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  • DERNIERE MINUTE

     

    UNE VANVEENNE PROMUE GRAND’CROIX

     

    Yvette Farnoux, déportée-résistante, présidente fondatrice de l'association Mémoire des déportés et des résistants de l'Europe est promue grand'croix de la Légion d’Honneur . C'est la huitième femme à accéder au grade le plus haut de la Légion d'honneur, après trois résistantes: Geneviève de Gaulle-Anthonioz (décédée en 2002), Germaine Tillion (décédée en 2008) et Gilberte Champion, ainsi que Jacqueline de Romilly, Simone Rozès, la générale Valérie André et Christiane Desroches-Noblecourt. Les vanvéens ont pu la rencontrer ou l’apercevoir à Vanves où elle habite avenue du Parc mais surtout lors de la cérémonie devant la plaque du square de l’Insurrection lors de la journée nationale d’hommage aux déportés où elle reprenait le célébre chant des Marais avec Abel Farnoux, qui est décédé le 31 Juillet dernier. Mais elle reste discréte sur tout ce passé, même si elle a apporté sa contribution pour défendre le devoir de mémoire et pasé le relais aux jeunes

    Elle avait raconté sa Résistance et sa déportation dans "Héroïnes françaises" (éditions Du Rocher), paru au début 2008, où l'auteur Monique Saigal avait consacré un chapitre à Yvette Baumann qui épousa Abel Farnoux, également résistant, décédé le 30 juillet 2008. Yvette Baumann rejoint la Résistance en 1941, à l'âge de 22 ans, sous les ordres de la célèbre Berty Albrecht, en volant du ravitaillement pour des résistants emprisonnés.

    Tout en travaillant au Commissariat au chômage (organisme dépendant du Secours national, crée par Vichy), la jeune femme prend en charge l'aide des familles de prisonniers avant de remplacer en 1943 Berty Albrecht, après son arrestation, comme responsable du service social des Mouvements unis de la Résistance (MUR, Combat, Franc-Tireur et Libération-Sud). A ce poste, Yvette Baumann prépare également des évasions de résistants.

    Elle est arrêtée un "dimanche de janvier" 1944 à Paris, à son domicile avec son premier mari. Elle ne le revit jamais. Jean-Guy Bernard, également juif, secrétaire général de Combat, fut déporté dans l'un des derniers convois et mourut entre Drancy et Auschwitz. Enceinte de 8 mois et demi, elle tente de se suicider en s'ouvrant les veines du poignet gauche avec une lame de rasoir cachée dans la doublure de son manteau et accouche d'un bébé mort. Transportée à l'hôpital de Blois, elle s'en évade. Reprise, elle passe à la prison de Fresnes, puis à Drancy d'où elle est déportée vers Auschwitz-Birkenau en avril 1944, puis à Ravensbrück, le seul camp de concentration réservé aux femmes. A la libération du camp par l'Armée rouge le 30 avril 1945, Yvette Baumann rencontre Abel Farnoux, évadé de Buchenwald après 22 mois de captivité. Portant un uniforme d'officier américain, il est chargé du rapatriement des déportés de la zone. Les deux anciens déportés se marieront l'année suivante. Ils auront trois enfants. Abel Farnoux, à l'origine du procédé de télévision Videocolor, sera également conseiller d'Edith Cresson, Premier ministre en 1991. Il était grand officier de la Légion d'honneur.

     

  • DANS LE CREUX DE L'OREILLE

    JEAN MARC LUISADA EST PASSE PAR VANVES

    Un pianiste renommée qui fait actuellement la « Une » du magazine Diapason (n° de Janvier-février), a vécu ses premières gammes de virtuose à Vanves : Il s’agit de Jean Marc Luisada. Il avait fait l’objet d’un portrait dans Vanves Infos au début de l’année 1985, durant laquelle il fut lauréat du concours Chopin de Varsovie qui l’a propulsé sur la scéne internationale, après avoir fait l’école Yehudi Menuhin et le conservatoire supérieur de musique de Paris. Il vivait alors avec sa mére qui était enseignante à l’école Gambetta dans un des logements réservés aux instituteurs, partageant son temps entre Suresnes où il enseignait au conservatoire, des cours particuliers et des récitals qui commençaient à l’amener autour du monde. Il avait déjà à l’époque une prédilection pour le répertoire romantique et surtout Chopin dont il est un spécialiste et parle de sa musique dans cette interview avec un très grand savoir.Un musicien renommée à découvrir lorsqu’il passe à Paris ou sa banlieue comme ce sera le cas le 18 Mars 2009 au Théâtre des Champs Elysées à 20H

     

    UN GROG CONTRE LA GRIPPE

    Avec le froid, une autre vague s’intenfie en Ile-de-France selon le dernier bulletin des Groupes Régionaux d'Observation de la Grippe (GROG). Et c’est l’une des curiosités de notre région : Elle a créé voilà prés de 20 ans le premier GROG pour faire la sentinelle  surtout lorsque  le seuil épidémique de la grippe est dépassé. « Le virus grippal dominant, le "A H3N2", correspond à la souche vaccinale, conférant une protection à ceux qui se sont fait vacciner à temps. Les souches testées sont sensibles aux médicaments antiviraux anti-grippes spécifiques » note le GROG. « Les gouttelettes de salive et les petites particules projetées dans l'air par la toux ou les éternuements propagent le virus, mais les mains aussi. D'où l'importance de les laver souvent ou d'utiliser des gels désinfectants hydroalcooliques. Les personnes infectées sont contagieuses 2 jours avant l'apparition des symptômes et jusqu'à 5 jours après. Les lieux confinés et très fréquentés (métro, bus, collectivités scolaires...) favorisent la propagation du virus grippal. Les symptômes apparaissent généralement de façon soudaine après une incubation de deux jours en moyenne: fièvre (avec une courbe température formant un V), toux, maux de tête... Habituellement la température diminue en deux à quatre jours, tandis que les autres signes s'estompent. La toux et la fatigue peuvent persister plus longtemps.

  • TRADITION A VANVES

    LA SAINT SYLVESTRE A VANVES : LA TRADITION DES PETITS PAINS

    Vanves a été pendant plus de 300 ans, une ville de blanchisseurs, constituant l’une des plus importante des ressources locales, la dernière blanchisserie ayant disparue avec l’arrivée du XXIéme siécle. Ils avaient une habitude bien  ancrée chaque début d’année d’année à la Saint Sylvestre : « La fête des petits pains » qui avait cours durant la nuit du réveillon, du 31 Décembre au 1er Janvier. « En raison des fêtes du jour de l’an, quantité de blanchisseurs travaillaient cette nuit là jusqu’à l’heure tant attendue de l’arrivée du marchand. Le patron faisait alors un important achat de p’etits pains qu’il arrosait d’un vin délicieux et tous ensemble au milieu de ces agapes toutes empreintes de joie, patrons et ouvriers, tout en s’embrassant de bon cœur, se souhaitaient « la bonne année »,  et chacun s’en retournait à son logis charmé de ces bons moments passés, pour ainsi dire, en famille » raconte Joseph Minard dans « Le clocher de Vanves » paru en 1909. Une coutume qui s’est perdu en 1911 dont il reste la chanson des p’tis pains :

    «  En v’là des p’tits, en v’là des gros

    En v’là des bons p’tis pains tout chauds

    Ils sont au beurre et aux œufs mes p’tits pains

    Ils sont au beurre et aux œufs

    Qu’est-ce qui en veut ?

    Ils  brûlent dans ma poche ! »