« Bienvenue dans la salle privilégiée de Vanves » a déclaré Valérie Mathey, suppléante de Guy Janvier en ouvrant la réunion publique de Guy Janvier à l’école Marceau hier soir qui a rassemblée 150 personnes. « C’est la dernière ligne droite. C’est un moment crucial si vous voulez qu’on change avec un département des Hauts de Seine solidaire que l’on aime » a-t-elle ajoutée en ouvrant cette réunion qui a durée une heure et demie et s’est terminé autour d’un verre convivial, avec Pascal Buchet, Martine Gouriet, ses collégues de Fontenay aux Roses et de Châtillon au Conseil Général et Anne Hidalgo, 1ere Adjointe au Maire de Paris. Cette derniére a rappelée qu’ils ont été ensemble au cabinet de Martine Aubry sous le gouvernement Jospin « poussant de grands projets qui ont changé notre société, notamment sur les problèmes de familles. On s’est retrouvé pour de nombreuses actions militantes ! »
Les socialistes de Vanves goûtaient leur plaisir d’avoir pu organiser leur réunion, à la veille du 1er tour, dans ce préau fêtiche que Bernard Gauducheau s’était réservé jusqu’à présent. Guy Janvier a remercié son équipe de campagne « qui ne peut être gagnée que collectivement » : Valérie Mathey qui a été sa directrice de campagne « qui a été d’une grande efficacité la menant de main de fer dans un gant de velours », sa fille qui s’est occcupée de sa communication, Anne Laure Mondon, Jean Cyril Le Goff, Antonio Dos Santos et Fabian Estellano. Le Conseiller général a privilégié le fond que les attaques contre ses adversaires, préférant parler des propositions du PS pour les Hauts de Seine « qui sont finançables à partir de l’abandon de politique dispendieuses ». Il a ainsi illustré d’une manière vivante et pratique, aidé d’un power-point, les compétences du Conseil Général que les électeurs ignorent, et ses propositions.
Il est heureux d’avoir réussi à faire inscrire un crédit de 6 M€ pour l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) « ce qui permet de mettre l’humain avant l’économie » et « la solidarité au cœur de l’action de notre département ». IL a embrayé sur le logement : « Vanves fait partie de ses villes de droite qui considére qu’il y a assez de logements sociaux. Cogedim a fait 2 chéques représentant un montant total de 160 000 € pour la réhabilitation de la Chapele de la maison de retraites Larmeroux. Après l’on s’étonne que les gens aient du mal à se loger à Vanvees où le métre carré se monte à 7000 € ». Il est revenu sur ses critiques concernant le très hauit débit et sa proposition de financer à la place un cartable électronique pour tous les collégiens. Il a terminé par un « zoom » sur Vanves : « Jamais la ville n’a eu autant de subventions depuis que je suis conseiller général » a-t-il constaté. Il a proposé de créer un espace parent-éléve-enseignant au collège pour éviter l’échec scolaire, de la rénovation tant du collége St Ex que de Michelet, de la nécessité de défendre la gare optionnelle prévu au Clos Montholon sur le tracé du futur Grand Paris Express, et mettre en œuvre une politique de circulation douce.
PASCAL BUCHET : « Sarkozy, devedjian…cela suffit ! »
« Je sais combien Guy se bat sur la solidarité pour faire avancer les dossiers » a déclaré Pascal Buchet, Secrétaire Fédéral du PS 92 et Maire-conseiller général de Fontenay aux Roses qui était l’invité de cette soirée avec Anne Hidalgo qui « incarne le combat du logement pour tous. Nous sommes dans une région où le logement est devenu très cher » a-t-il continué en annonçant le lancement d’une pétition pour encadrer le loyer dans le privé. « Car cela coûte cher de se loger à Paris. L’objectif est de créer un bouclier pour le logement » a-t-il ajouté avant d’avoir des propos plus politique : « Dans ce contexte national et départemental, les élus se cachent et ne mettent plus l’UMP en avant. « Après Dallas, les oiseaux se cachent toujours pour mourir » comme l’a dit Arnaud Montebourg. Le département a basculé avec les Régionales. En face ils n’ont pas de programmes, quelques propositions, et des scandales comme la fac Psaqua, l’EPAD, l’affaire Hamon…Tout ce système ressemble au Paris de Tiberi. Nous sommes en 2011 comme en 2001. Il faut dire Sarkozy, Devedjian…cela suffit ! »
ANNE HIDALGO : « Vous êtes à un moment que l’on a connu à Paris ! »
« Le Conseil Général est un lieu essentiel pour la vie de nos concitoyens, qui a un rôle déterminant qui peut donner des résultats intéressants. Lorsqu’on est en discussion au sein de Paris Métropole, et que l’on explique que l’on veut aller plus loin en matière de solidarité financière que porte Paris, il y a un refus du Conseil Général des Hauts de Seine. Or nous avons besoin d’avoir une solidarité et un engagement de tous les départements dans cette zone dense (de l’agglomération parisienne) pour améliorer le quotidien des franciliens. Mais voilà, il y a un grand absent : Les Hauts de Seine ! » a déclaré Anne Hidalgo, en donnant d’autres exemples avec les transports et le logement, celle-ci annonçant que Paris devrait atteindre l’objectif de 20% de logements sociaux en 2014. « Mais on ne pourra pas régler tout seul cette question. La façon dont le traite les Hauts de Seine est ségrégationniste. Il y a une résistance au logement social pour éviter les problèmes sociaux afférents comme l’expliquent les maires altoséquanais. Nous avons besoin d’un basculement des Hauts de Seine si on veut aller plus loin. On est tous attentifs et mobilisés pour cela ».
Anne Hidalgo a surtout repris le théme développé par Bertrand Delanoë lorsqu’il était venu lancer la campagne du PS 92 lors des vœux de la Fédération PS 92 organisée à Levallois, en comparant ce département et la ville de Paris d’avant 2001 : « Une droite divisée qui ne se bat que pour le pouvoir avec des clans. Ils étaient tellement divisés qu’on a pu gagner. C’est ce que vous avez dans les Hauts de Seine avec le despotisme, le mélange des genres, les familles qui détiennent un territoire. Vous êtes à un moment que l’on a connu à Paris. Pour l’honneur des Hauts de Seine, il y a un besoin de changer, de pousser encore très fort qui passe par le renouvellement des élus et ce que l’on peut gagner en cantons supplémentaires. Vous avez une équipe qui a bien diagnostiqué les problèmes et porte cette envie d’en découdre et de gérer différemment le département. Ce moment décisif dimanche peut nous réserver des surprises ! »