LA CONSECRATION DE L’AUTEL : UNE CELEBRATION EBLOUISSANTE
L’église Saint Remy était archi comble pour la consécration du nouvel autel présidée par Mgr Nicolas Brouwet, évêque auxiliaire de Mgr Daucourt, Evêque de Nanterre, dimanche matin. « Janvier 2007 : Tout l’intérieur était encombré d’échaffaudage pour redonner éclat à ses murs. Janvier 2009 : consécration du chœur de l’église » a déclaré le péré curé Yves Morel dans ses mots d’accueil qui a suivi l’arrivée de la procession où beaucoup ont reconnu certains de ses prédécesseurs dont Mgr Deniau, evêque de Nevers. Il a de nouveau remercié « les ouvriers qui ont travaillé dans la pénombre et la poussière pour redonner éclat à cette église ». Mgr Brouwet a remercié les élus « car ce projet vous tenait à cœur, et pour la place que cette église tient dans votre commune » en rappelant qu’au cœur d’une ville et d’un milieu urbain, comme Vanves, elle est « un lieu de calme pour un moment d’intériorité ». Il n’a pas caché qu’il était « éblouie par cette église » et que le « XVéme siécle est ma période préférée ».
La messe de consécration de l’autel pouvait commencer, auquel peu de vanvéens ont eu l’occasion d’assister dans leur vie. La dernière remonte à plus de 22 ans lors de la consécration de la nouvelle église de Saint François d’Assise par Mgr Favreau. D’ailleurs Mgr Brouwet rappella dans son homélie la signification du choix de la 1ére lecture, choisie dans le livre de la Genése (18,11-18) avec sa conclusion : « Jacob se leva de bon matin, il prit la pierre qu’il avait mise sous sa tête, il la dressa pour en faire une stèle, et il la consacra en versant de l’huile sur le sommet ». Il a expliqué que « les premiers autels étaient un lieu de mémoire ! Là où était pasé Dieu. L’huile est un signe de divinité. La stéle est verticale, car elle monte vers le haut pour attirer le regard vers Dieu… D’ailleurs on monte à l’autel comme pour se rapprocher de Dieu ». Il a rappelé qu’il a été construit en terre, puis en pierre en se référant au livre de Livitique, lieu de don « sans retour » (holocauste) puis de « sacrifice », d’office, d’offrande, de communion. Il a expliqué les gestes qu’il allait faire après le Credo et la litanie des Saints : « Je vais verser de l’huile et oindre cet autel. Je l’encenserai – l’encens rappelle le sacrifice du Christ et des prières qui montent vers le Pére – et l’on posera une nappe pour signifier que c’est la table, des cierges. Sous la table, on introduira les reliques des saints qui sont morts et dont on garde un bout du corps pour être relié à eux. Etre saint, c’est décider d’appartenir à Dieu ».
C’est d’ailleurs par là qu’il a commencé avec des reliques de Sainte Jeanne de Chantal et Saint François de Sales sous le regard attentif des enfants assis sur un tapis tout devant l’autel et de l’assistance reccueillie, suivi d’une priére de dédicace, où l’Evêque demande au Seigneur de répandre sdes bénédictions sur le nouvel autel : « Qu’il devienne table du Seigneur où le peuple de Dieu refait sa force, table de fête où les fidéles viennent avec joie reprendre courage, lieu de paix et de profonde communion avec Dieu, source d’unité pour l’Eglise et d’union pour les fidéles trassemblés, centre de notre louange et de notre action de grâce ». Il a répandu le Saint Chrême sur l’autel « qui devient signe du mystére du Chrost offert pour la vie du monde », disposé la fumée de l’encens sur et autour de l’autel, posé une nappe et disposé les bougies pour « l’illuminer de la lumière du Christ resssuscité pour les nations ». Puis il a célébré l’Eucharistie.
Alors que les participants étaient arrivés sous la pluie et le vent, le soleil était au rendez-vous pour la fin de cette cérémonie et cette célébration qui ont duré 2 H. Plus de 400 vanvéens se sont retrouvés sur la place de la République pour un verre de vin chaud et plein de bonnes choses confectionnées par des paroisiens. Beaucoup ont appréciés ce grand moment très fort de la vie de notre communauté vanvéenne qui les faisaient participer à l’histoire de ce monument historique qui a toujours été au centre de sa vie. Comme il y a soixante ans lorsqu’en Juin 1949, la communaité paroissiale avait célébré Saint Remi et Sainte Geneviéve, ses deux patrons. Et la fête continue encore cette semaine comme elle l’a été l’après midi avec l’heure du conte pour les enfants.