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  • LE CONSERVATOIRE DE VANVES : DEMARRAGE DU CHANTIER PAR LA DEMOLITION DU GARAGE A PARTIR DE LA MI JUILLET

    Le chantier du conservatoire de musique de Vanves est conduit par GPSO qui a attribué le 24 Juin 2010  le marché de maîtrise d’œuvre de la construction du nouveau Conservatoire de Vanves (26 00 m2)  au Cabinet d'architecte 3Babin-Renaud. Une première réunion publique d'information sur ce projet s’était le  9 juin 2011 à l’Hôtel de ville pour présenter le projet. Plus d’un an après, GPSO avec le cabinet d’architectes et la société Melchior présentait Mardi dernier, le chantier de démolitiondu site prévu pour sa construction : l’ex-garage Citroen  (16 00 m2) qui a servi d’entrepôts et d’ateliers pour les services techniques de la ville lorsque le hangar situé à l’entrée de la ville rue Jean Bleuzen a été détruit pour mener à bien l’aménagement du MacDonald drive.

     

    Ce chantier démarrera à partir du 16 Juillet pour se terminer le 16 Novembre 2012, avec installation du chantier à partir du 16 Juillet, une phase de curage et de désiamentiage jusqu’au 24 Août puis le chantier de démolition et d’évacuation des gravats, avec une phase très intensive entre la Mi Octobre et la Mi Novembre 2012. Les responsables administratufs et techniques de GPSO sont tout à fait conscient des nuisances que générera cette démolition. Ils ont insisté qu’elle sera réalisé par une entreprise spécialisée, Melchior, qui respectera une démarche HQE en respectant 5 critères : le traitement des poussières ave un fort arrossage, le traitement du bruit avec recours à du matériel insonorisé, la limitation des vibrations,  et de la taille des gravats broyés à la pince à béton, avec tri des déchets en selection continu sur le chantier.

     

    Ce chantier commencera par une phase de curage et de désiamentage du bâtiment jusqu’à la fin Août, sachant qu’il y a peu d’amiante, une cuve d’hydrocarbure bien hermétique, ne présentant pas de fuites, à enlever, ainsi que des matériaux polluants et non redyclables.  Les deux pavillons en bordure de la rue Solférino seront détruit en premier pour permettre l’installation de la base de vie du chantier avec notamment la salle pouir les réunions hebdomadaire de chantier tous les mardis. Puis suivra le gros bloc de béton du bâtiment : L’entreprise utilisera une pelle de démolition avec un grand bras pour détruire le toît, et une pelle plus petite pour le reste, avec une « tête de dinosaure » selon le jargon  technique pour transformer en petite dimension les gravats. Un tapis de caoutchouc tenu par une grue, sera posé sur les bâtiments mitoyens pour les protéger des projections de gravats et de la poussiére, en fonction de l’état d’avancement de la démolition. Un arrossage au pied des engins avec lance à eau, limitera la poussiére  

     

    L’évacuation des gravats s’effectuera par camions, nettoyés à l’eau à la sortie du chantier, selonn  un plan de cirdulation qui a été arrêté : Arrivée par les rues du 4 Septembre et Jullien, départ par les rues Marcel Martinie et Pasteur, avec pas plus d’un camion en attente, car le quartier ne se prête pas du tout à une noria de camions comme les riverains vanvéens et isséens l’ont vu avec le chantier du fort d’Issy. De surcroit, les horaires ont été limités par rapport à d’autres chantiers sur Vanves (Hachette par exemple) : De 7H30 à 12H et de 13H à 17H30 du Lundi au Jeudi, de 7H30 à 11H30 le vendredi. Plusieurs questions très techniques ont été posées par les riverains directement concernés.

  • VANVES LE RETOUR : ERIC POTTIER REPREND « LES PLATANES »

    Alors que tous les projecteurs étaient braqués sur l’ouverture du nouveau Carrefour Express à l’emplacement du Vidéo Club à l’angle des rue de la République et Antoine Fratacci, inauguré Mardi soir, un autre événement beaucoup plus important se déroulait pratiquement en même temps : la signature du contrat permettant à Eric Pottier de devenir le gérant des « Platanes »   

     

    Beaucoup de vanvéens se sont déplacés à l’inauguration du nouveau et unique « carrefour Express » de Vanves mardi soir, dont le maire Bernard Gauducheau, le conseiller municipal délégué au commerce, Alain Toubiana, avec la manager du commerce, des mairesadjoints, des élus, des clients. Ils ont découvert cette nouvelle petite surface commerciale de 85 m2 (sur 105 m2), bien agencée, où les clients trouveront plus de 2000 références, entre 8H et 21H. Mais cela a été la course contre la montre pour mettre tout en place. Arnaud Dahan, le gérant a eu quelques sueurs froides ses derniers jours, car tout n’était pas prêt, avec quelques enuis techniques. Il était même absent au début de l’inauguration, faisant attendre le maire qui a commencé son discours sans lui. Et pour cause, il inaugurait en même temps à Issy les Moulineaux, au bas de la rue Gabrielle d’Estrée un autre « carrefour Express » dont il est aussi le gérant (un ex-8 à huit).

     

    Ce qui ne se produira pas aux Platanes lorsqu’Eric Pottier, le nouveau gérant, invitera sûremment tout ce beau monde vanvéen, après le 1er Septembre, date officielle dela reprise. « J’ai pris contact avec Youssef qui souhaitait passer la main. Il m’en avait parlé et m’avait demandé si cela m’intéressait. J’ai répondu tout de suite positivement parce que cela me manquait » confie Eric Pottier. Rappelons que très jeune, ce vanvéen de pur souche, a fait ses écoles et ses premières armes dans des restaurants de renom qui ont regretté de le voir partir voler de ses propres ailes car il avait ce métier dans la peau : « Chez Françoise », « La Coupole »…

    Il a créé sa propre affaire à Menecy avec « La Marinière », pendant 5 ans, avant de travailler pour d’autres, au « bistrot de Clamart »  en tant que directeur et chez « Physalis » à Montrouge. Mais il avait toujoues en tête de revenir à Vanves, de prendre une affaire dans cette ville qui l’a vu naître : Il a été candidat à la reprise du Bistroquet, puis du Tout Va Mieux, mais le propriétaire était trop gourmand, demandant 1 M€ pour la reprise du restaurant et de l’appartement. « J’ai profité de l’occasion offerte par Youssef pour réaliser mon rêve ».

     

    Ainsi, il est possible à un enfant de Vanves de réaliser son rêve. Rappelons qu’il a fréquenté les écoles Gambetta (et Marceau où il vivait), La Féclaz pour les classes de découverte et les colonies avec Valérie et Frank, le collége Saint Exupery. Il a même été conseiller municipal pendant la 1ére mandature de Bernard Gauducheau (2001/08), en ayant secondé Maximle Gagliardi à la Jeunesse et aux Sports. Il a même travaillé à Intermarché en tant que responsable de secteur entre 2009 et 2012. « C’est presque un retour aux sources, car j’ai toujours souhaité travaillé à Vanves qui est ma ville natale, où je connais tout le monde. C’est là que j’ai trouvé ma femme, Audrey, la fille de Patrick Leguyader alors gérant de l’épicerie fine de la rue Louis Blanc. Nous fêtons nos 11 ans de mariage célébré par le pére Thirion qui m’a baptisé ainsi que  nos 4 enfants, Florian Romain, Manon et Evan ».

     

    Pas besoin de rappeler qui sont les parents de cet enfant du terroir qui a pour projet justement aux « Platanes » de faire une cuisine traditionnelle, de terroir, avec buffet unique à volonté en entrée, et plusieurs formules, autour de 2 plats du jour à l’ardoise qui changeront quotidiennement, avec edes formules : Buffet à Volonté ; Buffet/Plat, Buffet/dessert, Plat/dessert, Buffet/plat/dessert. « Pas de carte ! Que du frais ! » précise t-il. Uniquement à l’heure du déjeuner du lundi au vendredi, avec des soirées ce soir là, à théme, autour d’un groupe de musique. Son projet est précis. Il l’a en tête depuis des années. Il n’a eu besoin de personne pour réaliser ce rêve, ni maire, ni conseiller muinicipal délégué, ni manager du commerce, ni GEV…Enfin ! Seuls, deux gars de Vanves, Youssef et Eric, ont fait affaire, pour réaliser le rêve de l’un d’entre eux !  

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : LES MEFAITS D’UNE BONNE IDEE APPLIQUEE AVEC PLEIN DE MAUVAISES ARRIERES PENSEES

    Avec cette idée d’une autorité organisatrice  du logement (AOL) qui  fait son chemin paisiblement  et sûrement  au sein des différentes instances du Grand Paris, les maires franciliens craignent un quasi déssaisissement de leur pouvoir d’attribution du permis de construire. Alors qu’ils consultent actuellement leurs conseils municipaux sur une augmentation de 30% des droits à construire que la plupart rejettent, même à droite comme à Sceaux.

      

    Le débat au conseil régional la semaine dernière a été pourtant apaisé et convergent.  « Les convergences relevées - qui ne veulent pas dire consensus - portent sur le périmètre géographique régional que devrait avoir cette autorité et sur le fait que toute la chaîne du logement doit être concernée et pas seulement le logement social » notait un observateur averti. « Les points de friction identifiés étaient la place quantitative du logement social et très social, et le financement par d'éventuelles nouvelles taxes de cette autorité ». L'UMP a émis un avis réservé au regard de ces deux points  et a fait part, après le débat  de ses craintes de voir « la mise en oeuvre d'une bureaucratie soviétoïde totalement inefficace » et le « sacrifice des logements intermédiaires à destination des classes moyennes ». Il a dénoncé « l’incapacité de JP Huchon à mener une politique ambitieuse et équilibrée du logement s’adressant à l’ensemble des Franciliens. Au mépris de la mixité sociale, la Région encourage ainsi la construction de logements sociaux et très sociaux là où ils sont déjà les plus nombreux et sacrifie le logement des classes moyennes : seuls 184 logements sociaux dits « intermédiaires » financés en 2011 et des crédits en baisse de 20% entre 2010 et 2012. Les victimes d’une telle politique si elle devait être mise en œuvre sont connues d’avance : les Franciliens qui auront toujours autant de mal à se loger et les maires qui se verraient dessaisis d’une compétence historique ».

     

    Il était intéressant de noter que le groupe PS dans un rappel de ses exigence en la matiére, a insisté sur le fait que «  L’action de l’AOL  devrait s’appuyer sur une meilleure application de la Loi SRU – qui impose 20% de logements sociaux dans les ciommunes -  renforcée (à 25 et même 30%)  et s’articuler avec l’aide régionale aux maires bâtisseurs (aides supplémentaires à la construction  d’équipements publics pour les maires qui construisent du logement social) ». D’autant plus que la majorité régionale (PS, FdeG/PC, EELC, MRC, PRG) a adopté une réforme de sa politique contractuelle en direction des communes et EPIC ( UMP et NC votant contre, FdeG/A s’abstenant) qui met en œuvre le « pacte avec les maires bâtisseurs ». Elle instaure un système de bonification de la subvention pour les collectivités qui réalisent les objectifs fixés par la loi SRU en matière de logement sociaux et qui s’inscrivent dans le SDRIF. Le nouveau système permettra également de renforcer l’aide de la Région aux communes les plus pauvres, et de valoriser les projets qui respectent les critères environnementaux. Au total, les projets portés par les communes et les intercommunalités pourront désormais être financés jusqu’à 50 %  par la Région. Un effort particulier est prévu en direction des collectivités qui font preuve de volontarisme en matière de logements sociaux. « La majorité régionale s’est en effet engagée depuis 2010 à soutenir les communes construisant des logements sociaux dans la réalisation des nombreux équipements qui accompagnent nécessairement l’arrivée de nouveaux habitants (écoles, salles polyvalentes, aménagements de voiries…) » a indiqué l’Exécutif.

     

    Christian Dupuy, président de l’OPH 92 est totalement opposé à une telle perspective. « Vous pouvez interroger la plupart de mes collègues maires ! Je n’en connais pas un seul de droite ou de gauche ou du centre qui adhére à un tel projet. Nous avons énormément de mal à satisfaire les besoins des populations qui résident déjà sur le territoire de nos communes ou qui y travaillent. Si demain la compétence est confiée à l’échelon régional, nous n’aurons pas la possibilité de maîtriser correctement les affectations de crédits pour la construction de nouveaux logements et le pire du pire serait que nous n’ayons plus le moindre contrôle sur le plan des attributions de logement. Dans ces conditions, je crains fort qu’un certain nombre de maires s’interrogent sur l’opportunité de maintenir le conventionnement de la totalité de leur parc ancien conventionné depuis longtemps. Et je parle de ceux qui dépassent les plafonds de la loi SRU et qui pourraient être tenté de revenir au niveau de ce du plafond SRU même s’il évolue à la hausse pour ne plus être menacé de se voir importer des populations venues des villes ou des départements qu’ils ne remplissent pas les conditions de la loi SRU » expliquait t-il récemment dans une feuille politique départemental en rappelant que sa ville de Suresnes, compte 38% de logements sociaux avec la cité Jardin.