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  • CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES (Suite) : DE LA PETITE ENFANT AUX SPORTIFS DE HAUT NIVEAU

    26 délibérations étaient inscrites à l’ordre du jour du Conseil Municipal de Mercredi dernier qui a voté le budget. La mobilisation des élus des différents bords plitiques pour défendre leur candidat se faisaient sentir pour certains d’entre eux, personne ne cherchant à faire durer cette réunion  - 2H30 - qui a d’ailleurs été très technique par certains moments, notamment lors de l’examen des marchés publics passés à la suite d’une procédure d’appel d’offres relatif l’un à l’exploitation des installations de chauffage et eau chaude sanitaire (ECS), ventilation et climatisation, l’autre à l’entretien, les grosses réparations et l’aménagement… des bâtiments communaux. Un travail considérable effectué par les services techniques de la ville auquel a rendu hommager Pierre Toulouse (EELV) en bon connaisseur de ces procédures « qui sont lourdes et relévent de la bonne gestion ». Dans le même temps, le Conseil Municipal a pris acte de la liste des 40  marchés publics (pour une valeur de + de 20 000 €) passés par la ville en 2011

     

    Gérard Laubier, maire adjoint chargé des bâtiments et des travaux publics a présenté le projet d’aménagement de la créche au 1 rue de Châtillon dans les anciens bureaux de Maurice Magne, ex-président du Stade de vanvces et ex-chef d’entreprise dans le BTP dont la famille a fait don à la ville. Il comprend une entrée, deux bureaux, un local sanitaire et une grande salle de travail (95 m2) que la ville de Vanves va réaménager et valoriser en créche avec 12 berceaux, avec des mise aux normes « petite enfanc », de sécurité er d’accessibilité aux PMR. Le petit jardin derrière sera complétement réaménagé et transformé en aire de jeux. Fabian Estellano (PS) tout en constatant que « Vanves ne peut pas accueillir tous ses enfants » a déclaré « qu’il est nécessaire de continuer sur cette voie » et demandé ce qui était fait en matière de sécurité des enfants (dans le jardin) et s’il était prévu une verriéreau dessus du jardin. « C’est une petite copropriété de 7 logements » a répondu Bernard Gauducheau (NC) qui en a profité pour préciser certaines choses : « Vanves est en capacité de répondre aux besoins des familles qui recherchent une offre d’accueil pour leur enfant. Au point de vue institutionnel, elle n’en a pas la capacité, mais grâce aux associations, aux assistantes maternelles, elle a la capacité de répondre à la demande. Si tout le monde se retournait vers une structure municipale, on n’y arriverait pas ! Ce n’est pas heureusement le cas ! D’ailleurs le Rosier Rouge avec son projet d’extension et de logement, prévoit une structure petite enfance (associative) ».

     

    Le Conseil Municipal a ensuite donné son feu vert à différents travaux et demandes de subventions y attenant : Aménagement d’un abri containers  (12 134 €) tout en bois lui donant un aspect léger et aéré, sur la placette Sadi Carnot pour éviter les dépôts sauvages, l’éparpillement des détritus et les risques d’incendie. Réaménagement des sanitaires de l’école élémentaire du Parc (82 000 €)  afin de bien séparer les sanitaires des filles et des garçons, les mettre en confirmité avec les recommandations de l’Education nationale et les normes d’accessibilité, et de créer un second accés par la cour. Pierre Toulouse (EELV) a demandé « si on ne pouvait pas étudier l’aménagement de toilettes séches ». Réaménagement du satellite de l’école élémentaire Larmeroux (187 084 €) pour agrandir la surface du réfectoire qui était insuffisante en récupérant le local « Poterie », et la surface de préparation grâce à la démolition des parois existantes entre la structure « poteaux-poutres » du bâtiment, ainsi que prévoir la ventilation des locaux. 

     

    L’assemblée municipale a dû aborder une question brûlante qui agitte les milieux sportifs des sept villes constituant GPSO : la modification de la compétence facultative de « soutien aux clubs ou sections sportives de clubs sportifs de haut niveau » par la communauté d’agglomération. Ce dispositif bénéficiait en 2011 à une dizaine de clubs ou de sections dont les équipes évoluent au niveau, mais favorisait une logique de guichet, car « nombre de clubs demandeurs n’accompagnaient pas systématiquement leur sollication de projets sportifs à même de contribuer effectivement au rayonnement de l’agglomération » ont constaté les membres (élus) de la sous-commissoon sports sous l’égide de Michel Bés,conseiller communautaire de Sévres, ex-directeur des Sports du conseil Général des Hauts de seine (du temps de Charles Pasqua). C’est pourquoi ils ont décidés d’aider plutôt deux équipes féminines de très haut niveau,  Club Issy Paris hand et Football Féminin d’Issy les Moulineaux, qui répondaient aux critéres : « Les politiques sportives développées par ces deux clubs illustrent l’exemplarité et la montée en puissance du sport féminin dont le fonctionnement répond souvent à des valeurs sociales et éducatives ». Le Conseil Municipal devait avaliser cette modification de compétence  et le retour du soutien au club ou sections de haut niveau communal, avec compensation financiére d’une valeur de 26 667 € pour Vanves.

     

    Les groupes PS/PC et EELV  ont voté contre, en posant la question de savoir « ce que fera Vanves si une équipe du Stade de Vanves monte à un haut niveau. On a compris la pirouette. L’agglomération ne financera que des clubs isséens. Et le sports de haut niveau à GPSO se réduira à deux clubs féminins » selon Jean Cyril Le Goff (PS). Bernard Gauducheau (NC) a considéré que « ce dispositif aurait pu ête plus discuté. J’ai demandé que cette question soit inscrite au bureau de GPSO. J’ai réussi à obtenir que si une équipe d’un cluib se retrouve à un haut niveau, son cas puisse être étudié et repris en compte ». Jean Cyril Le Goff (PS) en a bien pris acte.

     

    Enfin, la ville a passé une convention avec deux sportifs de haut niveau, Léonore Perrus (Sabre) qui participera aux J.O. de Londres  et Catherine Madec (Athlétisme) qui participera aux Championnats du Monde Vétéran féminine en Finlande. Elles bénéficieront chacune d’une aide de 10 000 €  pour la première, de 1000 € pour la seconde, en contrepartie de leur participation à des opérations ou des maifestations locales. Cette décision, pour Léonore Perrus, a fait débat : « Je trouve choquant que l’on s’offre une danseuse à raison de 10 000 €. Et en plus, elle est financé  par sa fédération » a réagit Pierre Toulouse (EELV). Jean Cyril Le Goff s’est étonné que ces aides ne proviennent pas plutôt du Fonds de Soutien au Sports qui a été créé pour cela. « Notre fonds se met en place et n’est pas encore doté. Nous aidons d’abord l’équipe deBasket (avec ce Fonds). Et lorsqu’il sera suffisamment doté, on pourra le faire » a répondu Bernard Gaducheau (NC) en faisant remarquer que la ville ne verse que 10 000 €, au lieu de 15 000 € en 2008, à Léonore Perrus, « car la crise est passé par là ».  Ce qui permettra de l’aider dans sa préparation sportive (formation, stages, suivi médical…) jusqu’aux épreuves olympiques organisées à Londres du 27 juillet au 12 août 2012. « En contrepartien, elle s’engage à participer à différentes manifestations municipales (Vanves en sport, Forum des associations, Téléthon…) de façon à sensibiliser les Vanvéens sur sa carrière sportive d’envergure internationale, et même de de rencontrer les jeunes (sportifs ou non) Vanvéens intéressés par sa pratique sportive (escrime) ou par son parcours jusqu’aux Jeux Olympiques » selon un communiqué de presse de la ville.

  • VANVES A ADOPTE MERCREDI SOIR UN BUDGET ATTENTISTE !

    Le Conseil Municipal de Vanves a voté mercredi soir en 1H30de débats et d’échanges,  un budget de 32 842 319 € en fonctionnement et de 10 394 881 € en investissement, PS et PC ayant voté contre, EELV s’étant abstenu.

     

    Bernard Gaudcheau (NC)  a rappelé que « c’est l’acte le plus important pour une commune qui met en œuvre ses orientations et ses initiatives ». C’est pourquoi, il s’est engagé à le présenter, comme il l’a déjà fait, lors des 3 grandes réunions publiques de quartiers prévus au printemps 2012 (Mai/juin). « En 4 ans, nous avons équipé cette commune comme jamais ! » a-t-il constaté en citant l’éducation (avec le groupe scolaire du Centre/Cabourg), la Petite Enfance (avec les créches). Tout en reconnaissant que « Vanves figure parmi les villes où les taux (d’impôts) sont les plus élevés à cause de raisons structurelles. Les élus sont conscients des difficiltés de nos administrés dans cette crise ». Ce qui a amené la ville à maitriser ses dépenses de fonctionnement et à ne pas augmenter le taux des impôts locaux. Il n’en a pas moins fait remarquer que la réduction des dotations de l’Etat fera perdre à Vanves 120 000 €, que le manque de visibilité, avec la crise, a amené la ville à réduire ses investissements.

     

    Ce qui ne l’a pas empêché de faire des efforts dans plusieurs secteurs : la petite enfance avec l’aménagement de la créche de 12 berceaux au 1 rue de Châtillon (458 000€), l’éducation avec deux grosses opérations dans les écoles du Parc  (réfection des sanitaires), Larmeroux ( Agrandissement du Satellite) et Marceau (traitement de plusieurs malfaçons), l’accessibilité des bâtiments et équipements municipaux pour les PMR, la numérisation de la salle de cinéma… Bertrand Voisine (UMP), Maire adjoint est entré dans le détail ce budget en insistant sur plusieurs points : la progression de +2,19% du budget fonctionnement dont les chages de personnel représente 63,76% des dépensdes (20,9 M€). Les recettes de fonctionnement se monteront à 35,6 M€ dont 23,8 M€ d’impôts et taxes (66,7% des recettes), parmi lesquels 17,5 M€ de fiscalité directe avec le maintien des taux (depuis 3 ans), et des dotations de GPSO (3,7 M€) et de l’Etat (7,5 M€)

     

    L’opposition s’est montrée beaucoup moins virulente que du temps où siegeaient des « Guy Janvier » ou « François Bordes » tout en étant déterminée dans son abstention, du côté socialiste,  et même brouillonne du côté des Verts. Anne Laure Mondon (PS) a salué le maintien d’une épargne positive, la stabilisation des taux d’emprunt, de la dette, en constatant de l’encourt de la dette par habitant ( 1077,14 €) a augmentée : « La ville emprunte moins et doit rembourser beaucoup ! » . Elle a défendu un développement des services alors que « l’on constate une baisse des dépenses dans la petite enfance, dans l’éducation, une hausse dans culture moins tournée vers le public vanvéen… ». Elle a d’ailleurs été relayé à un moment par Fabian Estellano (PS) qui s’étonnait d’une hausse de 4000€ pour la culture alors que la fréquentation d théâtre ( - 1000 spectateurs) et du cénéme (- 1000 cinéphiles) et condidérait que « ces dépenses étaient mal choisies ». Enfin, elle a dénoncé « le désengagement de l’Etat, des dépenses non prioritaires alors qu’un effort aurait pu être fait vers les jeunes et l’urgence sociale ».

     

    Claire Papy (EELV) s’est emmelé « les pattes » dans sa démonstration chiffrées sur la consommation et les dépenses de fluides, sur la baisse des dépenses du CCAS, ce qui a provoqué un débat lorsque Bernard Gauducheau et Bertrand Voisine ont indiqué que « cela n’a rien à voir avec le budget spécifique du CCAS qui est un établissement public, la ville versant une dotation d’équilibre »… « qui représente 90% du budget du CCAS » a fait remarquer Pierre Toulouse qui a surenchérit en lançant le débat sur l’analyse des besoins sociaux de la ville que « l’on ne connait pas forcément » et qui doit faire l’objet d’un rapport régulier selon les Verts qui ont bien insisté sur ce point. Du coup, Isabelle Debré, 1ére adjointe chargée des affaires sociales est montée au créneau : « Je met au défi de dire que la ville a laissé quelqu’un au bord de la route ! Nous accompagnons toutes les besoins qui en ont besoin ! Nous avons quelques soucis avec le Libre Service Social, mais nous cherchons des solutions avec la ville d’Issy les Moulineraux. L’analyse des besoins sociaux est nécessaire. Mais c’est au sein du Conseil d’admin istration du CCAS que nous ferons des choix (et des propositioons) ».

     

    Lucile Schmid (EELV) est revenu sur ce contexte de crise : « La question qui se pose est celle de notre dépendances aux dotations de l’Etat, à la péréquation.. qui mettent  bien en avant les incertitudes qui pésent sur nos finances (locales) » auquel a répondu Bernard Gauducheau : « Il y a une forte contrainte qui pése sur notre ville » - le très petit nombre d’enttreprises par rapport à des villes comme Boulgne, Issy les Moulineaux – « GPSO nous a permis d’être dans une démarche dynamique » a-t-il expliqué en parlant justement d’un « budget atentiste » : « Nous adapterons en fonction des circonstances. Nous nous sommes mis en capacité de financer l’opération Cabourg voilà 3 ans. Maintenant nous avons ralentit et réduit la voilure » en attendant des jours meilleurs. A ce moment là Jean Cyril Le Goff (PS)  a demandé de « ne pas refaire le débat d’orientations budgétaires » et de passer au vote.  Le maire s’est étonné du vote négatif du groupe PS/PC alors « qu’on aurait pu s’attendre à une abstention après les propos d’Anne Laure Mondon ».

     

    A SUIVRE….

  • DEUX PROJETS RIVERAINS DE VANVES FONT DU REMOUS DANS LE SUD PARISIEN-VANVEEN-ISSEEN

    Malgré les élections présidentielles qui occulte tout, l’actualité francilienne réserve quelques surprises. Notamment concernant deux projets riverains à Vanves : La « tour Triangle » qui a fait l’objet d’un avis favorable du commissaire enquêteur et le Pentagone Français qui a fait l’objet d’un recours la Ville de Paris contre son permis de construire 

     

    Le commissaire enquêteur vient tout juste de remettre son rapport à la ville de Paris, suite à l’enquête publique portant sur la révision simplifiée du PLU dans le secteur de la Porte de Versailles qui s’est déroulé durant l’automne 2011. Le principal enjeu est la construction de cette tour Triangle de 160 m de haut le long du hall 1 et de l’avenue Ernest Renan qui fait polémique. Le Commissaire enquêteur a émis un avis favorable assorti de trois réserves : Que la ville de Paris obtienne, avant approbation simplifiée du PLU, un consensus des diverses parties prenantes à l’exploitation du Parc des Expositions démontrant « que le projet préserve la force du positonnement concurrrentiel du site, en particulier au niveau européen ». Que la réflexion globale sur le secteur Sud-Ouest «montre, avant l’approbation de la révision simplifiée, l’acceptibilité du cumul des projets en matière de transpports et de circulatin. Que les études soient poursuivies  pour apporter des réponsses sur les impacts jugés négatifs du projet sur l’environnement et notamment des incidences des ombres portées sur les immeubles du boulevard Victor  dans le cadre de l’étude d’impact liée au permis de construire.

     

    La Ville de Paris a bien sûr  confirmé, concernant la première réserve, que « l’objectif du projet Triangle est bien de conforter le rôle majeur du Parc des Expositions de la Porte de Versailles dans l’organisation des foires et salons, à l’échelle européenne,  en lui donnant une meilleure visibilité et en renforçant la mixité urbaine et l’attractivité du secteur ». En outre, pour maintenir sa compétitivité, la ville a engagée lors du Conseil de Paris de Juillet 2011, la procédure de renouvellement du contrat d’occupation afin de mener une très importante modernisation du Parc devenue nécessaire, compte tenu de son âge. Cet avis favorable devrait susciter quelques remous parmi les riverains et les associations de défense de l’environnement dans le XVéme arrondissement, très remontées contre ce projet de tour.

     

    Par contre, concernant le Pëntagone français, la ville continue son bras de fer avec l’Etat. Malgré l’avis défaborable rendu par la ville et les réserves émises par la commission d’enquête sur ce projet, l’Etat a procédé par arrêté préfectoral à la modification forcée du PLU de Paris dans ce secteur et a délivré le 21 Février 2012 le permis de construire. Ce qui a pour effet de supprimer le fameux garage à bus qui avait été prévu en accord avec la RATP depuis 10 ans pour relocaliser celui de la Croix Nivert, source de nuisances importantes dans ce quartier résidentiel, et le remplacer par du logement, des équipements publics. Pour la ville ce garage à bus était parfaitement compatible avec les contraintes du Pentagoe Français puisqu’il prenait place non pas dans l’emprise du ministére mais dans la partie de l’opération dédiée à la construction de bureaux privés. Comme cet hôtel Pullmann  - ex-Sofitel Sévres avec ses ascenseurs à l’extérieur -  que le groupe Accor a abandonné et fermé pour le céder à Bouygues, parce que plus du tout rentable. D’après les rumeurs, il parait que ce sont plutôt les militaires qui ont eu sa peau. Ils craignaient que quelques espions ou terroristes viennent les espionner des terrasses qui dominent bien sûr le site du Futur Pentagone Français. Rien ne résiste aux militaires, ni à Bouygues…

     

    Et pourtant,  la ville de Paris a déposé le 3 Avril un recours contre l’arrêté de modification du PLU et le permis de construire délivré par l’Etat, en relevant au-delà de son impact sur la requalification du site de la Croix Nivert, de nombreux vices  de forme et de fond « dus à la précipitation del’etat à engager l’opération Balard : Absence d’enquête publique prévue par la loi Bouchardeau, absece d’étude d’impact, non rspect du SDRIF…. ». La ville formule le vœu que « l’Etat accepte enfin d’ouvrir le dialogue afin de lever les réserves de la Comimission d’Enquête et notamment celle relative à la réalisation d’u n garahe à bus qui conditionne la construction de 500 logements rue de la Croix Nivert ». Concrètement, ce recours n'est pas suspensif, ce qui veut dire qu’en clair, le ministère de la Défense peut décider de continuer ce chantier qui a débuté fin Février. Toutefois, dans le contrat signé avec Bouygues, il est prévu qu'en cas de contestation du permis de construire devant la justice, l'État dispose de 45 jours pour examiner avec le groupe de BTP la pertinence de cette attaque, et choisir de suspendre ou pas les travaux. Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, a estimé sur Le Monde.fr, que la ville de Paris est dans une posture politique et que le recours «ne remet pas en cause le chantier qui a déjà démarré ».