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  • DANS LE CREUX DE L'OREILLE

    GRAND PARIS : LE  C… ENTRE DEUX CHAISES

    Une semaine après avoir organisé une rencontre entre les maires franciliens et les 10 équipes d’architectes qui planchent sur le futur Grand Paris de 2030/40, l’AMIF (Associations des maires d’Ile de France) organisait hier sa traditionnelle réception pour les Vœux à la Mairie de Paris. Bernard Gauducheau était bien sûr présent, avec André Santini, saluant avec chaleur ses collégues, notamment Anne Hidalgo 1ére adointe au Maire de Paris, et élu du XVéme. Il s’est fait remarquer et a été cité par Claude Pernés, président de l’AMIF lorsqu’il a abordé le théme du Grand Paris, débat dans lequel les maires prennent toute leur place, en se référant au discours fondateur du maire de Paris annonçant que la Capitale veut parler et travailler avec ses voisines. « Depuis certaines réflexions ont été menées à laquelle de nombreux maires franciliens ont pris part comme Philippe Laurent qui était aux côtés de Pierre Mansat, une des cheville ouvriére, comme Bernard Gauducheau qui nous a abandonné en cours de chemin, mais rien n’est irréversible » - du coup tout le monde s’est tourné vers lui – «  Laurent Lafon (Vincennes), Jacques Martin (Nogent) etc… ». Il est vrai que Vanves n’a pas adhéré au Syndicat mixte ouvet d’étuides comme plus d’une cinquantaine comme Neuilly etc… Mais il reste fidéle à la ligne de son parti dont les maires franciliens ont décidé de ne pas y participer. C’est un  choix peut être  difficile à assumer alors que des actions intercommunales avec Paros sont lancées comme Velib’. Et il n’est pas le seul à être comme il le dit « le C… entre deux chaises ».

     

    APRES MIDI POETIQUE : ENFIN UN SPECTACLE SANS C…

    Pierre Meige avec ses artistes de 7 à 97 ans organise un après midi poétique et musicale inter-générationnelle avec Michel Lazillière, auteur des aquarelles « ballade à Vanves », René Le Bars, auteur de poésie-haïkus, Jean Jacques Kelner photographe, Bernard Giusti et plein d’autres artistes. Il souhaite développer à Vanves avec de nombreux artistes professionnels, amateurs, en herbes des après midi ou des soirées dans des lieux – magiques – de Vanves. C’est dans la lignée de ses cafés poétiques organisé au centre culturel Albert Gazier, des spectacles au théâtre où les jeunes comme les ainès pouvaient s’exprimer et découvraient mutuellement leur passion, comme le regretté Jean Aveneau qui a fait découvrir ses chansons populaires aux jeunes qui lui ont permis de comprendre leur musique. C’est cette culture là que demandent les vanvéens qui leur permette de s’exprimer et malheureusement pas cette culture parisianniste que développe le théâtre de Vanves avec son équipe et qui a l’air de s’adresser à une élite. Art Danthé est sûremment une très bonne initiative, mais comme cela a été dit durant la dernière campagne municipale, comment faire pour mieux y associer les vanvéens … et aller à leur rencontre… Ce qui n’est pas fait actuellement. Pourquoi accepter de programmer des pièces ou des spectacles qui choquent comme l’ont déjà dit et écrit des critiques dans des revues spécialisées ou Internet… et qui n’attireront aucun vanvéens. Comme le disent souvent nos élus : « Quel est l’intérêt d’aller à telle ou telle manifestation où il n’y a aucun vanvéen. C’est la même chose pour le théâtre : « Quel est l’intérêt de programmer des spectacles qui n’attirent pas les vanvéens ou  pour lesquels rien n’est fait pour les y attirer et les intéresser ? ».

  • VANVES ET SAINT REMY

    Nous revenons sur l’inauguration des travaux de restauration de l’église Saint Remy aujourd’hui, tout simplement pour vous rappeler tout d’abord que des visites sont organisées durant toute la journée de Samedi pour faire découvrir ses richesses de 10H à 12H et de 14H à 16H30. Ensuite, pour réparer un oubli important : La renaissance de cette église sera compléte lorsque son orgue sera restauré. Et nous en profitons pour faire un rappel de la réunion constitutive de l’association pour le Renouveau de l’Orgue de Saint Remy le 29 Novembre 2007

     

    DERNIERE ETAPE DE LA RESTAURATION : l’ORGUE

     

    L'association pour le renouveau de l'orgue de Saint Remy a été constituée un 29 Novembre 2007, présidée par Isabelle Carré avec un Conseil d'Administration où certains membres seront de droit comme le Maire, le curé, le directeur du conservateur, les organistes titulaires. Il faut savoir que cet instrument a été conçu et construit par la maison Mercklin-Schurtz en 1859. Il se présentait alors en un seul buffet. En plus des deux buffets actuels, il y avait au centre une grosse tourelle centrale en ogive, les claviers étant disposés à gauche de l'instrument. Il disposait de deux plans sonores : un clavier de grand orgue de 54 notes avec 7 jeux et un clavier de récit sans octave de 4 Jeux. Or vers la fin du XIXéme siécle, le clergé a voulu libérer le vitrail en demandant au facteur d'orgue Game de scinder en deux parties l'instrument, le Grand Orgue à gauche et le Récit à droite, de manière à dégager la fenêtre de la tribune pour laisser à nouveau la lumière entrer dans l’église. Il en a profité pour mettre l'un des 7 jeux du grand orgue, le bourdon 16' sur moteur pneumatique afin d'avoir un jeu indépendant à pédale et réaliser d'autres travaux. Une seconde restauration a été effectuée par la Maison Gonzales en 1930  qui a augmenté le Récit et a ajouté un pédalier de 30 notes. L’orgue comptait alors 18 jeux. Malheureusement, la mécanique conçue par Mercklin-Schurtze qui était de qualité médiocre, n'a pas gagné en souplesse avec le temps, souffrant du manque d’entretien, de soins attentifs… a tel point qu’il ne restait que 12 jeux au début des années 90, et maintenant 8 à 9 Jeux, avec un buffet néo-gothique fragilisé.

     

    Plusieurs projets de restauration ont vu le jour jusqu'à aujourd'hui où il a semblé qu'il y ait une réelle volonté d'agir à l'occasion des travaux de restauration intérieurs : « Nous sommes sur une enveloppe de 350 000  € en comptant sur des subventions de la mairie, du département, de la région. Le ministère de la culture est prêt à aider à condition que la mairie soit maître d'oeuvre. Et l'Architecte des Bâtiments de France a précisé qu'il souhaitait un orgue à tuyaux pour cette église»  expliquait il. Elle a organisée depuis, quelques visites à l’occasion des Journées du Patrimoine ou d’autres événements qui ont attirées beaucoup de curieux,  éditée une plaquette et une petite revue « Le bulletin des Orgues de Vanves », et réalisée un panneau (dans l’église) racontant l’histoire de cet instrument. A découvrir en tous les cas durant ces visites exceptionnelles.  

  • VANVES ET SA REGION

    Il est indéniable, au travers de l’actualité vécue ces derniers mois, que le Blog Vanves Au Quotidien  ne peut ignorer l’incidence des décisions régionales sur Vanves et la vie quotidienne de ses habitants. C’est pourquoi, nous traitons au fil de l’actualité des sujets qui dépassent les frontières de notre commune. C’est le cas aujourd’hui  avec le débat autour de la gouvernance en Ile de France avec d’un côté les travaux du Comité Balladur, et de l’autre la constitution du Syndicat mixte d’Etudes Paris Métropole

     

    LES ELUS PHOSPHORENT SUR LE GRAND PARIS INSTITUTIONNEL  

     

    De nombreux élus se sont retrouvés mardi soir à Chaville à l’initiative du MNEL (Mouvement National des Elus Locaux) présidé bien évidemment par André Santini, pour discuter de la réforme des collectivités territoriales. Au même moment, le Comité Balladur recevait quelques grands élus franciliens pour les entendre sur les conséquences de cette réforme en Ile de France de Bertrande Delanoë, maire de Paris à Jean Paul Huchon,  Président de la Région Ile de France. L’enjeu dans notre région capitale n’est pas mince, avec un retour au bon et vieux district de la Région parisienne avec la suppression des 3 départements de la Petite Couronne. Ce qui n’a pas laissé indifférent bon nombre de seigneurs franciliens qui tiennent à leurs fiefs. Tout le monde est d’accord sur un seul point : « L’IDF n’a pas vocation à être traitée de la même façon que le reste du territoire » comme l’expliquait le préfet de Région Daniel Canépa qui siége au Comité Balladur. L’une des propositions qui inquiéte les élus franciliens serait la création de conseillers territoriaux qui assumeraient à la fois les mandats de conseiller général et de conseiller régional, ce qui nécessiterait pour les territoires uirbains (de + 30 000 habitants) de passer à la proportionnelle 

     

    Bertrand Delanoë a défendu Paris Métropole,  soulignant que ce syndicat doit devenir une structure pour entreprendre et gérer « les politiques à l'échelle métropolitaine » : « Paris Métropole doit devenir, à l'image par exemple du Greater London Authority, une structure stratégique de coordination et de fédération des outils existants, mais aussi un outil pour entreprendre et mettre en oeuvre les politiques devant être gérées à l'échelle métropolitaine ».  Pour le maire de Paris, son ambition est « de promouvoir une nouvelle solidarité entre les territoires et leurs habitants », à l'échelle de la métropole : « La bonne échelle pour une métropole du XXIème siècle n'est pas Paris, ni même Paris et la petite couronne, mais un territoire plus large qui s'appuie aussi sur des pôles de développement en grande couronne ». Il a rejeté la création d'une communauté urbaine ou d'agglomération pour la région parisienne qui ne répondrait qu'à des considérations institutionnelles, sans tenir compte ni des grands syndicats techniques existants, comme le syndicat des transports en Ile-de-France (Stif), ni des structures intercommunales actuelles. De même, il  a jugé « l'idée d'un retour au département de la Seine », ou d'une solution similaire, « se heurterait à un inconvénient majeur », puisque l'action sociale est au coeur des compétences départementales et nécessite une grande proximité.

     

    Jean Paul Huchon, président de la Région a notamment attiré l’attention du Comité Balladur sur 3 points : Il a réclame la mise en place d'une « réelle régionalisation » comme « partout dans le monde » avec transfert de personnels et renforcement des compétences des régions. Il souhaite que soit conféré aux collectivités territoriales un « pouvoir réglementaire adapté à leurs compétences ». Ainsi le SDRIF pourrait être « opposable » aux communes, afin de « rendre effective la mise en oeuvre de la loi SRU ». Il a demandé de « faire de la réforme fiscale une condition incontournable de la réforme locale »… « C'est le seul moyen de traiter efficacement les situations d'inégalités sociales et territoriales. C'est aussi une réponse à la critique traditionnelle des financements croisés de projets ». Enfin, il a demandé de développer l'intercommunalité en IDF « qui est en voie de généralisation » et surtout « l'expérience innovante de Paris Métropole » qui est « à rebours d'une stratégie de découpage administratif ». Pour JP Huchon, l'IDF n'est pas une simple agglomération mais bien plus une « région urbaine », comme le sont la région londonienne, la métropole californienne, la région de Shanghai ou celle de Tokyo.