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  • ELECTIONS PRESIDENTIELLES A VANVES : UN FRONT DE GAUCHE REGONFLE PRES A RESISTER DANS LES HAUTS DE SEINE

    Beaucoup de vanvéens vont sûremment aller assister, comme beaucoup de riverains du Parc des Expositions de la porte de Versailles,  par curiosité alors qu’ils ne votent pas pour lui, au meeting de Jean Luc Mélanchon prévu jeudi à 19H dans le Hall 1.  En tous les cas, les militants vanvéens du Front de Gauche se sont mobilisés même s’ils n’ont pas été très visibles ces derniers jours par rapport aux militants de l’UMP, et PS et dans une moindre mesure des Verts, tout au moins pour inciter les vanvéens à venir écouter en chair et en os leur candidat aux présidentielles

     

    Evidemment, ils n’aiment pas du tout  lorsqu’on leur parle de mélanchomania : « Je ne pense pas que cela soit le cas. Nous avons la force au Front de Gauche d’avoir imposé les thémes de campagne qui correspondent aux attentes des citoyens. Plutôt que parler de la haine de l’autre, on a imposé la question de la redistribution des richesses ou  au travers de la proposition de l’augmentation du SMIG à 1700 €, de la proposition de salaire maximum de 1 à 20 dans les entreprises, à propos de la justice sociale et des 14 tranches d’imposition sachant que l’on prend tout au dessus de 360 000 €. Nous avons mis au cœur du débat la chose qui fait le plus peur à la droite financière : Oser dire que l’on va partager le gâteau et pas les miettes. C’est l’enjeu politique de cette période. Et je crois que nous correspondons aux attentes des citoyens dans une situation où nous voyons au niveau Européen, les peuples grecs et espagnols être passé sous les fourches caudines de la finance et du capitalisme. La France peut faire d’autres choix qui donneront envie à ces peuples de lutter encore plus » expliquait récemment Pascale Le Nouannic, leader régionale et président du Fdeg à la Région,  à l’auteur de ce blog en insistant sur la remobilisation de l’électorat populaire : «  En arrêtant de prendre les citoyens pour des mineurs absolus, incapables de comprendre les enjeux… On retrouve là, comme en 2005, le sentiment que, parce qu’on serait du peuple, on serait incapable de voter autrement qu’avec ses pieds. Les citoyens, et c’est la force de la campagne du Front de Gauche et du travail fait autour de l’équipe et avec Jean Luc Mélenchon, de faire une campagne d’éducation populaire qui redonne de la conscience de classe, qui rappelle les enjeux, et qu’aujourd’hui, c’est la question de la redistribution des richesses, écologique avec la transition et la planification écologique, de la relocalisation… »

     

    Ses élus et militants ont organisé tout au long de cette campagne présidentielle, des assemblées citoyennes au niveau communal ou des quartiers, des meetings,  des distributions en chansons, des écoutes collectives des meetings de Jean Luc Mélenchon dans lesquels il traite chaque fois d’un thème, comme la santé ( à Vierzon), la laïcité (à Toulouse), les quartiers... des réunions sur l’écologie, la relocalisation, l’Europe et le chômage, la construction européenne et la citoyenneté. « Nous sommes démultipliable dans des échanges avec les citoyens ». Leur campagne tant présidentielle que législative prend un relief particulier dans les Hauts de Seine où ils reprennent le vrai mot d’ordre du FdeG : Résistance ! « S’il y a un territoire où ce mot a un sens, et parle aux gens, c’est bien le territoire sarkozyste. Cette espèce de territoire où la droite se croit tout permis. On a vu madame Balkany tenter de changer de canton, Madame Ceccaldi Raynaud ne jamais mettre les pieds à l’assemblée nationale, monsieur Sarkozy tenter d’imposer son fils à la direction de l’EPAD. Ce sont des gens qui ont des comportements inacceptables au vu des règles de la République Française. Les Hauts de Seine ne sont pas un territoire hors de la loi. C’est la campagne et le mot d’ordre du FdeG. Le second mot d’ordre est : Dans les Hauts de Seine comme ailleurs, on ne peut pas vivre heureux dans un océan de malheur. Il faut que, même ceux qui sont aujourd’hui les épargnés du systéme, sachent qu’ils peuvent demain, tomber dans des situations de précarité. Il n’est pas question pour nous d’abandonner quiconque. Il faut donc un autre projet de société qui fasse de l’humain d’abord notre priorité » expliquent Pascale Le Néounnic et Bastien Lachaud qui est le suppléant de Lise Alézard candidat du FdeG contre André Santini dans la 10éme circonscription (Vanves/Issy les Moulineaux).

  • ELECTIONS PRESIDENTIELLES A VANVES : l’UMP REQUINQUE APRES LA CONCORDE

    Ce sont des élus, des militants, des sympathisants UMP  requinqués qui sont repartis de la place de la Concorde Dimanche après le discours de Nicolas Sarkozy devant 120 000 franciliens. Pour cette dernière semaine, l’UMP 92 avec à sa tête le sénateur Roger Karoutchi, secrétaire dépatemental et le député Jean Jacques Guillet, Président de l’UMP 92 ont lancé « 92 opérations militantes pour faire ganer Nicolas Sarkozy ». Plus de 140 exactement avec 82 tractages, 50 collages, 8 opérations porte à porte, 3 boîtages, 4 Cafés politique et une « marche de la France forte ». La section de Vanves est bien sûr mobilisée mais très modestement, ses responsables ayant décidé de la concentrer aujourd’hui et Vendredi par de puissants tractages aux principaux points de la ville matin et soir

     

    « Il n’y a pas d’état d’âmes, de questionnement. La ferveur reste totale. C’est notre détermination qui peut faire la différence. Notamment vis-à-vis des indécis. D’ailleurs nous enregistrons une mobilisation sur le terrain  de l’électorat dans nos villes avec les procurations, avec des demandes et des propositions d’actions. Ainsi que des réactions de la part d’habitants qui nous disent maintenant « on a compris » alors qu’ils étaient encore indécis voilà quelques semaines, ou même hostile à un vote Sarkozy. Il y a une peur de la gauche et de l’abstention. Du coup la mobilisation de l’UMP ses derniers jours porte.  Et certains de nos habitants font du porte à porte eux même » témoignaient hier plusieurs responsables UMP altoséquanais lors d’une conférence de presse, qui ajoutaient que « non seulement les militants et sympathisants, mais aussi les électeurs  prennent conscience de l’enjeu, des difficultés qui se préparent et que nous devrons affronter. D’ailleurs ce sont les attitudes du président qui étaient critiqués, mais pas son action. Et ce n’est pas Hollande qui rassure ces gens là, surtout avec cette forêt de drapeau rouge et de faucille  lors de ses meetings»

     

    « J’ai vu en 2 à 3 mois l’électorat évoluer d’une manière radical. Les français avaient l’impression qu’on ne pouvait pas changer de politique, mais ils voulaient changer de Président. Puis, ils se rendus compte qu’on voyait revenir la France de 1981, la France de Mitterrand, le PC grâce  à Mélechon avec la pespectives de ministres communistes. On n’a pas le temps de reprendre des années de retard avec cette crise. Et nous avons vu l’évolution de l’électorat dans nos circnscriptions. Ce n’est plus une question d’hommes mais de politique. On  n’élit pas un Président pour sa popularité  mais pour son efficacité, notamment en temps de crise » expliquait l’un des très proches de Nicolas Sarkozy qui ajoutait que « la campagne officielle avec la parité pour tous les candidats a joué contre lui : « Sarkozy avait 10% de temps de parole et les autres 90% pour taper dessus ! ». Les vanvéens UMP qui se sont déplacès à la Concorde partageaient tout à fait cet avis.   

  • ELECTIONS PRESIDENTIELLES A VANVES : PORTE A PORTE ET MOBILISATION POUR LES MEETINGS EN PLEIN DE SARKO ET D’HOLLANDE

    Quel week-end politique à Vanves ! Les troupes militantes s’étaient mobilisés dés Samedi matin pour distribuer tracts et mobiliser pour leurs meetings en plein air de Dimanche. Le PS avait investi la place de la poste au carrefour de l’Insurrection dés 8H30 bien avant l’UMP, avec drapeaux rouges et affiches accrochés sur les barrières en fer. Du coup les équipes de l’UMP et du NC mobilisés pour 9H30 sont allées distribuer ailleurs plus proche du marché, et devant les Intermarché, Supermaket, sur la place de Lattre de Tassigny qui avait été investi la veille par le PS. Les Verts sont arrivés bien plus tard, vers 11H30, au marché et une ballade au vélo. Un peu plus tard dans l’après-midi,  le PS effectuait son porte à porte au 13 ruer de Châtillon. Dimanche, temps gris et venteux, les troupes PS et UMP/NC s’étaient données rendez-vous au métro Plateau de Vanves pour rejoindre les premiersqui étaient une trentaine à 13H Vincennes, les seconds qui étaient une vingtaine à 13H15 la place de la Concorde, ce qui a évité une rencontre malencontreuse mais qui serait restée républicaine sur la ligne 13. Les UMPistes et centristes de Vanves dont 6 élus avec Isabelle Debré et Bernard Gauducheau ont pu atteindre l’Obélisque et assister de prés finalement au discours de Nicolas sarkozy. Les socialistes dont Guy Janvier, Jean Cyril Le Goff ont réussi à être à côté du carré VIP et ont pu voir de près les ténors du PS et se faire même prendre en photo avec certains d’entre eux. Evidemment chacun est revenu de ses meetings regonflés pour la dernière semaine  

     

    PORTE A PORTE PS….AU « 13 » (suite et fin)

    La petite troupe socialiste du « Porte à porte » s’est retrouvée samedi en fin d’après midi à l’entrée de la Cité Payret Dortail au 13 rue de Châtillon. 10 militants dont Guy Janvier, conseiller général et Jean Cyril Le Goff conseiller municipal et responsable de la campagne de F.Hollande pour Vanves, étaient présents et se sont éparpillés par binôme pour visiter l’ensemble de la cité, puis continuer dans le long et grand immeuble des 20 au 30 rue de Chatillon : 232 portes visitées entre 17H et 19H dont 102 se sont ouvertes, les autres restant fermées pour cause de vacances, de courses, de sorties durant ce week-end très politique. L’accueil a plutôt été coal, sympathique, à deux exceptions prés. « Il y a une résidente qui nous a demandé « comment on était entré ! qu’elle allait appeler la police ! On a sourit et on a continué » raconte Remy, un jeune militant en classe préparatoire à Henri IV. « Un autre nous a surpris ! Il était en grand uniforme de gendarme lorsqu’il nous a ouvert » continue t-il en reconnaissant qu’il les a impressionné ave son binôme.

     

    L’exercice était simple comme le montrait Jean Cyril Le Goff : « Bonjour, Jean Cyril Le Goff, conseiller municipal. Je fais parti de l’équipe de campagne de François Hollande » se présentait il. « Je vote Bayrou ! Il dit des choses sensées » lui a répondu une des locataires. Il lui a proposé le projet de F.Hollande « Tant que Sarkozy n’est pas élu ! Mais la gauche n’a pas de chance ! Elle a tellement fait de connerie ! Puis F.Hollande, il est de gauche » lui répond son interlocutrice. « Si vous ne voulez plus de Sarko, l’alternative est Hollande » ne se démonte t-il pas.  Quelques locataires lui ont carrément dit « Non cela ne m’intéresse pas » en fermant la porte rapidement alors que d’autres moins hostiles l’ont assuré de leur soutien à son candidat.

     

    La discussion s’est engagé un peu plus longuement avec un couple qui bricolait et l’avait reçu en disant  « Holande ! Alors pas du tout ! De toute façon d’un côté comme de l’autre, on est dans la merde ! Ils prennent tout notre fric ! Et puis on vote Le Pen ». Un voisin venu les rejoindre ajoute : « Je ne sais même pas qui voter ! Hollande, je le trouve flou ! » - Jean Cyril Le Goff tente « Mais cela fait 5 ans que l’on a Sarko ! » - « Je préfére Sarko à Hollande » répond le voisin. « On est content de vous voir » s’adoucit le couple qui reconnait ne pas savoir vraiment pour qui voter. « Et votre retraite ! » tente Jean Cyril Le Goff qui arrive à leur donner un exemplaire du programme de F.Hollande. « On est obligéde faire 2 ans de plus ! »