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  • PREMIERE PIERRE A VANVES : PAS QUESTION DE JOUER LES JESUITES !

    Les invités à la première pierre de l’EHPAD Maison Soins et Repos, sur le terrain de la rue Raymond Marcheron où vit une communauté de jésuites de la Compagnie de Jésus depuis maintenant 90 ans, ont eu une illustration des relations exécrables entre le dépatrtement des Hauts de Seine et la Région Ile de France qu’entretiennent et développent des membres de la majorité régionale (PS-EELV-PC-FdeG…). Marc Lipinski, conseiller régional EELV, représentant Jean Paul Huchon qui inauguraut une partie du projet Synchroton a joué la « provoc », un peu fébrile devant son pupitre devant ce qu’il osait dire dans cet havre de paix et prière qui appelle à la tolérance. Devant de nombreux invités parmi lesquels Bernard Gauducheau, Isabelle Debré, beaucoup de maires adjoints, Danier Courtes conseil général en charge des persones âgées dépendantes et personnes handicapés représentant Patrick Devedjian, quelques parlementaires et maires de GPSO (Denis Badré, JJ Guillet, François Kosciusko Morizet), l’évêque auxiliaire de Nanterre avec des représentants de cette compagnie dont Michel Joseph animateur de la communauté Vanvéenne et Jean Yves Grenet, provincial de la province de France de la Compagnie de Jésus qui a présenté cette opération sur lequel le Blog reviendra

     

    Les deux représentants du Conseil Général et du Conseil Régional sont iontervenus pour rappeler l’aide et le soutien de leurs collectvités teritoriales, mais Marc Lipinski a eu le don d’énerver l’ensemble des adjoints et élus de la majorité. Tout d’abord lorsqu’il a salué et cité Claire Papy parce qu’elle avait été oubliée dans la présentation des personnalités cités par le provincial et le maire. « Et nous, on  n’a pas été cité !» se sont exclamés quelques élues dans l’assistance. Ensuite lorsqu’il a expliqué que la Région ne pourrait plus aider, ni soutenir ce genre de projet  - soutien de 400 000 € sur un coût total de plus de 7 M€ - dans le cacdre de sa politique régionale de santé et solidarité parce que « la clause générale de compétence qui lui permet de le faire, n’est pas quelque chose d’assurée dans l’avenir ! » en se référant à « des débats lancés au niveau gouvernemental pour essayer de clarifier les différentes compétences des collectivités. Il n’est pas exclu que la Région n’ait plus les moyens légaux d’entrer dans le périmétre financier de ce type d’opération », provoquant des haussements d’épaules du côté de certains parlementaires. 

    Enfin, il a repris le couplet sur l’état des finances de la Région qui a fait l’objet d’un triple A d’une agence de notation (Fitch), mais qui n’a plus, comme l’ensemble des collectivités territoriales, les capacités de récupérer des financements fiscaux, extrêmement contraints, l’empêchant de répéter ce type d’engagement. Ce qui ne l’a empêché de féliciter la qualité du projet du bâtiment avec des vraies ambitions sur ces capacités énergétiques, mais de s’inquiéter sur la réservation d’environ 40% des places à des personnes qui ne sont pas des jésuites. Ce n’est pas exaxtement ce que j’ai entendu dans les discours ». Ce qui a provoqué « oh là,là, fait pas exagérer »… « Je souhaite que le type de valeur que vous descrite est défendue avec l’idée de pouvoir acueillir des gens de pasage !  Ce que nous défendons un peu plus loin sur la rue J.Bleuzen où on a construit un bâtiment qui défend des valeurs asez proche des votres et qui est aussi un endroit de passage, peut être pour d’autres populations mais c’est complémentaire ! »

     

    Evidemment, si Jean Paul Huchon avait été présent, il l’aurait mieux dit mais plus finement, avec humour et quelques bons mots, dans le style « jésuite », bien sentis mais acceptables. Mais ce n’est pas le style du représentant des « bobos » vanvéens, par ailleurs pas très présent sur le terrain vanvéen sauf pour représenter le président du Conseil Régional et rappeler qu’il siége à l’assemblée régionale. D’où des réactions très vives dans l’assistance. D’autant plus que les intervenants, avant lui, avaient souligné les nombreux aspects positifs de ce projet tant pour la ville que cette compagnie.

    Jean Yves Grenet, provincial de la province de France de la Compagnie de Jésus a indiqué que l’AIV (Association Immoblière de Vanves) qui gére ce terrain et ces bâtiments appartenant aux jésuites a inscrit sa démarche dans le contexte du grenelle de l’environnement, car ce bâtiment répondra aux exigences du conseil trégional sur le plan énergétique et environnemental. « Tant dans les plans, l’organisation   du chantier, les choix de matériaux…ont été affectés par ses orientations ». Le choix a été fait de construire une petite structure de 27 lits (24 médicalisés, 2 convalescents et 1 de passage) mitoyenne d’une communauté religuieuse. « Ce choix n’est pas sans significaton quant à une vision de société, ni sans répondre à quelques enjeux ! »

     

    Bernard Gauducheau est revenu sur l’importance de cet équipement et l’intérêt de la compagnie de Jésus confiormer sa présence. « Il y a toujours quelques instants d’inquiétudes quand des représentants des congrégations religieuses nous demandent rendez-vous, car on sait qu’elles ne roulent pas sur l’or. Et l’on craint pour ce qui va se passer, partir d’un site magnifique, livré aux promoteurs qui vont bétonner. Et vous êtes venu pour nous proposer ce projet d’extension fraternel d’accueil des prêtres âgés. Et nous avons fait ce qu’on a pu pour l’acompagner, faciliter les démarches » a t-il expliqué en rappelant ce qui s’était passé avec les bénédictines « qui avaient un doute sérieux sur leur pérennité à Vanves en envisageant des solutions diverses pour pouvoir se maintenir » et ce projet novateur de l’association de Simon de Cyréne construit sur une partie de leur terrain qui sera inauguré dans quelques semaines : une résidence d’accueil pour personnes handicapés victime de traumastime divers. Alors que ce chantier réalisé par Paris Ouest a commencé « très bien mené, très propre, sans gêne particulière pour le voisinage » et que l’on méne à côté le chantier d’une résidence étuidiante. « C’est un quartier de la commune qui est en mutation, car l’ensemble de nos territoires font l’objet d’extension, de rénovation, de projets divers et variés ! »

     

  • UN EHPAD SUR LE TERRAIN DES JESUITES A VANVES : NOUVELLE ETAPE DANS UNE PRESENCE PRESQUE CENTENAIRE

    Bernard Gauducheau posera ce matin à 11H,  la première pierre de l’EHPAD (Etablissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes) Maison soins et repos,  en présence de Pierre-André Peyvel, préfet des Hauts-de-Seine, Claude Evin, ancien ministre et directeur général de l’Agence Régionale de Santé Ile-de-France, Danier Courtes conseil général en charge des persones âgées dépendantes et personnes handicapés et Jean-Yves Grenet, provincial de France de la Compagnie de Jésus. Car cette  Petite Unité de Vie remplacera l’établissement parisien des pères jésuites situé au 42 rue de Grenelles. Elle sera composée de vingt-quatre places d’hébergement permanent et d’une place d’hébergement temporaire sur le terrain de cette Compagnie à Vanves. Elle devrait ouvrir ses portes en septembre 2013, sachant que le coût totale de cette opération s’élève à plus de 5,7 M€. Le Département a accordé une garantie d’emprunt à hauteur de 60%.

     

    C’est l’occasion de rappeler l’histoire vanvéenne de ces péres jésuites de l’Action populaire fondée à Reims en 1903  qui ont émigré en région parisienne lors de la première guerre mondiale et se sont installé dans cette maison de la rue Raymond Marcheron en 1922. Elle s’est agrandit par la suite très vite, car dés 1923, ils entreprenaient des travaux d’agrandissement avec la construction bâtiment mongeant la rue Marcheron, dans le prolongement du pavillon, complété dix ans plus tard par le bâtiment Perret construit perpendiculairement vers le jardin, rehaussé d’un étage dans les années 50… donnant finalement à cet ensemble de bâtiments, un  alignement quelque peu disparate. Les façades ont été ravalées en 1997 et un silo à livres, partiellement enterré, a été aménagé en 1999 où sont abrités les Archives de la Province jésuite de France, avec  ses 90 000 livres, venant de la bibliothèque des Fontaines à Chantilly, sur l'histoire de la vie religieuse et jésuite. Et l’un des pavillons qui appartient à la communauté accueille une communauté d'étudiants et de jeunes professionnels, en discernement de vocation.

     

    Cette communauté dispose dans ces bâtiments  tout d’abord d’une chapelle construite par Perrin au rez-de-chaussée, rénovée en juillet 1994, avec une croix en bronze (du jésuite sculpteur Jean Marie Tézé), et des vitraux, création originale de François Chapuis (1994). Ensuite d’une bibliothéque qui date du début du XIXéme siécle, spécialisée en droit et économie. Cette maison s’est longtemps appelée « d’action populaire » pour devenir plus tard le CERAS (Centre de Recherche et d’Action Sociale) qui s’est constitué à partir d’un courant du catholicisme social qui a donné naissance, par exemple, à la CFTC. Là, ce groupe de jésuites s’étaient donné pour objectif d’étudier et d’efectuer des recherches sur les questions économiques, de droit social, de droit du travail… sur les enjeux de la société. Beaucoup enseignaient dans les facultés parisiennes et notamment à l’IES (Institut d’Etudes Sociales) qui dépendait de l’Institut Catholique. Et ils publiaient des Cahiers et une revue Projet.

     

    En 1984, ils ont déménagé » rue d’Assas et cédé  la place à une communauté de pères diversement engagés, réduite à une dizaine de membres. « On s'est interrogé sur l'avenir de cette maison, avant d'y faire d'importants travaux de rénovation et d'y accueillir des jésuites en formation. Jusqu'à la physionomie actuelle de la communauté » explique l’un des membres de cette communauté qui est composé de 25 prêtres et scolastiques,  dont 13 étudiants représentants 12 nationalités dont un bon tiers est renovelé chaque année, 12  autres engagés dans l’enseignement supérieur en philosophie, théologie, mathématiques, l’accompagnement spirituel, aumonerie de mouvements ou à la retraite. «  L'Eucharistie est notre principal rendez-vous quotidien. Nous nous retrouvons aussi un soir par semaine pour une soirée d'échanges en grand groupe ou en groupes de 5 ou 6 compagnons (groupes de compagnonnage), pour favoriser l'échange mutuel. Et 4 fois dans l'année pour des week-ends soit en grand groupe soit en groupes de compagnonnage » indique l’un des membres de cette communauté animée par animée par Michel Joseph. L’un de ses compagnons-prêtre,  Frank Chaigneau,  avait fait beaucoup parler de lui dans les années 80/90 lorsqu’il avait créé en 1985 »la Table de Cana », entreprise de réinsertion destionée aux jeunes qui galérent et qui avait été chargé du buffet de l’Elysée le 14 Juillet 1993.

  • A VANVES, LA GAUCHE PARLE BEAUCOUP DES PRIMAIRES - ET ON LES COMPREND - MAIS PAS DES SENATORIALES … ET POURTANT!

    Et bien le Blog de Vanves Au Quotidien a décidé de parler des sénatoriales ces jours-ci. Car il n’y en a que pour les primaires des 9 et 16 Octobre au PS, dans les blogs politiques ou d’informations vanvéens qui couvrent et sur-couvrent cet événement. Il est vrai que les sénatoriales ne concernent que 47 grands électeurs vanvéens  dont 9 suppléants sur 2095 altoséquanais.  Du coup, lls parlent que de cela, savoir s’il y aura bien 2 à 3 bureaux de vote (à Fourstier, à Aristude Briand dans l’école maternelle annexe, à Larmeroux)  qui soutient qui au PS Vanvéen, combien de vanvéens viendront, avec des pronostics qui en comptabiliseraient 2000. La section locale se mobilisera samedi prochain sur le marché de Vanves pour distribuer un tract expliquant ces primaires aux vanvéens dont ses responsables espérent en faire participr 2000. Mais pour ce qui est des sénatoriales, personne n’en parle au PS Vanvéen, ni d’ailleurs dans les autres partis politiques, alors que les socialistes en font une des étapes de la conquête des Hauts de Seine.  

     

    Il est vrai que la section socialiste avait été très partagée lors du vote désignant les candidats socialistes aux sénatoriales dans les Hauts de Seine : Pascal Buchet avait recueillit 39% des voix, Pierre Gaborit  30,4% et Aïcha Moutaoukil 30,4%, alors qu’au niveau départemental, Pascal Buchet avait fait 48,59%, Pierre Gaboritr 28,89% et Aïcha Moutaioukil 22,47%. Guy Janvier qui était candidat avait retiré sa candidature avant le scrutin. Au deuxiéme tour du scrutin interne, la section PS de Vanves avait voté à 66,66% pour Pierre Gaborit, soutenu par Robet Badinter, et à 33,33% pour Pascal Buchet, 1er fédéral et maire de Fontenay aux Roses. Mais au niveau départemental c’est ce dernier qui l’avait emporté avec 57,78% des voix contre 42,22% pour Pierre Gaborit.  Mais voilà, entretemps, des problèmes judiciaires l’ont amené à se retirer, Philippe Kaltenbach, maire PS de Clamart se retrouvant courant Juillet tête d’une liste rasemblant PS-EELV-PC-FdeG

     

    Tous ces éléments expliquent pourquoi la campagne sénatoriale passe au dessus des têtes socialistes vanvéennes dont certains sont grands électeurs. D’autant plus qu’il n’y aura pas de réunion à Vanves des grands électeurs soutenant cette liste. Et pourtant, l’ensemble des candidats de cette gauche plurielle de nouveau réunie, en font l’une des étapes de la reconquête…des Hauts de Seine après les municipales, les régionales et les cantonales. « Nous ne sommes plus face à une citadelle imprenable, mais dans la même  dynamique qu’en 2001 à Paris. Il faut arriver à la conforter à l’occasion de ses sénatoriales ! » expliquent ils. En jouant sur le renouvellement nécessaire du personnel politique altoséquanais, avec « une UMP en perte de vitesse » : « La droite n’a pas su opérer son  renouvellement. C’est la gauche qui peut l’apporter, avec de jeunes élus motivés » explique Philippe Kaltenbach qui a été « choqué par le fait que l’on propose des postes » pour obtenir des retraits. « On ne peut pas acheter des gens avec des prébendes. Ce n’est pas comme cela que l’on fait de la politique » fait remarquer Brigitte Gonthier-Mazurin en se référant à ce poste de délégué interministériel à la sécurité routière proposé à Jacques Gautier pour qu’il retire sa liste.

     

     « Changeons le Sénat » est le titre de cette liste PS-EELV-PCF-FdeG  dont l’objectif est de contribuer à faire tomber à gauche le Sénat, avec Philippe Kaltenbach (PS), la sortante communiste Brigitte Gonthier-Maurin et l'écologiste André Gattolin, un proche de Daniel Cohn-Bendit, en places éligibles. « C’est la première fois de l’histoire de la Véme République que l’occasion se présente. Il suffirait que la gauche gagne 23 siéges. Ce serait une petite révolution et un contrepoids énorme. Cet effort pour faire basculer le Sénat est porté dans de nombreux départements » où la gauche présente des listes d’union à 85%. « Nous pouvons obtenir 3 siéges au lieu de 2, ce qui renforcerait la gauche dans les Hauts de Seine, après avoir gagné deux villes, Colombes et Asnières qui représentent 100 grands électeurs, 2 cantons et les élections régionales dans le département » expliquait le maire de Clamart en faisant ses calculs : «  Les grands électeurs de gauche sont plus de 700. Mais une partie des autres sont des indépendants, et ne sont pas dans une logique partisane,  pouvant envoyer un signe » ajoute t-il en expliquant en avoir repéré une cinquantaine. Pour ce faire, cette  liste va porter le débat sur plusieurs thémes sociaux, environnementaux… mais surtout sur l’enjeu pour les collectivités locales « déconsidérées, étranglées, suspectées » par l’Etat et le gouvernement Sarkozyste. « Elles subissent l’assaut d’une politique qui rendent leur situation difficile,  les obligera à baisser leurs investissements, à supporter des transferts de charges non dits, des baisses ou un gel des dotations qui rendent leur situation financière difficile. La conception de l’Etat vis-à-vis de l’autonomie des collectivités locales est inquiétante et cela va à l’encontre de la Décentralisation ».