Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 8

  • VANVES ET SAINT REMY

    L’EGLISE DES ORIGINES A NOS JOURS (Suite et fin )

     

    60 ans après avoir célébré le cinquième centenaire de la consécration de l’église  St Remy en Juin 1949, la communauté paroissiale devrait se retrouver le week-end prochain,  de nouveau en fête,  pour marquer la fin des travaux de restauration intérieure et la consécration du nouvel autel.  Occasion de raconter l’histoire de cet édifice, situé au centre historique mais aussi au cœur des événements ayant marqué notre ville. Après les origines, les vicissitudes qu’elle a connue jusqu’au XIXéme siécle, sa premiére grande restauration réalisée grâce à l’abbé Bousquet, il a fallu plus d’un siècle avant qu’elle ne connaisse une seconde grande restauration qui a demandé plus d’un quart de siècle racontée hier. Nous terminons cettre série d’articles sur les richesses passées et futures de Saint Remy.  

     

    V – LES RICHESSES DE SAINT REMY

     

    L’église Saint Remy possède quelques richesses qui en font le charme et que les vanvéens pourront (re) découvrir à l’occasion de visites guidées prévues le samedi 24 Janvier 2009 : Le portail donnant sur la grande nef percée d’une fenêtre et d’une porte ogivales au galbe fleuronne rajoutées par Claude Naissant en 1848. Il parait qu’elle était autrefois encadrée d’un rinceau de pampres orné d’oiseaux et de monstres. L’hémicycle du chœur de l’église percée de 5 ouvertures ornées de verrières qui éclairent le Maître-autel, réalisée par le peintre-maître verrier Gustave Bourgeois en 1871. Ils retracent la vie des saints patrons de l’église et des thèmes bibliques : La résurrection du Christ dans le vitrail central avec Sainte Geneviéve et Saint Remi représentés avec leurs attributs. Les peintures murales – restaurées durant l’été 2008 - de la nef  qui rappelle, côté de l’évangile, 5 épisodes de la vie de Saint Remi, côté épitre, 5 épisodes de la vie de sainte Geneviéve, exécutées de 1883 à 1892 par le peintre Pitois. La chapelle dite des fonds baptismaux située à la base du clocher, élevé au milieu du XIXéme siécle. Les fonds baptismaux en forme de coquillage qui semblent dater du XVIIIéme siécle, installée dans la première travée de la nef. Il parait qu’autrefois, il était recouvert d’un couvercle en cuivre. Le portail ogival dont le tympan daté du XVéme siécle est décoré de roses aveugles. La chapelle de la Vierge  qui est dominée par une voûte sur croisée d’ogive avec nervures, des fenêtres ogivales divisées par des meneaux de pierre ornées de vitraux, et une petite statue de la Vierge.  Le bas-relief en marbre blanc représentant  le Christ au tombeau. La fameuse plaque commémorative écrites en caractère gothique rappelant que l’église de Vanves a été consacrée en 1449 par l’Evêque de Paris, Guillaume Chartier. Enfin, dans la Sacristie, le vestiaire conserve une série de 14 portraits de curés ayant eu la charge de la paroisse entre 1825 et 1959, ce qui parait il témoigne de l’attachement des paroissiens à leurs pasteurs, et notamment celui du père Pierre-André Bousquet (1843-1854) qui se démena de « tout son diable » pour mener à bien la première grande restauration de cette église.  

    A l’occasion de l’inauguration des travaux de restauration, un nouvel autel sera consacré Dimanche, dont Yves Morel a fait une présentation dans un texte disponible sur les présentoirs de Saint Remy et de Saint François : «Alliant des éléments anciens de décoration et des pierres neuves, le nouvel autel nous enracinera dans une juste « tradition », c'est-à-dire la transmission de la foi. Entourant une descente de croix, Saint Remy et Sainte Geneviève nous inviterons à entrer dans leur contemplation du mystére du Christ livrant sa vie pour notre salut. Erigé en pierre sobre, élevé sur une seule marche, il contribuera à nous faire entrer dans le mystère de l’Eucharistie, de l’action de grâce rendue à Dieu » écrit il dans l’introduction avant d’expliquer ce qu’est en soi un autel. « Placé au centre du sanctuaire, il est le point focal de tout l’édifice, celui vers lequel tout regard et toute action convergent pour élever l’âme vers Dieu dans l’Union à Jésus » indique t-il en précisant « qu’il est entouré de respect pour et ce qu’il représente », qu’il est « élevé en matière noble », « qu’il est déjà action de grâce dans sa construction elle-même ».

    Il parle de « l’autel et les chrétiens », de « l’autel et les martyrs ou les saints ». Il revient sur cette tradition qui veut que « pour honorer le corps des martyrs et des autres saints » … « il convient de bâtir les autels sur leurs sépulcres ou bien d’ensevelir leurs reliques sous les autels ». Pour ce qui est de Saint Remy, et de Sainte Geneviéve, les deux patrons de notre église, point de reliques, alors qu’ils sont honorés par des peintures murales restaurées, des statues en façade de l’autel, les vitraux etc…C’est pourquoi il annonce que les reliques de Sainte Jeanne de Chantal et Saint François de Sales, fondateur de l’ordre de la « Visitation Sainte- Marie » seront placés dans l’autel car « l’actualité de la vie de ces deux saints des XVI et XVIIéme nous a également frappés ».

    « Déjà en notre possession, et certifié par l’Evêque d’Annecy en date du 20 Novembre 12878, elles retrouveront la place qui leur est due » : « En leur présence associée, nous pouvons trouver des guides pour aujourd’hui : Ne pas séparer vie chrétienne et vie quotidienne, mais bien vivre l’une dans l’autre ; vivre les situations difficiles de la famille et du couple avec Foi et Espérance ; Trouver en Dieu le sens de la charité au service des plus petits tout en trouvant en eux le Christ lui même. Saint Vincent de Paul ou mére Térésa ne sont pas loin… » 

  • DANS LE CREUX DE L'OREILLE

    OUVERTURE

    Les Boucheries Chevy qui avaient signé le bail le 11 Décembre dernier avec le propriétaire de l’ex-Boucherie Noël ont ouvert leur commerce hier matin. Beaucoup de vanvéens sont venus par curiosité et ont profité des promotions offertes à l’occasion de cette ouverture inaugurale. La plupart des habitants du Plateau présents étaient satisfait de retrouver un commerce traditionnel et nécessaire à ce quartier.  

     

    LOTO SAINT EX A MARCEAU

    Le célébre loto organisé par l’association St Ex Amitiés  a déménagé cette année à l’école Marceau le dimanche 25 Janvier prochain. La raison officielle repose sur les travaux effectués dans ce collége. La raison officieuse serait que Sodhexo ne souhaite plus que le restaurant et la cuisine du collége soient utilisés pour une autre raison que sa destination première

     

    VIVE LA RETRAITE

    C’est le titre du dernier livre de René Sedes. Cet essai retrace l’histoire de cette conquête sociale, démonte les mécanismes « d’une démolition annoncée », et ouvre quelques pistes « en vue d’une véritable réforme s’appuyant sur l’adaptation des moyens aux besoins » et « mon sur l’adaptation des besoins au moyen. Cela concerne les retraités d’aujourd’hui, comme ceux de demain et  c’est à la fois la paix sociale et la cohésion nationale qui sont en jeu » explique t-il.    

  • VANVES ET SAINT REMY

    L’EGLISE DES ORIGINES A NOS JOURS (Suite)

     

    60 ans après avoir célébré le cinquiéme centenaire de la consécration de l’église  St Remy en Juin 1949, la communauté paroissiale devrait se retrouver le week-end prochain,  de nouveau en fête,  pour marquer la fin des travaux de restauration intérieure et la consécration du nouvel autel.  Occasion de raconter l’histoire de cet édifice, situé au centre historique mais aussi au cœur des événements ayant marqué notre ville. Après les origines, les vicissitudes qu’elle a connue jusqu’au XIXéme siécle, sa premiére grande restauration réalisée grâce à l’abbé Bousquet, il a fallu plus d’un siécle avant qu’elle ne connaisse une seconde grande restauration qui a demandé plus d’un quart de siécle. 

     

    IV – DES TRAVAUX DE RESTAURATION SUR PLUS D’UN QUART DE SIECLE

     

    Si l’on fait le compte, l’avant projet sommaire de restauration générale de l’église Saint Remy réalisé par P.A. Lablaude, architecte en chef des monuments historiques date de Septembre 1982. Il avait dressé alors un état alarmant de cet édifice religieux  : « Par manque d’entretien courant pendant de longues années, les façades de l’église connaissaient un état de dégradation particulièrement avancé de leurs maçonnerie en superstructures, couronnements de pignons, têtes de contreforts, pinacles et arcs-boutants… la maladie de la pierre se montrait alors dans toutes ses caractéristiques : forme vermiculaire, forme alvéolaire, exfoliations en croûtes sur des fonds totalement pulvérulents, avec pour conséquence, de fréquentes chutes de matériaux et disparition progressive du décor sculpté risquant à court terme d’atteindre un stade irréversible, notamment les motifs végétaux du portail Ouest ».

     

    Il a  proposé un programme de restauration des façades et des couvertures notamment étalé sur quatre tranches qui ont démarré en 1983/84. Il est vrai qu’une première alerte grave laissait présager de fortes et graves dégradations dus au temps, notamment avec la chute d’éléments de la balustrade du sommet du clocher. Elle avait dû être déposé et remplacé par un coyautage recouvert d’ardoise, mais d’un effet esthétique peu satisfaisant. C’est pourquoi, l’architecte des Bâtiments de France proposa alors d’ajouter une 5éme tranche « afin de profiter des infrastructures d’échaffaudages déjà en place et nécessaire à l’exécution des travaux » pour permettre de restituer au clocher « sa balustrade en pierre de taille d’antan et ses 4 pinacle, avec réfection de la Fléche » que le Conseil Municipal a avalisé en Juin 1988. Les vanvéens ont alors pu voir la silhouette de l’église régulièrement enserrée dans un carcan d’échaffaudage pendant de longues années (7 ans).

     

    Une entreprise familiale vanvéenne avait participé à cette restauration : la société Quelin, installée alors dans un petit pavillon de la rue Marcel Yol. Elle a déménagée depuis. Une spécialiste des monuments historiques qui a participé à la restauration de toutes les façades, les nettoyant à l’eau. Les ouvriers taillaient les pierres à même le sol devant le libraire et la fleuriste (remplacé par le primeur aujourd’hui), pour remplacer les parties les plus abîmées par de la pierre de St Pierre d’Aigle qui était extraite dans l’Aisne, certaines pièces moulées et sculptées demandant de très longues heures de travail. Elle a d’ailleurs continué à faire bénéficier Vanves de son  savoir-faire en participant à la restauration du pavillon Masart au lycée Michelet voilà quelques années.   

     

    Dix ans après l’avant projet sommaire de restauration générale, P.A. Lablaude remettait au maire de Vanves en Juillet 1992 une étude préalable à la restauration de ses intérieurs où il passait en revue l’état des sols et emmarchements,  des murs et des piles, des voûtes et nervures, des peintures murales, de la tribune d’orgue et de la sacristie. Ce qui a permit d’enclencher une première tranche de travaux à partir de 1998 pour consolider le premier pilier Nord-Est  et installer un dispositif de chauffage surfacique au gaz.  Mais il a fallut attendre encore 6 ans pour que le programme de restauration des intérieurs soient lancés  en plusieurs tranches : Restauration complète des collatéraux avec nettoyage et consolidation de l’ensemble des murs, des piliers, des nervures des deux collatéraux et révision des couvertures, restauration complète de la nef et du chœur, puis des peintures murales, de la tribune d’orgue, remplacement du vitrail d’axe et restauration de la sacristie.

     

    Elle a été menée en deux temps, nécessitant la fermeture de l’église : remise aux normes du dispositif d’éclairage, mise en valeur des éléments remarquables tels que le chœur, les  fresques murales, maçonnerie consolidée et fissures éliminées, piliers, voûte, extérieur de la Sacristie restaurée etc…entre l’hiver 2006 et l’été 2007 ; restauration intérieur de la nef,  du chœur et de la sacristie (mobilier, peintures, médaillons des curés se trouvant sur les portes), remplacement du vitrail d’axe durant l’été 2008, réaménagement de l’autel et surtout restauration des huit panneaux relatant la vie de Sainte Geneviève et de Saint Remy  par l’atelier Mériguet-Carrére : « Ce travail me donne l’impression de guérir la peinture et de redonner vie à un patrimoine culturel et historique presque oublié » confiait alors Nuria Fernandez, peintre-restaurateur.  

     

    A SUIVRE….