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  • VANVES ET SAINT REMY

    L’EGLISE DES ORIGINES A NOS JOURS

     

    60 ans après avoir célébré le cinquiéme centenaire de la consécration de l’église  St Remy en Juin 1949, la communauté paroissiale devrait se retrouver le week-end, de nouveau en fête,  pour marquer la fin des travaux de restauration intérieure et la consécration du nouvel autel.  Occasion de raconter l’histoire de cet édifice, situé au centre historique mais aussi au cœur des événements ayant marqué notre ville qui vénère Marie depuis le Moyen âge et s’est mis sous sa protection en 1643. Cette église a été, dés le départ, consacré à Saint Remi, et avait pour seconde patronne Saint Geneviève. Une plaque en caractères gothiques et vieux français encore visible rappelle sa consécration en 1449 par Guillaume Chartrier, Evêque de Paris : « L’an de grâce MCCCXIX le prochain dimanche d’après le sacrement fut consacrée et dédiée cette présente église de Saint-Remy en icelle église par très révérend père en Dieu Guillaume évesque de Paris, qui lors ordonna et establi la solempnité de la dicte consécration et dédicace être fêtée et solompnisée par chaque an et donna et octroia pépertuellement  et à toujours à tous les bienfaiteurs d’icelle église qui audit jour de la consécration et dédicace la visiteront et par les octaves d’icelle quatre vins jours de pardon. Priez pour ceux et celles qui ont fait faire la dicte consécration ».

     

    I – LES ORIGINES D’UNE EGLISE DEDIEE A SAINT REMI

     

    Hyppolite Chailley laisse entendre dans son livre « Vanves, des origines au début du XXéme siécle », qu’il y aurait eu une église « dés avant Clovis », qui « saccagée sans doute par les envahisseurs barbares aurait été « rétablie » après la conversion du roi franc ». Il rappelle que Saint Denis et ses compagnons Rustique et Eleuthère – le maître hôtel de Saint Remi contenait les reliques de ces 3 saints – étaient venus prêcher le christianisme à Paris. Persécuté d’abord, puis devenue officielle sous Constantin (312), la foi nouvelle s’est peu à peu répandue, même si à la fin du Véme siécle, les paysans n’avaient pas encore renoncé à vénérer anciens dieux romains ou gaulois. Il n’en reste pas moins que l’ensemble de la population devenait chrétienne, les anciens temples étant remplacés par des édifices chrétiens. Et les moines de Sainte Geneviève possesseurs de Vanves n’ont certainement pas manqué de poursuivre l’évangélisation de leur fief et d’y édifier église ou chapelle. « On est donc fondé à penser que dés le Véme ou le VIéme siécle, c'est-à-dire bien longtemps avant l’église consacrée à Saint Remi, en 1449, et probablement au même endroit, il y eu d’autres édifices religieux placés peut-être déjà, dés la mort de Saint Remi, sous l’invocation du saint archevêque » expliquait il en concluant que « les habitants de Vanves qui s’intéressent au passé de leur église ne doivent pas rester dans l’ignorance du rôle capital qu’à côté de l’histoire la tradition attribue à Sainte Geneviéve et Saint Remi dans la naissance de la paroisse ». Et la preuve en est apportée par ses peintures murales – restaurées - de la nef  qui rappelle, côté de l’évangile, 5 épisodes de la vie de Saint Remi, côté épitre, 5 épisodes de la vie de sainte Geneviéve, exécutées de 1883 à 1892 par le peintre Pitois, et admirées parait il par Puvis de Chavannes.

    Un acte datant de 1163 fait mention d’une église à Vanves, par lequel le pape Alexandre III confirmait à l’abbaye royale de Sainte Geneviève la possession de la cure de Vanves et de tous ces biens dans la localité. Un demi-siécle plus tard, en 1201, l’Evêque de Paris, Odon Sully, exemptait l’église de Vanves du droit de procuration (de gîte ou d’hébergement). Il semble que les vanvéens alors se satisfaisaient plutôt d’une modeste chapelle de bois. Mais cette église devenait un lieu de rassemblement où à l’issue de la messe ou des vêpres le dimanche, les chefs de famille se rassemblaient devant pour délibérer des questions intéressantes la communauté. C’est pourquoi, au moment où commence l’exploitation des carrières de la banlieue sud, au XIIéme siécle et que se multipliaient sur le Plateau les grandes roues qui servaient à remonter les pierres, les paroissiens tinrent alors à se doter d’une église plus monumentale. Mais voilà, elle a dû être rebâtie après les ravages de la guerre de Cent ans, Vanves ayant été saccagé successivement par les anglais, les bourguignons, les armagnacs,  certaines parties ayant subsisté jusqu’à la réfection de 1848. Il parait que c’est de cette époque que datent le chœur et la moitié adjacente de la nef avec les bas-côtés correspondants, c’est à dire la partie la plus élevée de l’édifice (style ogival flamboyant). C’est après cette reconstruction qu’eut lieu en 1449, la consécration de l’édifice rajeuni que rappelle l’inscription en gothique.    

    A suivre….

  • A COTE DE VANVES

    LE PARC DES EXPOSITIONS FACE A LA CONCURRENCE MONDIALE

     

    A l’occasion de la présentation du projet de la Tour Triangle, les responsables d’Unibail et du parc des expositions de la Porte de Versailles, ont mis en avant la rude concurrence auquel est soumis la région Ile de France au niveau des salons et des congrés. Un document publié fin décembre par le CROCIS – « Les congrés et salons en IDF à un tournant » -  résume parfaitement la situation.  Même si la Région Capitale  est arrivée à se positionner parmi les leaders mondiaux  du secteur (en accueillant 443 Salons, en accueillant 97 000 entreprises exposants et 9,2 millions de visiteurs en 2007) grâce à la notoriété de Paris, la qualitré de la desserte aéroportuaire, la densité des réseaux de transports, la plus grande capacité hôtellière du monde, la qualité et la polyvalence des centres d’expositions et de congrés.

    Paris et sa Région concentre 80% de l’axtivité française, la Porte de Versailles faisant partie des 5 centres majeurs capables d’accueillir de grands événements nationaux et mondiaux. Il accueille la plupart des principaux salons : Le mondial de l’auto (avec 1 339 126 visiteurs), le salon de l’agriculture (699 336), la foire de Paris (667 124), La salon du Livre (159 901), le salon du Cheval (152 083), Rétromobile (89 832) qui sont ouvert au public. Mais aussi des salons professionnels : Bâtimat (442 515), Equip’Hotel (113 340), deux salons du Prêt à Porter (80 471)….  

    Et la Tour Triangle devrait lui permettre de compléter ses installations grâce à de nouvelles salles de conventioons et de bureaux. C’est le challenge que souhaitent remplir Unibail et la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris (CCIP) en créant Viparis qui gére ce parc des exposition mais aussi 10 autres sites d’accueil et en développant la notion de parc des expositions urbain. Mais ce n’est pas une raison pour imposer quoi que ce soit aux riverains afin d’assurer la meilleure cohabitation possible.

  • DANS LE REUX DE L'OREILLE

    DISPARITION D’UN DECU DU PS…LOCAL

    Les obséques de Jean Paul Djian, décédé d’un malaise cardiaque à l’âge de 69 ans, ont été célébrées Mercredi après midi en présence de Bernard Gauducheau, de Didier Morin, et de quelques élus vanvéens qui ont entouré son épouse et sa famille, à l’église Saint Benoit à Issy les Moulineaux. Il avait été conseiller municipal entre 1989 et 1995 et s’était illustré dans l’histoire politique vanvéenne par son divorce avec le PS dont il avait été exclu le 13 février 1991 tout simplement « parce que j’avais décidé de voter selon ma conscience et non pas systématiquement selon les consignes de mon parti » comme il l’expliquait dans un journal local (La Tribune Régional), en refusant de démissionner du conseil municipal. Il considérait qu’il représentait « les déçus du socialisme » et « que le PS n’est plus porteur de nos idées parce que depuis quelques années, il ne conduit plus une politique de gauche. Il conduit une politique que la droite elle-même n’aurait pas osé » en citant les délocalisations (du CNED), la remise en question de la retraite à 60 ans, sans parler des affaires…. Il avait rallié la majorité municipale comme non inscrit à l’époque où Didier Morin présidait aux destinées de notre commune.  Et à ce courage politique que rend hommage notre Blog en présentant ses condoléances sincères à son épouse et à sa famille.

     

    TELEPHERIQUE

    Bernard Gauducheau n’est pas le seul à avoir remarqué que le Parisien avait consacré un article au projet de téléphérique à New York. « Il n’est jamais mauvais d’avoir raison lorsqu’on a tort. Je leur souhaite bien du plaisir » a réagit Mercredi soir André Santini lors des vœux de la ville d’Issy les Moulineaux à laquelle ont participé quelques élus vanvéens dont Bernard Gauducheau, Isabelle Debré, Betrand Voisine

     

    VANVES DANS LE FROID

    L’idée de faire appel aux parisiens et aux franciliens à "économiser l'énergie entre 17H00 et 20H00 les jours ouvrables de cette semaine" en cette période de grand froid qui génère des pics de consommation électrique, n’est pas mauvaise. Même si elle a été émise par un certain M. Baupin, adjoint Vert au Maire de Paris qui  reprend ainsi l'initiative de six associations dont Agir pour l'environnement, les Amis de la Terre et Sortir du nucléaire, qui ont lancé une opération « trois heures pour ma planète ». Ces associations appellent « l'Etat, les collectivités locales ainsi que tous les citoyens à reporter toutes les consommations électriques inutiles entre 17H00 et 20H00 tous les jours ouvrables de cette semaine » : « Pour que cette initiative soit d'autant plus entendue », l'élu écologiste a proposé que « la Ville de Paris participe à la sensibilisation des Parisiens et donne l'exemple en agissant sur ses propres compétences: panneaux publicitaires lumineux, illumination des bâtiments, etc ». Et pourquoi pas dans d’autres villes comme Vanves ?