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  • VANVES ET LA REGION CAPITALE MOINS ACCUEILLANTE POUR LES OISEAUX ?

    La Biodiversité francilienne n'échappe pas à l'érosion observée au niveau national selon les premiers indicateurs régionaux de son état de santé mis en place par la Région avec Natureparif : « Que ce soit en ville, dans les forêts ou les milieux agricoles, l’IDF se révéle moins accueillante pour la vie sauvage (chauve-souris, papillons, oiseaux) que des milieux de même nature ailleurs en France » avait conclu la première enquête en 2010. 

     

    « Plus qu’un état des lieux, c’est la capacité de reconquête du vivant que l’agence régionale pour la nature et la biodiversité en Ile de France – Natureparif - a souhaité analyser - pour sa seconde enquête -  en proposant quelques indicateurs de résilience soigneusement sélectionnés. Cette faculté de la nature à retrouver un fonctionnement et un développement normal après d’importantes perturbations a été explorée à travers  5 grands groupes d’espèces (les oiseaux, les papillons, les chauves-souris, les escargots et les végétaux) » indiquent les auteurs de la seconde enquête en faisant part de leurs résultats : Tout d’abord, la situation des oiseaux se confirme avec une régression des effectifs constatée sur l’ensemble des groupes, notamment les espéces spécialistes des milieux forestiers, exceptés les espèces spécialistes du bâti qui voient leurs effectifs croître de 2001 à 2010  comme le Martinet noir ou la Pie bavarde. « Plus inquiétant encore, alors que les effectifs de l’ensemble des espèces observées en France augmentent au niveau national, ceux-ci baissent en Ile de France » notent ils  en s’aidant de plus de 62 000 données d’observations d’oiseaux collectées. Le Bruant Jaune est l’exemple typique d’une espèce souffrant à la fois fortement des facteurs locaux tels que les pratiques agricoles que des facteurs globaux tel que le réchauffement climatique.

     

    Ensuite, les milieux agricoles et forestiers franciliens se montrent moins accueillants pour les oiseaux (plus de la moitié des espèces menacées le sont dans ces deux types de milieux) et les végétaux que ces mêmes milieux au niveau national. « En ce qui concerne les chauves-souris, on s’aperçoit ici aussi que les pratiques et le paysage ont beaucoup d’influence : elles se développent mieux dans les boisements constitués d’arbres anciens (quatre fois plus de Noctules de Leisler dans les boisements avec des arbres de plus de 50 cm de diamètre) et sur les parcelles agricoles séparées physiquement par des haies (deux fois plus d’individus) ».

     

    Enfin, les données recueillies par les participants de l’Observatoire de la biodiversité au jardin ont permis de prouver que plus de naturalité (présence de « mauvaises herbes » comme l’ortie, le lierre et la ronce, et de friches ou d’espaces laissés libres), une offre nectarifère élevée et pas de pesticides, permettaient aux citoyens d’accueillir plus de papillons et d’escargots dans leurs jardins, même au cœur des villes. « Laisser faire c’est permettre à la biodiversité de l’installer » ont-ils conclus en constatant la différence entre parcs et friches -  les parcs, jardinés dans la très grande majorité des cas, se montrent moins accueillants pour les espéces sauvages et spontanées que les friches, espaces délaissés et sans activités. Ainsi, un « jardin sauvage et moins traité est un jardin plus accueillant ». Comme nos talus le long de la voie SNCF qui traverse Vanves et qu’entretient justement avec « savoir faire » l’association Espaces.

  • ANDRE SANTINI A VANVES POUR DEDICADER SES BONS MOTS : « LE SANTINI »

    André Santini dédicace ce matin à 11H à la librairie Blondel, place de la République, son dernier livre « Le Santini » Cet ouvrage ne suit pas les chemins de la forme autobiographique habituelle. De même qu'il y a Le Robert, Le Larousse, Le Littré, voici Le Santini, un dictionnaire «autobiographique ». Ce dernier ouvrage du député maire d’Issy, qui vient d’être publié,  ne suit pas les chemins de la forme autobiographique habituelle. Humour, émotion et informations se succédent à toutes les pages, avec une partie « Noms communs » et une partie « Noms propres » de 1 000 mots qui renvoient à l'histoire personnelle de Santini : sa famille, ses lieux, ses proches, ses goûts et ses dégoûts, ses héros, ses grandes dates, ses livres, ses cigares...Un antidote contre l'ennui écrit par  ce docteur en droit et diplômé des Langues O, ce passionné de nouvelles technologies, celui que certains nomment le « cyber-maire », bon vivant, amateur de cigares.

     

    Au fil des pages et des noms, quelques allusions tout d’abord à ces jeunes qu’il a formé et qui essaient de s’émanciper de leur mentor. A « Collaborateur » il explique : »Tous ceux qui marchent dans mon sillage finissent par réussir. Quant aux autres, c’est qu’ils n’ont pas marché assez droit » en donnant entre parenthésen, leurs initiales : PCB, MM, BG, LG, SP, BF, JC. A vous de deviner. Et il revient quelques pages plus loin sur les « Santini Boys » : « Ce sont mes apôtres. Des hommes jeunes, souvent pères de familles. Les premiers sont d’anciens éléves de l’université de Tolbiac où j’ai enseigné le droit public. Les seconds viennent de mon parti. Les derniers sortent de l’IFAC ». Comme Bernard Gauducheau qui confiait encore ses derniers jours le connaitre depuis l’âge de 6 ans, c’est à dire 50 ans. A « Enseignement », il explique « qu’autour d’Issy les Moulineaux, les maires de Meudon (Hervé Marseille), de Vanves (Bernard Gauducheau), de Boulogne (Pierre Christophe Baguet), ont été mes collaborateurs. Mon rôle est de repérer les gens capables. Pédagogie et politique devraient toujours aller de pair ».  

     

    A travers, ses pages, il raconte l’origine de ses formules à gravées à jamais dans le livre de l’humour politique dont VGE a fait lesx frais. Au mot « Enterrements » il raconte : « C’était à Notre Dame, pendant la messse funébre de François Mitterrand, je m’ennuyai un peu. Il faisait un brouillard terrible de jour là. A l’intérieur, il y avait un opaque nuage d’encens. De temps en temps arrivaient de grands pointures : Fidel Castro, Helmut Kohl, et puis Giscard, évidemment, un peu en retard, sans doute pour se faire voir. C’est alors que je me penche sur l’épaule d’une ministre socialiste qui était à ma droite et je lui dis : « Je ne me souviens pas qu’on en ait fait autant pour Valéry Giscard d’Estaing ». J’ignorais qu’il deviendrait un jour immortel… ». A « Cohn Bendit Daniel », il raconte « qu’on m’avait prêté ce trait à propos de Cohn-Bendit : « La preuve qu’il est allemand, il revient en France tous les trente ans ».

    Pour Hervé Morin, le candidat NC aux présidentielles de 2012, il se fait plus sévére : « On m’attaque peu, parce qu’on a peur de mes répaties. Pourtant, Hervé Morin osé déclarer un jour, à propos de je ne sais quelle réunion : « Rien n’a changé, quand je suis parti, Santini dormait, quand je suis revenu, il dormait encore » - « Je te préviens lui dis-je quelques jours plus tard  en réunion à l’Assemblée Nationale, je vais t’en balancer une ! «  - « Ah ! Non ! » - « Mais si, je dirai : « Morin a passé trois ans à courir après ses chevaux de courses, et maintenant il court après ses électeurs ». C’est dit.L’inépuisable, l’indécollable 1% ».

     

    Mais Jean Paul II restera l’homme qui l’a le plus marqué, au tout début de ses mandats  : « Pour son premier voyage aspotolique en France, sa Sainteté s’est posée à Issy les Moulineaux, le 1er Juin 1980, dans un bel héliciopéte blanc. Je l’ai reçue dans la grande Chapelle du Séminaire. Il me regarde dans les yeux et me dit : « Alors vous êtes maire ! Ce doit être difficile d’être élu local » - « Oui, votre Sainteté ». Puis je lui présente le livre d’or. Il le signe et ajoute : « Il faudra expliquer, monsieur le Maire ! » - « Expliquer, Votre sainteté ! » - « Que j’ai écrit debout ! » - « Et pourquoi votre sainteté ? » - « Parce que j’ai mal écrit ! ». Tous mes collégues avec leur écharpe étaient bien alignés. Il a remonté la colonne en les regardant tous dans les yeux. Qu’ils soient communistes, socialistes ou fancs maçons, ils étaient à quatre pattes. Avec Jean Paul II, j’ai ressenti pour la première fois ce qu’on appelle « l’aura ». J’entendrai plus tard un prêtre de Radio Vatican dire du Saint Pére : « quand il rencontre quelqu’un, il lui donne l’impression d’être unique ». C’est exactement ce que j’ai ressenti ».  

     

    A Grenouille, il rappelle cette expression de François Bayrou sur les centristes : « Rassembler les centristes, c’est comme conduire une brouette plein de grenouilles, elles sautent dans tous les sens ». A Sénateur, il explique que « je m’imagine parlant de mon arthrite en parcourant le Luxembourg et puis discourant de mes hémorroïdes dans les salons de Boffrand. Ses fauteuils qui, selon la légende, furent ceux de Bonaparte au lendemain de Brumaire, offrent pour ce type d’affection, un confort sans égal ». Isabelle Debré appréciera.  A « Vote », il confie que « si les isséens continuent à m’élire, c’est parce qu’ils ont le sentiment que je les aime. Il faut lire mon courrier : « Vous, monsieur santini, qui êtes si bon… ». Ils votent également pour moi, parce que je suis un peu vieux. « Ca va votre santé, Monsieur santini ?... ». Ils ne supportent pas qu’on m’attaque, que l’on me bouscule. Ils se sont habitués  à moi ». Mais il n’a pas raconté qu’en 2001, ayant considéré avoir fait le tour de sa fonction de maire, il comptait bien se trouver un successeur, et passer la main. Et lorsqu’il s’en est confié à des administrés, et pas seulement de droite ou du centre, ceux-ci l’ont menacé de faire la gréve du vote (pour son successeur). Quel chemin parcouru lorsqu’il confiait au début des années 80 à des journalistes en herbe, qu’il avait encore beaucou à travailler (le terrain isséen bien sûr) pour acquérir une certaine notoriété. A « Fin », il écrit : « Je ne n’imagine pas un après politique. Je me vois mourir en seine, devant le Gtand Paris » etc….pendant plus de 300 pages.

  • LE 36/42 MARCHERON A VANVES : INAUGURATION D’UNE RESIDENCE HOTELIERE DEVENUE ETUDIANTE A LA PLACE D’UNE COPROPRIETE DEGRADEE

    Avec l’inauguration du 36/42 Marcheron hier matin, il aura fallu un septennat pour aboutir finalement tant à la ville qu’à Cogedim à ouvrir la nouvelle résidence hotelière (ou étudiante puisqu’elle est occupée majoritairement par des jeunes) de 200 studios et les 30 logements qui l’accompagnent.

     

    Ce promoteur s’est attaqué à quelque chose de compliqué qui a été le cauchemar de Bernard Gauducheau et de son équipe municipale à tel point qu’ils l’avaient dénommé le « 36/42 ». Ils ont eu droit à tout sur cette copropriété dégradé  entre 2003 et 2006 : incendies, squat, plafond qui s’écroule, crainte ou danger de saturnisme avec les enfants des familles sans papiers qui occupaient des logements insalubres, vétusté avec des plafonds qui s’écroulaient…jusqu’aux expulsions de ses familles dont certaines ont été relogées par la Mairie, alors que Secours Catholique, Vanves en Mouvement s’étaient mobilisés pour les soutenir, trouver des logements, les accueillir dans des locaux paroissiaux, et bien sûr le DAL avec ses militants qui les a poussée à installer une tente devant la mairie au début de l’automne 2003… 

     

    Mais cela ne s’est pas arrêté là lorsque les responsables de Cogedim ont commencé à s’intéresser à ce site et à déposer un permis de construire. Beaucoup de retard a été pris à cause d’une entreprise (Vitre Eclair) installée sur ce site qui a fait monter les enchères, alors que l’agence bancaire et les commerces étaient déjà partis depuis 2 à 3 ans. « Il a fallu faire preuve de patience avec les commerçants, dont certains  trouvaient que le chéque n’était pas assez gros » racontait Bernard Gauducheau qui avait mis deux conditions à ce projet : la conservation du porche qui remonterait à Henri IV et Gabrielle d’Estrée puisque ce serait là, dans une ferme à l’époque, qu’il l’aurait rencontrée, et la préservation de la façade en brique. « Il fallait vraiment quelqu’un de téméraire pour relever le défi » reconnaissait il devant les responsables de Cogedim qui l’ont relevé, et les invités à cette inauguration. 

     

    Ainsi cet ensemble qui a été réalisé dans des conditions difficiles et un chantier très contraint, est constitué d’une résidence étudiante de 200 studios dénommé « Paradis »   avec 3 commerces (640 m2) au rez-de-chaussée d’un immeuble à l’angle des rues René Coche et Raymond Marcheron, et 2 bâtiments de 4 étages pour les 30 logements, dénommé «résidence Jean Monet », du côté de la villa de la Gare. C’est dans l’allée desservant ses deux entrées et l’arrière de la résidence hotelière qu’a été implanté une sculpture en céramique au milieu de l’allée, réalisé par Sabine Niedzwiedz dans le cadre du prix Cogedim de la première œuvre : Une ode à la nature et à la femme, avec cette figure de femme aux couleurs chatoyantes, pétrie de fossiles, de feuilles, accueillant en sa traîne nombre d’oiseaux colotrés. L’artiste l’a baptisée « Carmen » pour remercier un mentor parti trop tôt ! Le maire et d’autres vanvéens y ont vu une référence à Gabrielle d’Estrée