilisation des vanvéens sur ce sujet, sûrement à cause des vacances de printemps suivi d’une succession de « ponts ». « Nous avons décidé de laisser passer les deux ponts pour lancer au niveau local la campagne. Nous avons les documents de campagne. La permanence est ouverte. On gére les procurations » rassure Isabelle Debré, sénateur et présidente de la 10éme circonscription UMP. L’UMP 92 tiendra son meeting départemental le 15 Mai prochain à la Garenne Colombes chez Philippe Juvin, député-maire européen sortant avec Constance Legris qui se représentent. Le PS 92 ouvre le feu ce soir à Clichy (20H30 école Senghor) dans la seule ville socialiste qui a résistée à la « vague bleue » avec un meeting départemental dont la vedette sera Pervenche Béres qui est candidate à un quatriéme mandat, et auxquels devraient participer quelques élus et militants socialistes vanvéens. Ces derniers devraient distribuer le programme de la liste conduite par Pervenche Béres samedi au marché, devant les centres commerciaux et dans quelques places de Vanves alors que l'UDI promènera, comme d'habitude, Jean Marie Cavada, député Européen dans les rues et cafés de Vanves pour faire campagne. 

    Finalement, la seule initiative locale viendra de la JCE (Jeune Chambre Economique) GPSO qui dispose d’une antenne à Vanves, avec l’organisation d’une rencontre débat sur l’Europe sous un format convivial autour d’une dégustation de fromages (européens)  le 14 Mai à 19H à Issy les Moulineaux (au Coté en bouche, 7 rue André Chénier). Elle entre dans le cadre de ces entrevues citoyennes qu’organisent les Jeunes Chambres Economiques Locales à l’occasion des élections comme ce fut le cas à Vanves aux municipales avec l’audition des 4 Têtes de listes candidates. David Wajnsztock avec son équipe a invité Olivier Giscard d’Estaing membre du Mouvement Europée, et économiste, Gilles Le Bail auteur de l’ouvrage « L’Europe ! Défaite ou défis ?  ».

  • DECOUPAGE CANTONALE : ISABELLE DEBRE S’APPUIE SUR LE CANTON DE VANVES POUR DEPOSER UN RECOURS CONTRE « CE CHARCUTAGE ELECTORAL »

    Les recours se multiplient notamment en zone rurale contre le découpage cantonale proposé par le gouvernement. Un second recours contre le découpage cantonal des Hauts de Seine a été déposé devant le Conseil d’Etat par la sénateur Isabelle Debré (UMP), première maire adjoint de Vanves. Elle reprend certains arguments développés dans le recours déposé par Patrick Devedjian président du Conseil Général des Hauts de Seine, à partir de l’exemple du nouveau canton de Clamart constitué de la ville-canton de Vanves et de la ville Clamart qui était divisé en deux cantons, le bas de la ville à partir de la gare et du Centre Ville, l’autre englobant le Plessis Robinson avec le quartier de la Plaine.

    Ces recours ne sont pas aussi inutiles que certains pourraient le croire avec les projets de fusion des départements de la petite couronne dans le cadre de la Métropole du Grand Paris (MGP) et de disparitions des départements. Car si le gouvernement doit reporter d’un an supplémentaire les élections régionales et cantonales de 2015 à 2016, c’est pour lui laisser le temps d’organiser les élections cantonales sous le régime de la nouvelle loi instituant un binôme et divisant par deux le nombre de cantons dans les Hauts de Seine par exemple, ce qu’il n’aurait pas pu faire en 2015 avec justement tous ces recours devant le Conseil d’Etat.  

      Ce recours repose sur plusieurs points : Une population cantonale de 79 548 habitants si l’on additionne les 27 002 vanvéens et les 52 546 clamartois  faisant de ce canton le deuxiéme plus peuplé des Hauts de Seine avec un écart de +16,4% par rapport à la moyenne cantonale départementale, « alors que les cantons limitrophes connaissent tous une diminution de population ».  Elle compare cette varation avec celle des cantons d’Issy les Moulineaux (-5,9%  par rapport à la moyenne cantonale), de Meudon (-6,8%) et  de Châtillon (-18,1%) « laissant entrevoir la possibilité d‘un découpage différent et plus équilibré. Ce découpage ne tient pas compte de la dynamique propre aux deux communes réunies, dont les populations respectives vont continuer à progresser dans un proche avenir en raison des projets de développement portés par les élus de ces communes. Il y a lieu de prévoir un dépassement à moyen terme du plafond de population qui s’établit à 82 043 habitants, ce qui entraînera une altération du principe d’égale représentation des populations entre les cantons » explique t-elle en se référant à une jurisprudence constante du Conseil Constitutionnel montrant « qu’il importe que le découpage des circonscriptions locales soit effectué sur des bases essentiellement démographiques ».

    Ce découpage ne tient aucun compte des circonscriptions législatives (Clamart dans la 12éme, Vanves dans la 10éme), ni de l’intercommunalité, Clamart étant membre de Sud Seine, Vanves de GPSO, « ces deux communauté d’agglomérations ayant été constituées pour couvrir des territoires contrastés et des bassins de vie différents dont la dynamique et les projets sont en tous points différents ».  Et une continuité territoriale quasi inexistante entre ses deux communes qui partagent une frontière commune d’une centaine de métres, 120 m exactement. Le recours déposé par Patrick Devedjian constatait qu’une voie ferrée passait dans ce couloir étroit d’une  centaine de métres : « Ce nouveau découpage a pour effet de créer un canton long de 7,5 km allant de Paris au département des Yvelines composée de deux communes dont la frontière commune est pratiquement inexistante » expliquait il.

    Force est de constater que ce découpage des cantons fait l’objet d’une levée de boucliers de la part de l’UMP et de l’UDI dans l’ensemble des départements franciliens. Ses responsables estiment que « ce redécoupage est motivé par des raisons purement politiciennes » et qu’il se traduit par « véritable charcutage électoral ». Ainsi dans les Hauts de Seine, Patrick Devedjian constatait « qu’il organise, de manière quasi-systématique, des confrontations entre les conseillers généraux sortant du même sexe appartenant à l’actuelle majorité département » dans 7 cantons. « Sur les 23 cantons créés, le découpage ne met pas une seule fois en confrontations 2 conseillers généraux sortants de même sexe et appartenant au PS. Ainsi dans le seul canton où cette situation aurait pu se produire (Châtillon), les 2 élus sortants sont un homme (P.Buchet et une femme (M.Gourriet) ».   Enfin, il apparait que « parmi les 12 cantons dont la population est inférieure à la moyenne départementale, 9 disposent d’une population ayant voté pour F.Hollande au 2éme tour de  l’élection présidentielle de 2012, soit 75% ». A l’inverse « parmi les 11 cantons dont la population est supérieure à la moyenne départementale, seuls 5 ont une population ayant voté majoritairement pour F.Hollande, soit 45% ». Ainsi ce décret « poursuit l’objectif de regrouper un maximum d’électeurs favorables à la droite sur un minimum de cantons fortement peuplé afin de répartir les électeurs favorables à la gauche sur un maximum de cantons ».