Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 10

  • DANS LE CREUX DE L'OREILLE

    VANVES TOUJOURS DANS LE FROID …

    Avec ses températures très basses, la ville a plus ou moins réglée ses problèmes de stationnement. N’avez-vous pas constaté que certaines de nos rues ont pris un aspect « très vacances » avec beaucoup plus de places disponibles qu’à l’habitude. Surtout dans les rues où le stationnement payant n’a pas encore été institué. L’explication ne résiderait elle pas dans le fait que beaucoup de vanvéens laissent finalement dans la rue des véhicules qu’ils pourraient très bien mettre à leur place dans les parkings souterrains privés. Un constat qui pourrait très bien  être étuidié dans le cadre de la mise en place du plan de stationnement complémentaire sur lequel travaille la municipalité

     

    ….ET LA POLLUTION

    Après la pollution aux particules qu’ont connu les vanvéens comme les franciliens autour du 1er Janvier, le niveau de pollution au dioxyde d'azote a dépassé samedi dernier le premier niveau d'alerte, ou seuil d'information, soit 92 microgrammes par m3 pendant une heure,  selon l'organisme Airparif qui rappelle les précautions à prendre par les personnes asthmatiques ou allergiques et les jeunes enfants. Samedi soir, les niveaux de pollution devraient se situer entre 190 et 230 microgrammes/m3. Cette situation est due à une météo défavorable à la dispersion des polluants (absence de vent, beau temps froid) et s’est prolongé Dimanche. Le monoxyde d'azote est émis pour 60% par les automobiles, surtout les moteurs diesel. Il est oxydé par l'ozone et se transforme en dioxyde d'azote, un gaz irritant qui pénètre dans les plus fines ramifications des voies respiratoires.

      

    HENRI MARTIN : AUX RIVERAINS DE JOUER !

    Ces temps très hivernaux ont permis de constater que les riverains de la rue Henri Martin n’ont rien compris au nouvel aménagement de leur rue par la ville. Beaucoup utilisent leur bateau pour garer leur véhicule dessus au lieu de le rentrer dans leur garage, obligeant finalement les piétons à marcher sur la chaussée au lieu des trottoirs qui ont pourtant été élargis. Si c’est cela le progrés ! D’ailleurs le constat est le même dans le qyuartier du Clos Montholon. Mais là, il parait que certains riverains utilisent leur garage pour autre chose qyue garer leur véhicule.

     

    CHANGEMENT DE COMMERCANTS

    En dehors des fermetures constatés ses derniers mois, des changements interviennent dans certains commercesde notre commune : C’est le cas pour le marchand de journaux en haut de la rue Antoine Fratacci. Et bientôt pour le Maryland qui aurait été vendu à des chinois.

  • VANVES ET SAINT REMY

     

    L’EGLISE DES ORIGINES A NOS JOURS

     

    LA SUITE MARDI !

     

  • VANVES ET SAINT REMY

    L’EGLISE DES ORIGINES A NOS JOURS (Suite)

     

    60 ans après avoir célébré le cinquiéme centenaire de la consécration de l’église  St Remy en Juin 1949, la communauté paroissiale devrait se retrouver le week-end prochain,  de nouveau en fête,  pour marquer la fin des travaux de restauration intérieure et la consécration du nouvel autel.  Occasion de raconter l’histoire de cet édifice, situé au centre historique mais aussi au cœur des événements ayant marqué notre ville. Après les origines, intéressons nous aux vicissitudes qu’elle a connue jusqu’à sa première grande restauration au XIXéme siécle.  

     

    II – SAINT REMI AU FIL DES SIECLES SE DEGRADE PETIT A PETIT

     

    Toute une série d’événements tragiques ou heureux ont rythmé la vie de ce monument au cours des siècles, tout au moins jusqu’à sa première grande restauration au XIXéme siécle. Elle fut saccagée à la suite de la guerre civile provoquée par la Saint Barthelemy, obligeant ses paroissiens à remplacer les vitres, refaire la toiture, fournir une nouvelle cloche entre 1612 et 1629. Une horloge fut même commandée en 1631 par le prieuré-curé Mamoury, à l’horloger Doré pour sonner les heures et les demies sur la grosse cloche. Une nouvelle réfection de la toiture est effectuée 3 ans plus tard.

     

    L’église Saint Remi  est devenue le lieu d’enregistrement des actes de naissance et des baptêmes au lendemain de la fronde jusqu’à Napoléon 1er. Elle était un lieu de repos éternel pour les âmes vanvéennes puisque cette église était entourée par un cimetière  qui s’étendait alors sur l’actuelle place de la République et pas uniquement autour de la nef où ont été retrouvés quelques vestiges à l’occasion de la réfection du passage des écoles. Il parait que  les grandes familles avaient le droit d’être enterrées  dans la nef, grâce à leur générosité durant leur passage sur cette terre. Enfin, sa gestion matérielle était assurée par ce qu’on appelait à l’époque un « Conseil de la Fabrique » ancêtre sûrement du Conseil Paroissial actuel, qui la fournissait en ornements, luminaires, pain et vin de messe,  payait les « chantres » et enfants de cœur, bedeau et sonneur, et était chargé de l’entretien et des réparations.

     

    En 1672 furent entrepris une nouvelle réfection de la toîture en ardoise, ce qui était un luxe à l’époque, et la cloche a dû être refondue parce qu’elle sonnait faux parait il depuis son origine. Il parait qu’elle pesait 1500 kg, faisait 1,50 m de haut et 1,35 m à la base, et portait les armoiries du parrain et de la marraine, l’Abbaye Royale de Sainte Geneviève (3 fleurs de lys et une crosse)  et la famille de Lamoignon (découpé de losanges). Elle a survécue à la Révolution, a été endommagée à la guerre de 1871 et de nouveau refondue sur le modèle primitif.

     

    A cette époque sa façade ouest présentait son pignon pointu et son portail XIIéme siécle sur l’étroite rue Louis Blanc. Mais voilà, la grande porte qui aurait dû s’ouvrir de ce côté était murée et en partie enterrée par la hauteur de la chaussée à cet endroit. Aux deux façades latérales étaient adossées des constructions disparates. C’est du côté droit que se trouvait l’entrée, place du Tertre (vers le libraire, le primeur et l’agence bancaire actuels) sous un grand porche à voussures et colonnettes, précédé d’un portail à fronton triangulaire. On pénétrait dans l’église en descendant deux marches. La partie la plus ancienne de la nef (moitié ouest) qui avait perdu ses voûtes, était couverte par un plafond de bois.   Elle menaçait ruine de toutes parts. Mgr de Guigné, archevêque de Paris, de passage à Vanves en 1786 constatait qu’elle avait besoin d’être agrandie, mais les événements allaient retarder de plus de 50 ans cette réfection.

     

    Elle a encore énormément souffert lors de la Révolution, menaçant ruine à la fin de tous ces événements où elle avait été transformé en Temple de la Raison, puis de l’Etre suprême, et servi successivement de salle de réunion, de magasin et d’entrepôt,  d’atelier pour la fabrication de salpêtre… L’intérieur nécessitait une révision complète, avec dallage à resserrer, crépi à refaire, sans compter que le mobilier avait disparu, ainsi que les objets de cultes et ornements religieux. Des réparations furent lancées en 1804 par le Sous Préfet de Sceaux, à la demande de la municipalité qui ne disposait pas de grosses ressources.  Le cimetière qui entourait l’église a été déplacé sur le Plateau en 1811. Et le curé de l’époque a dû batailler avec le conseil municipal pour obtenir des travaux…que très difficilement.

    A SUIVRE…