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  • LA FONDERIE A VANVES : UNE REFERENCE DE L’HABITAT PARTICIPATIF DEPUIS 25 ANS

     

    Vanves est un peu regardé comme un modèle dans le petit milieu de l’habitat participatif, en étant devenu une référence avec « la Fonderie ».A un moment où le gouvernement souhaite accompagner et sécuriser l’habitat participatif alors que « ce mouvement est resté longtemps confidentiel et associé à un militantisme marginal, il  trouve aujourd’hui des échos positifs dans le milieu institutionnel et les collectivités qui s’engagent en proposant des terrains » constatait l’IAU IDF (L’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme de la Région Ile de France)  « L’habitat participatif peut se définir comme l’implication d’un groupe d’habitants dans la conception, la construction, la gestion de leur logement. Il s’agit de mutualiser les ressources (financières, culturelles, idéologiques) afin de créer un cadre de vie partagé entre sphère privée et espaces communs ». Ce qui permet d’avoir un panel d’approches multiples, à chaque projet de revendiquer une certaine singularité, avec quelques fondamentaux communs touchant au développement durable (mixité sociale et générationnelle, gestion responsable  des ressources, économie sociale et solidaire, mutualisation).  Des communes ont inscrit l’habitat participatif dans leur agenda 21 ou leur PLH sous la forme d’objectif mais aussi de fiche-action, et un réseau national des collectivités en matière d’habitat participatif a été constitué en 2010 regroupant une vingtaine de collectivités. La loi ALUR l’institutionnalise en créant deux types de société, la coopérative d’habitants et la société d’autopromotion proches des idéaux types structurant le paysage de l’habitat participatif. « Cette institutionnalisation devrait permettre de sécuriser les procédures, d’accélérer les processus etc…tout en pérennisant cet habitat participatif avec le risque d’un appauvrissement de la dimension créative et innovante portée par l’initiative habitante » 

     

     « La Fonderie » de Vanves est un véritable petit havre de paix depuis plus de 25 ans qui regroupe une dizaine de logements de toutes tailles et de formes différentes, avec une sécheuse collective, deux chambres d’amis, deux salles de réunions, un jardin et deux composts. Cet habitat participatif est né d’un projet entre 3 amis dont Marc Lipinski, Président de l’ARENE (Agence Régionale de l’environnement et des Economies d’Energies) et ex-vice président Universités et Recherches de la Région (2004-10), lors d’un raïd sur l’Himalaya dans les années 70. 20 ans plus tard, il se concrétisait tout simplement parce que « ma compagne ne se voyait pas vivre à Paris et qu’il n’était pas question que je quitte la région parisienne. On s’est dit qu’il fallait créer quelque chose d’original qui nous convienne, un habitat avec des espaces privés et communs, un jardin… Nous l’avons monté à un moment où le contexte était particulier avec la loi Quilliot en 1982 » raconte t-il. Avec ses copains, il a trouvé une ancienne fonderie dénommée « Le Bronze Intégral », fermée depuis 7 ans, situé entre le cimetière et un immeuble donnant sur la rue Jean Bleuzen qu’un promoteur voulait réhabiliter mais sans toucher à l’usine après avoir dû acheter le tout « pour rénover et vendre en appartements la partie immeuble, l’usine ne l’intéressant pas du tout. En fait, il n’avait pas d’argent. Il avait signé une promesse d’achat sans mettre un sou dedans, finançant sa propre opération en nous vendant l’usine »

     

    Un long processus s’est engagé car il fallait  créer une société et monter la structure juridique - chacun est propriétaire de parts de la société, et donc d’un logement et d’un parking -  faire démolir une partie de l’usine seulement pour pouvoir reconstruire, à cause des régles du PLU de l’époque (POS),   trouver un architecte, négocier collectivement avec les banques pour des prêts individuels, grâce à l’agence de la société Générale de Vanves, faire construire (à partir de 1985) en veillant de près sur les entreprises choisies : « Le grand danger de ce genre d’opérations, est que, si une entreprise est défaillante, tout s’arrête. Et on ne pouvait pas se le permettre parce qu’on n’avait pas du tout de moyens financiers pour tenir le coup » indique t-il. Le chantier s’est terminé en 1987. « Nous avons réussi à concevoir un bâtiment original constitué d’appartements différents, un seul étant sur un niveau, les autres étant en duplex et même triplex »

     

    «  Ce n’est pas différent d’une copropriété, sauf que nous avons plus de choses en commun. Nous n’avons pas de syndics, nous sommes très autonome, faisant tout nous même. On prend les grandes décisions ensemble, on se réunit quand on a besoin. Pour le ravalement nous avons sélectionné l’entreprise, en organisant les travaux. Nous avons pris une entreprise d’insertion pour les poubelles. Nous entretenons nous même le jardin.  Comme nous avons 4 appartements avec cheminée, nous organisons une livraison collective de bois par an.  Les caves sont individuelles, pas clos du tout, avec une cave à vin collective avec des racks individuels. Un cahier de réservations est tenu par l’un d’entre nous pour les deux chambres de passages et les salles de réunions. Nous sommes  des gens assez simples, de bonne volonté, pas trop compliqué. Tout marche entre nous sur la confiance » indique t-il en reconnaissant qu’ils n’ont pas installés de digicodes « car on n’a pas de porte (cochére). Le café (Le bristol) monte la garde ! ».

     

    25 ans après, il y a même eu des déménagements, et les nouveaux habitants sont aux anges car il y a une réelle qualité de vie. Marc Lipinski reconnait « qu’on est un peu regardé comme des modèles dans le petit milieu de l’habitat participatif, en étant devenu une référence.  Il est intéressant que la loi favorise l’habitat participatif grâce à des gens comme Cecile Duflot qui est venu ici souvent, et bien d’autres »

  • SES DERNIERS JOURS A VANVES AVANT LA TOUSSAINT

    La communauté de Simon de Cyréne est en deuil depuis Lundi. Elle a perdu l’une de ses membres, Corinne,  que tout le monde avait surnommé « Coco », bien connue de certains commerçants du quartier chez qui elle venait régulièrement avec son compagnon Kefren. Elle avait certes  des difficultés de vision, n'en regardait pas moins la TV très proche de l'écran, trop au goût de son compagnon  Elle n’en gardait pas moins son bon sens,  ramenant à la raison son compagnon lorsqu'il s'énervait.  Lorsqu’elle venait au Relais de Vanvres , elle aimait déguster une bonne soupe, quelquefois un steak frites comme Kefren. Tous les deux avaient été interviewé et pris en  photo dans le Parisien (« La maison des intouchables réunit valides et handicapés ») lors de l’inauguration de cette maison d’accueil en Juin 2012. C'est un personnage de cette communauté qui s'est éteint à cause d'une mauvaise épathite.  Ses obséques se dérouleront demain à 11H au prieuré des Bénédictines, entouré par ses deux communautés des soeurs et de Simon de Cyréne.

     

    Pendant ce temps là, la vie continue : Le  restaurant Les Platanes soutiendront les Bretons dans leur lutte contre l’écotaxe en ayant prévu aujourd’hui, dans son menu du déjeuner, des choux farcis. L’UDI Vanves devrait ouvrir bientôt une permanence pour les municipales dans la petite boutique à l’entrée de l’espace Chenel rue Jean Bleuzen. Et bien sur, il ne s’est pas déroulé un mois sans que l’un des grands concessionnaires (eau-gaz-electricité) n’intervienne bd du Lycée dont la chaussée vient d’être refaite, pour préparer une tranchée, provoquant quelques embouteillages, sans d’ailleurs – très curieusement – les précautions de sécurité habituelles.

  • BILAN D’UN MANDAT SUR LE LOGEMENT : VANVES NE S’EN SORT PAS TROP MAL !

    Vanves au Quotidien poursuit sa série d’articles sur le bilan de l’équipe municipale avant les Municipales de 2014, à partir de son programme municipal pour 2008-14,  axé autour de 3 grands objectifs : Vanves Agréable, Vanves Vivante et Vanves Solidaire. Dans le cadre de Vanves Solidaire l’un des objectif poursuivi était d’assurer une solidarité active au cœur de toutes les étapes de la vie grâce à 7 séries d’actons dont « se loger grâce à un habitat diversifié et de qualité ». Un théme de très grande actualité avec la loi ALUR de Cecile Duflot qui souhaite aboutir à des PLU et des PLH intercommunaux, le SDRIF (schéma Directeur de la Région Ile de France) qui veut densifier la pêtite couronne avec la construction de 70 000 logements par an, la loi sur la Métropole du Grand Paris qui devrait enlever aux maires leurs compétences sur les permis de construire et PLU…

     

    Un  sujet qui n’a cessé de  faire débat entre la majorité et l’opposition municipale tout au long de ces six dernières années. Et dernièrement lors du débat sur le PLH de GPSO au cnseil municipal. LePS, favorable à ce PLU, avait insisté  sur l’importance d’un parcours résidentiel pour accompagner les vanvéens, le taux de 25% de logement sociaux inscrit dans la loi Duflot sur le logement, la territorialisation des objectifs qui impliquera des investissements en équipements. Tout en restant vigilant sur le projet du terrain Aristide Briand avec 100 logements dont 25 sociaux. Les verts considérent que l’effort pour le logement social est limité à Vanves, alors que beaucoup de logements se construit. Si Vanves dispose de 23% de logements sociaux, c’est grâce aux congrégations religieuses, au Rosier Rouge avec son projet d’extension (100 logements), mais pas à la ville. La Majorité insiste sur le fait que la crise du logement ne sera pas résolue à Vanves. Elle ne peut pas faire autant qu’elle le souhaite, mais ne s’en sort pas trop mal, notamment en matière de loghement socuiaux (23,6%) Elle s’inquéte de la volonté des pouvoirs publics de mettre la main sur les attributions de logements et de dépouiller les maires de leurs pouvoirs en matière d’urbanisme en les empêchant ainsi d’être les gardiens de l’équilibre de leurs communes

     

    Dans le programme 2008-14 (en gras) de la Majorité municipale :

    7) Se loger : un habitat diversifié de qualité

    - Favoriser la mixité de l’habitat (logements sociaux, intermédiaires et privés)

    Le parc privé comprend 11 011 logements, selon les derniers chiffres datant de 2010, 724 transactions se sont effectuées (6,6%) dont 290 dans l’ancien (2,9%) et 409 dans le neuf et 25 dans des maisons anciennes. 7 copropriétés bénéficient d’un accompagnement de GPSO représentant 3900 logements.

    Le parc social est constitué de 2975 logements sociaux(23,68%) dont 588 sont réservés à la ville, 683 sont gérés par l’OPH92 qui a fait de très nombreux travaux de réhabilitations ses dernières années, mais le plus grand nombre l’est par le Logement Francilien (1065 logements), avec 13 autres SA HLM : Toit et Joie (219),  Batigere (190 logements),  SNI (142), 3 F (131), Osica (108), Sabliere (98), Antin résidence du groupe Arcade (77), EFIDIS (76), Moulin Vert (75), Sogemac (64),  MFRP (30), SFL (14), OPIEVOY (3)

    Les constructions se sont raréfiés ces dernières années à Vanves : 394 logements ont été construit entre 2000 et 2009 dont 40 ont commencé en 2000, 13 en 2001, 54 en 2002, 12 en 2003, 156 en 2004, année où furent lancé de nombreux projets (Îlots République/Vieille Forge, de la poste place de l’Insurrection, rue de l’Eglise/Gaudray, Louis Blanc/Antoine Fratacci),  7 en 2005, 46 en 2006, 21 en 2007, 14 en 2008 et 31 en 2009,  soit une moyenne de 39 logement par an. Vanves contribue pour 3% de la construction récente sur le territoire de GPSO.

    - Plan Local de l’Habitat (PLH) d’Arc de seine

    Le Conseil Municipal du 6 Février 2013 a donné un avis favorable au PLH (Plan local de l’Habitat) de GPSO (Grand Paris Seine ouest) qui a remplacé Arc de Seine. Il  prévoit la construction de 90 logements par an à Vanves , soit plus du doublement du rythme constaté sur les années précédentes, sachant que des projets d’une capacité de 439 Logements ont été recensé sur la durée du PLH  avec un potentiel de 84 logements en diffus. Les logements  sociaux représenteraient 145 logements soit 28% de la construction neuve

    Parmi les projets recensés permettant d’arriver à 439 Logements : Le projet pour étudiants-jeunes-travailleurs-malades et familles de malades du Rosier Rouge (112 logements), le 39 Sadi Carnot (50), le 28 René Sahors (30 dont 8 sociaux), le 25 R.Coche/V.Basch (5), les terrains de la CPAM et de la CVS du CG92 A.Briand/R.Coche/Diderot (100 dont 25 sociaux), à l’angle Issy/Pruvot (30), à l’emplacement du garage, au 16 Marcheron (29), au 21 Coche (17), par OGIC,  au 19 A.Briand (63) à l’emplacement de l’ancienne imprimerie par MARTEK Promotion 

    - Extension de l’Opération Programmée de l’amélioration de l’habitat (OPAH)

    Vanves est l’une des 5 villes de GPSO a avoir mis en place une opération qualité de l’habitat pour lutter contre l’habitat indigne pour une durée initiale de 3 ans (2007-10)/ Elle  a été prolongée jusqu’en Septembre 2011. Son périmétre dans le centre  ancien couvrait 129 immeubles et 913 logements privés de plus de 15 ans  dont 60% étaient occupés par leurs propriétaires, 40% par un ménage locataire. L’objectif était de traiter 235 logements soit plus de 1 logement sur 4. L’équipe de suivie du PACT 92 a reçu plus de 1 156 sollicitations, sur les 375 permanences tenues. Plus de 169 visites ont eu lieu dont 96 visites techniques préliminaires, 41 visites-conseils ou de repérages et 7 visites-conseils avec prescriptions architecturales.

    60% des travaux menées ont été des ravalement d’immeubles (121 dont 35 ont entrainés un surcoût architectural), 42 ont concerné une sortie d’insalubrité et la suppression du risque d’accessibilité au plomb, 23 des travaux d’adaptation aux PMR…sachant que concernant les parties privatives, plus de la moitié étaient des réfections partielles (électricités, plomberie, étanchété…), pour un montant total de travaux représentants 1 652 700 € qui ont reçu 403 aides pour un montant de 541 515 € dont 43 % supporté par l’ANAH (234 896 €), 28% par GPSO avec la ville (149 036 €), 25% par le Conseil Général des Hauts de Seine (134 288 €),   3% par le CIL prêt 1% (18 000 €), 1% par la Région ( 5025 €).

    - Création et rénovation de logements sociaux

    La ville compte 23,6% de logements sociaux. Elle devrait atteindre 25% de logements sociaux (notamment avec le projet du Rosier rouge et le terrain A.Briand).  Depuis 2002, elle a réalisée 120 logements sociaux passant de 22,6 à 23,6% . GPSO soutient les bailleurs privés et publics en subventionnant leurs travaux de construction de logements neufs (750 logements sociaux créés depuis 2011) et de réhabilitation (671 logements réhabilités dans le parc privé depuis 2011).

    - Lancement de deux programmes immobiliers rues R.Marcheron et J.Bleuzen,

    L’axe J.BLeuzen-R.Marcheron-Larmeroux est devenu un pôle de construction avec plusieurs opérations inaugurées au cours de ce mandat : Le 36/42 Marcheron (4 Janvier 2012)où Cogedim a ouvert 2 résidences  étudiantes (Henri IV et le Paradis)  de 200 studios et les 30 logements qui l’accompagnent. Une très petite résidence  « Les Hauts du Parc » de 10 logements réalisé par EFFITEC rue Larmeroux le 18 Janvier 2012 après un très long processus contentieux,  administratif, commercial et de construction. Cette résidence est la plus petite de cette route départementale coincée entre les ateliers techniques de la ville et un immeuble construit par Bouygues,  avec sa petite façade de 10 m haute de 4/5 étages.  La résidence des Vallées (189 studios et appartements) et  du Coté 15éme (29 logements)  à l’emplacement de la caverne des particuliers le 14 Mai 2012. Et l’EPHAD construit sur une partie des terrains  des Jésuites de la Compagnie de Jésus situé au 15 de la rue Raymond Marcheron face au Commissariat (13 Mai 2013)

    Il  faut ajouter le  foyer de 43 logements construit à l’emplacement d’un entrepôt et d’un bâtiment d’habitation, à l’angle des rues Sadi Carnot/Danton (27 Janvier 2010). Et l’installation résidents dans le nouveau immeuble « Le Clos Saint Remy » à la place de DEF Incenduie durant l’été 2012. Par contre l’EPHAD construit sur une partie des terrains  des Jésuites de la Compagnie de Jésus situé au 15 de la rue Raymond Marcheron face au Commissariat a été inauguré le 13 Mai 2013 Il devait accueillir 24 résidents permanents ainsi qu’une chambre de convalescent et deux chambres d’hôtes.

    Un autre axe autour de la rue A.Briand a vu se développer de nombreux  chantiers (5) qui sont  en cours : Ogic au 21 R.Coche, GFLBI au 20 R.Coche, Vinci sur l’ex-CAT (8-10 A.Briand), Areka à l’entrée de la villa des Matraits et  MARTEK Promotion à l’emplacement de l’ex-imprimerie (19 A.Briand)