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téléprocédures

  • LES E-SERVICES DE LA VILLE DE VANVES : UNE FORTE DEMANDE DE LA PART DES VANVEENS

    A l’occasion du  Conseil Municipal du 22 Mars dernier, le groupe socialiste a demandé au maire de  faire un bilan de la part d'utilisation de ces e-services proposées par la ville, si la ville avait  prévu en 2017 de permettre des démarches en ligne pour de nouveaux services (e-billet pour cinéma et théâtre), et si elle anticipait  les impacts sur l'organisation du travail des services municipaux et la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences à court, moyen et plus long terme.

    Du 1er au 31 janvier 2017, il a été relevé 20 575 utilisateurs uniques, soit une moyenne de 700 personnes fréquentant le site Internet de la ville  chaque jour. « A titre de comparaison, les chiffres les plus élevés en 2016 ont été constatés sur le mois de septembre avec 26 917 utilisateurs uniques, soit une moyenne journalière de 900 personnes » a indiquée Catherine Scibilia. 66 000 pages ont été vues du 1er au 31 janvier 2017, soit 2,25 pages visitées pas utilisateur avec une durée moyenne par session de 1,40 minutes. « En septembre 2016, mois le plus fréquenté de l’année, 40 900 connexions ont été dénombrées pour 96 173 pages visitées, soit 2,35 pages visitées par utilisateur ».

    Elle a ensuite indiquée concernant les téléprocédures liées à la citoyenneté du 1er janvier au 31 décembre 2016 : Sur 2 777 actes, les formalités en ligne ont représentés 350 cas, soit un total de 12,60% pour l’Etat Civil. Sur 2 191 inscriptions, 1 066 ont été réalisées en ligne, soit 48,65% pour ls inscriptions sur les listes électorales. Sur 330 procédures, 82 ont été faites en ligne, soit 24,8% pour le recensement militaire. Pour les téléprocédures liées à l’enfance : 45 % des parents passent par l’espace citoyen pour indiquer la présence de leur enfant à l’accueil de loisirs pour les vacances scolaires.  « L’utilisation de l’espace citoyen pour la réservation du mercredi après-midi ne peut être évaluée précisément car beaucoup de parents réservent à l’année dès le début d’année.  35% des familles paient leur facture « crèches et accueils péri scolaire » en ligne et 20% en prélèvement automatique ».

    S’agissant du nombre d’interventions ou de signalements sur l’espace public : Elle a indiqué que « sur 1 740 demandes reçues en 2016 par GPSO, 38 (soit environ 2%) ont été faites via l’application SO NET qui ne fonctionne que depuis le mois de septembre 2016.. L’utilisation de PAY BY PHONE pour payer le stationnement,  a représenté 30%, soit un montant de 174 500 € »

    Concernant la poursuite du déploiement des démarches en ligne et d’impact sur l’organisation des services, « nous travaillons effectivement à une extension des procédures pour les services culturels mais il n’est pas prévu de concrétiser ce travail en 2017. Les perspectives sont envisagées plutôt pour la saison 2018 -2019.Concernant l’impact des téléprocédures sur l’activité des services, nous avons anticipé à chaque étape les besoins en formation des agents concernés ainsi que l’adaptation des postes de travail. Le recours aux téléprocédures n’a pas eu d’impact majeur sur l’organisation générale des services, il correspond à une demande importante de la part des usagers et la conséquence la plus forte a été un fort accroissement de l’activité de services supports telle que la direction informatique. Cette situation qui s’ajoute à une forte augmentation du nombre de postes déployés sur la commune (environ 450), au développement des liaisons et des communications internes, à la mise en place de nouveaux dispositifs tels que les TNI dans les écoles justifie notamment l’inscription de 50 000 € au budget 2017 du service informatique » a-t-elle conclue. 

  • BILAN D’UN MANDAT (2008-14) : VANVES COMMENCE A SE SERRER LA CEINTURE !

     

    Au cours de ses dernières réunions publiques de quartier, le maire a l’occasion très souvent d’expliquer que « la période délicate que nous traversons au niveau des finances (locales), nous améne à être modéré » dans les projets, et à les étaler dans le temps comme ce sera le cas pour le projet de réaménagement du square Etienne Jarrousse. « Nous entrons dans une période assez incertaine pour les communes sur le plan financier » a-t-il expliqué en invitant ses administrés à « faire comme chez vous, à modérer vos désirs. Peut être faudra t-il changer les ampoules plutôt que les candélabres » expliquait il encore récemment face à des vanvéens qui souhaitaient l’amélioration de l’éclairage de leurs rues. « Il faudra s’habituer à se serrer la ceinture à un certain moment ».

    Son collégue de Sceaux, Philippe Laurent (UDI), président de la commmission des finances de l’AMF (Association des Maires de France) était beaucoup plus explicite lors du Congrés des Maires à la porte de Versailles : « Compte tenu de la situation et du cadre que nous impose l’Etat, il y aura diminution des investissements, qui peut être assez forte. Les maires ne prendront pas de risques, d’autant plus qu’à chaque fois qu’ils le font, ils se font taper dessus. Comme les communes n’ont aucune compensation lorsqu’elles n’augmentent pas les impôts, par des ressources qui viennent d’ailleurs, et notamment les dotations de l’Etat, forcément, il y aura une diminution forte des capacités d’autofinancement. Comme les maires ne veulent pas globalement être accusé d’augmenter la dette, ils vont repousser à plus tard les investissements, ce qui est du chiffre d’affaires de moins pour les entreprises du BTP. Et comme ils ne peuvent pas réduire suffisamment les dépenses à caractère sociale, ils vont réduire les services en matière d’éducation, de culture – on a réduit de 2 semaines la programmation du théâtre - de la petite enfance – on a diminué d’une demi heure l’amplitude d’ouverture des crèches – de propreté – on réduit la fréquence de balayage dans les rues – d’espaces verts – on met en place de plantes vivaces parce que cela coûte moins cher et que c’est plus facile d’entretien » expliquait il en  prévenant : «  Il va falloir couper dans le vif, et cela se fera à partir de 2015 et de 2016 ». C'est-à-dire après les municipales. 

    Ainsi il deviendra difficile de « modérer la fiscalité tout en étant ambitieux pour le service public » qui était l’un des objectifs de la mandature inscrit dans le programme de l’équipe conduite par Bernard Gauducheau en 2008, dans le cadre de « Vanves Vivant » et « Pour une démocratie ouverte et citoyenne ».  Qu’en est il 6 ans plus tard (en gras le programme, en clair les actions réalisées)


    Gérer : Modération pour la fiscalité, ambition pour le service public

    - Maintien de la stabilité fiscale

    La municipalité a choisit la stabilité fiscale ses 5 dernières années « pour ne pas alourdir déjà les charges des ménages déjà conséquences ». La ville a instituée une taxe de séjour le 1er Janv. 2010

    - Confirmation claire de la place de Vanves au sein d’Arc de Seine

    « Je ne soulignerai jamais assez combien cette adhésion a été déterminante pour la destinée de notre ville » répete sans cesse et avec juste raison le maire. La création de GPSO a permis à Vanves d’être partie intégrante de la 3éme puissance éconmique d’IDF après Paris et la Défense que risque de remettre en cause le projet de métropole du Grand Paris en supprimant les intercommunalités  

    - Poursuite de la recherche dynamique de subventions extérieures

    Vanves sollicite systématiquement Conseil Général, Conseil Régional, la Réserve parlementaire etc… pour ses chantiers. Il  a signé en 2013 un contrat de développement avec le département des Hauts de Seine,  ce qui lui permet d’accroître ses recettes liées aux subventions départementales et de financer ainsi de grands projets structurants.  

    - Respect strict des capacités d’investissement de la Commune en fonction d’un plan pluri annuel d’investissement

    Le plan pluriannuel d’investissement de la commune, volontariste, prévoit 29,5 M€ de dépenses d’équipement entre 2009 et 2014, principalement liées à la réalisation de l’espace Cabourg.  Son financement, qui repose sur une capacité d’autofinancement brute annuelle de 2,5 M€, supérieure de 66 % à la CAF (capacité d’Autofinancement) 2008, pourrait imposer une gestion rigoureuse.

    - Développement de la proximité et de la facilité d’accès aux services municipaux : service en ligne, correspondance par mail ou SMS

    Lancement  du site internet en 2006, des téléprocédures en ligne, de courriers numériques en 2010, refonte en Novembre 2011 du site internet de la ville, puis d’une version spécialement adaptée aux smartphones et tablettes numériques, du paiement en ligne TIPI (Titre Payable sur Internet) en janvier 2013, du paiement du stationnement payant par son mobile ou son smartphone grâce au systéme baptisé « PayByPhone.