Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 6

  • UN AUTRE PERE CURE DE VANVES VIENT DE DISPARAITRE : MGR FRANCIS DENIAU

    Mgr Deniau, figure pastorale du diocése de Nanterre qui fut évêque de Nevers et surtout curé de Vanves, est décédé dimanche dernier à Paris des suites d’un cancer. Les vanvéens avaient eu l’occasion de le revoir à l’occasion des obséques de Jean Bredin en Septembre puis du pére Robert Thirion, fin décembre. Ils l’avaient trouvé très fatigué. C’est encore un pére de cette communaté paroissiale de Vanves qui nous a quitté et a rejoint ces fréres vanvéens qu’il a accompagné jusqu’à leur dernière demeure

    C’était vraiment un pére altoséquanais puisqu’il était né le 3 Octobre  1936 à Neuilly. Il avait été formé au Séminaire Saint Sulpice d’Issy les Moulineaux, ses études ayantt été perturbées par la guerre d’Algérie. Ordonné prêtre le 29 Juin 1961, le Cardinal Feltin l’avait envoyé 2 ans à l’Angelicum de Rome pour approfondir des études juste au moment de la première session du concile Vatican II (qui dura plus de 3 ans). « Nous avons vécu avec de jeunes prêtres parmi les 250 évêques et cardinaux réunis, et surtout découvert à cette occasion, un autre visage de l’église… Nous avons pris à cette époque une sorte de bouffée d’oxygéne, et conscience que le monde de l’Eglise était plus vaste et différent que celui de notre hexagone » confiait à l’auteur de ce blog dans une interview à Vanves Infos (en 1985).

    Il a exercé pratiquement tout son ministère dans les Hauts de seine, comme aumônier des étudiants de Nanterre (1964-70) pendant les événements de 1968, qui fut « une expérience étonnante, très vivante, parfois difficile à vivre », puis responsable de la formation des jeunes prêtres pour le diocése de Nanterre (1971-78),  curé de Vanves (1978-1985), avec les péres Pierre Tapier et Louis Rubin ( et de Puteaux entre 1997-98) avant de rejoindre l’Evêché de Nanterre auprès de Mgr Favreau, comme vicaire général du diocése de 1985 à 1997. Il avait eu besoin à ce moment là de se trouver sur le terrain, dans une communauté paroissiale, dans une équipe qui était alors constituée de 8 prêtres à Vanves lorsqu’il est arrivé, de 4 lorsqu’il en est repartit : « Pour notre équipe sacerdotale, l’important a été de créer un lien entre tous ces gens, de leur apprendre à s’ouvrir mutuellement aux autres, et de s’aider à vivre plus profondément notre foi » expliquait il alors : « Nous avons travaillé plus particulièrement sur les relations avec les malades et les handicapés, l’aide apportée aux familles qui ont perdue l’un des leurs » indiquait il en ayant réussi à faire participer les paroissiens à la vie de l’Eglise de Vanves, et surtout de leur faire découvrir une autre église que celle de leurs souvenirs (d’enfants), comme le lui ont souvent dit certains d’entre eux.

    Il avait été nommé évêque de Nevers en 1998 par Jean Paul II et exerça ce ministére jusqu’en 2011 où il s’était retiré dans les Hauts de Seine. C’était un pasteur reconnu et expérimenté qui a toujours gardé un goût prononcé pour la recherche doctrinale, auteur de plusieurs livres de spiritualité. Durant ses diverses fonctions, il a été attentif aux prêtres, aux diacres et aux laics en charge écclésiale, aux religieuses qu’il a beaucoup aidé  Ses obséques ont été célébré hier après-midi dans la cathédrale de Nevers.

  • MANIF A COTE DE VANVES CONTRE LA TOUR

    L’opposition à la construction de tours revient sur le devant de la scène, à l’occasion de la campagne des élections municipales. Le collectif d’associations parisiennes contre la Tour Triangle organise cet après-midi  à la porte de Versailles un rassemblement de 13H30 à 15H30 pour marquer son opposition à ce projet « pharaonique » et « inadapté » aux besoins de la Capitale, soutenu par la Mairie de Paris qui prévoit la construction d'un immeuble de bureaux de forme pyramidale, de 180 m de haut (!) et de 200 m de large (!), le long de l'avenue Ernest Renan.

    Pour ce collectif, il s'agit avant tout  « d’un outil de communication politique souhaité par la Mairie de Paris et d'une opération spéculative immobilière de bureaux de la société UNIBAIL-RODAMCO, holding et bénéficiaire du projet via la société Viparis, sa filiale ». Il s’agit ensuite  « de faire pression sur nos élus en cette période de campagne pour les élections municipales de 2014, décourager les financiers, car leurs investissements seront indispensables au financement du projet, sensibiliser  les architectes sur le retentissement médiatique et les conséquences possibles d'une telle « démesure » architecturale »

  • SES DERNIERS JOURS A VANVES : DANS L’ŒIL DU CYCLONE !

    DRAME MORTEL : Peu avant 20H, sur le Plateau, au café Le Soleil Levant, carrefouir Albert Legris, un jeune homme de 24 ans, fils d’une nourrice,  a été tué par un ou plusieurs coups, portés avec une arme blanche. La police était tout de suite sur les lieux, bloquant tout le quartier en fermant l’établissement, la victime étant allongée au sol, une plaie saignante à la jambe. Jean Cyril Le Goff conseiller municipal (PS) qui rentrait de son travail, s’est étonné en voyant les girophares bleus, le café fermé à cette heure, avec quelques jeunes et habitants groupés devant. Il s’est arrêté pour se renseigner et a prévenu tout de suite le maire, Bernard Gauducheau, qui n’en n’avait pas été encore informé, et s’est rendu sur les lieux. Ce drame serait intervenu au cours d’une rixe, d’un réglement de compte entre dealers. Personne ne sait vraiment, mais la victime était connue (défavorablement) des service de police. Deux témoins ayant directement assisté à la scène ont été entendus dès Mercredi soir. L’enquête a été confiée au SDPJ des Hauts-de-Seine.

    SOUTIEN  : Bernard Gauducheau (UDI) et Isabelle Debré (UMP) ont consigné avec 28 maires et 8 parlementaires un communiqué de presse del’association des Maires des Hauts de Seine demandant au Premier ministre « de bien vouloir revoir sa position actuelle dans l’intérêt du projet et de la population du Grand Paris » après avoir « décidé unilatéralement de remplacer » Etienne Guyot, Président du Directoire de la SGP « par son conseiller en charge des collectivités territoriales et de la décentralisation, Philippe Yvin ». Alors que tous les édiles (quelle que soit leur appartenance politique), et les milieux économiques « apprécient de travailler avec Etienne Guyot dont chacun salue la compétence, l’engagement et le sens du dialogue ». Comme Jean Yves le Bouillonnec, Christian (Pdt du CG94), Patrick Devedjian (Pdt du CG92), ses édiles altoséquanais « dénoncent cette décision à un moment crucial pour la mise en chantier du métro GPE et alors que la SGP vient de voter un budget d’investissement conséquent pour cette année 2014. Il nous semble qu’au moment, où toutes les énergies doivent être mobilisées pour ce projet d’intérêt général, il ne fait pas décapiter une équipe qui gagne et dont la direction opérationnelle a su donner une image d’impartialité et d’efficacité » 

    FUSION : La déclaration deJean Marc Ayrault, Premier Ministre d’aller plus loin hier matin sur France Inter, c’est à dire vers la suppression des départements de la petite couronne  dont les Hauts de Seine -  « On a besoin de métropoles et autour des métropoles, il faut simplifier » - se situe  ainsi dans la droite ligne du chef de l’Etat qui avait souhaité que « les départements situés dans les grandes aires métropolitaines devront définir leur avenir », en prenant exemple sur le Rhône. Ce qui n’est pas nouveau puisque plusieurs élus franciliens ont déjà proposé de les supprimer. Mais cette déclaration a provoqué de multiples réactions en chaîne dés le milieu de la matinée.  Ainsi le président du conseil général des Hauts de Seine était le premier à réagir  sur les radios et TV en invitant le Premier Ministre à s’occuper plutôt de la Loire Atlantique qu’il refuse de rattacher à la Bretagne alors que c’est demandé par l’ensemble des élus bretons. Même Isabelle Debré qui était l’invitée du journal de 19H sur LCP hier soir a réagit, en allant dans le sens des parlementaires UMP franciliens qui s’étonne de cette proposition « sans étude d’impact, sans concertation, sans bilan » comme Roger Karoutchi, son collégue sénateur qui s’étonnait : « Le gouvernement a établi en décembre le bazar institutionnel en IDF avec la Métropole, il essaie d’apparaître en janvier comme un pompier ! Les pompiers pyromanes doivent cesser de faire tout et n’importe quoi et négocier une suite plus méthodique et sereine avec les collectivités locales ! » 

    DECOURAGEMENT : C’est l’impression que laisse ses derniers temps André Santini, député maire UDI d’Issy les Moulineaux, à ses interlocuteurs, même s’il n’en fait aucune allusion devant les médias qu’il fuit d’ailleurs, évitant sa participation à des émissions.  Beaucoup s’en sont rendus compte à l’occasion des différentes cérémonies de vœux en lui parlant ou en échangeant avec ses collègues d’Issy les Moçulineaux. Il serait dépité de voir que tout ce qui a été construit patiemment avec persévérance tout au long de ses années, est en train d’être détricoté par le gouvernement et sa majorité, que ce soit avec la Métropole du Grand Paris ou la Société du Grand Paris, et notamment la tentative de déstabilisation qui dure depuis des mois avec des rumeurs sur le départ d’Etienne Guyot, président du directoire,  jusqu’à maintenant la fusion des départements de la 1ére Couronne. Tout le monde à Issy les Moulineaux attend sa décision ou non de repartir pour un nouveau mandat qu’il fait traîner par tactique politique ou par dépit politique, et beaucoup à Issy les Moulineaux et sa circonscription commence à s’en inquiéter !