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  • BILAN D’UN MANDAT (2008-14) : VANVES COMMENCE A SE SERRER LA CEINTURE !

     

    Au cours de ses dernières réunions publiques de quartier, le maire a l’occasion très souvent d’expliquer que « la période délicate que nous traversons au niveau des finances (locales), nous améne à être modéré » dans les projets, et à les étaler dans le temps comme ce sera le cas pour le projet de réaménagement du square Etienne Jarrousse. « Nous entrons dans une période assez incertaine pour les communes sur le plan financier » a-t-il expliqué en invitant ses administrés à « faire comme chez vous, à modérer vos désirs. Peut être faudra t-il changer les ampoules plutôt que les candélabres » expliquait il encore récemment face à des vanvéens qui souhaitaient l’amélioration de l’éclairage de leurs rues. « Il faudra s’habituer à se serrer la ceinture à un certain moment ».

    Son collégue de Sceaux, Philippe Laurent (UDI), président de la commmission des finances de l’AMF (Association des Maires de France) était beaucoup plus explicite lors du Congrés des Maires à la porte de Versailles : « Compte tenu de la situation et du cadre que nous impose l’Etat, il y aura diminution des investissements, qui peut être assez forte. Les maires ne prendront pas de risques, d’autant plus qu’à chaque fois qu’ils le font, ils se font taper dessus. Comme les communes n’ont aucune compensation lorsqu’elles n’augmentent pas les impôts, par des ressources qui viennent d’ailleurs, et notamment les dotations de l’Etat, forcément, il y aura une diminution forte des capacités d’autofinancement. Comme les maires ne veulent pas globalement être accusé d’augmenter la dette, ils vont repousser à plus tard les investissements, ce qui est du chiffre d’affaires de moins pour les entreprises du BTP. Et comme ils ne peuvent pas réduire suffisamment les dépenses à caractère sociale, ils vont réduire les services en matière d’éducation, de culture – on a réduit de 2 semaines la programmation du théâtre - de la petite enfance – on a diminué d’une demi heure l’amplitude d’ouverture des crèches – de propreté – on réduit la fréquence de balayage dans les rues – d’espaces verts – on met en place de plantes vivaces parce que cela coûte moins cher et que c’est plus facile d’entretien » expliquait il en  prévenant : «  Il va falloir couper dans le vif, et cela se fera à partir de 2015 et de 2016 ». C'est-à-dire après les municipales. 

    Ainsi il deviendra difficile de « modérer la fiscalité tout en étant ambitieux pour le service public » qui était l’un des objectifs de la mandature inscrit dans le programme de l’équipe conduite par Bernard Gauducheau en 2008, dans le cadre de « Vanves Vivant » et « Pour une démocratie ouverte et citoyenne ».  Qu’en est il 6 ans plus tard (en gras le programme, en clair les actions réalisées)


    Gérer : Modération pour la fiscalité, ambition pour le service public

    - Maintien de la stabilité fiscale

    La municipalité a choisit la stabilité fiscale ses 5 dernières années « pour ne pas alourdir déjà les charges des ménages déjà conséquences ». La ville a instituée une taxe de séjour le 1er Janv. 2010

    - Confirmation claire de la place de Vanves au sein d’Arc de Seine

    « Je ne soulignerai jamais assez combien cette adhésion a été déterminante pour la destinée de notre ville » répete sans cesse et avec juste raison le maire. La création de GPSO a permis à Vanves d’être partie intégrante de la 3éme puissance éconmique d’IDF après Paris et la Défense que risque de remettre en cause le projet de métropole du Grand Paris en supprimant les intercommunalités  

    - Poursuite de la recherche dynamique de subventions extérieures

    Vanves sollicite systématiquement Conseil Général, Conseil Régional, la Réserve parlementaire etc… pour ses chantiers. Il  a signé en 2013 un contrat de développement avec le département des Hauts de Seine,  ce qui lui permet d’accroître ses recettes liées aux subventions départementales et de financer ainsi de grands projets structurants.  

    - Respect strict des capacités d’investissement de la Commune en fonction d’un plan pluri annuel d’investissement

    Le plan pluriannuel d’investissement de la commune, volontariste, prévoit 29,5 M€ de dépenses d’équipement entre 2009 et 2014, principalement liées à la réalisation de l’espace Cabourg.  Son financement, qui repose sur une capacité d’autofinancement brute annuelle de 2,5 M€, supérieure de 66 % à la CAF (capacité d’Autofinancement) 2008, pourrait imposer une gestion rigoureuse.

    - Développement de la proximité et de la facilité d’accès aux services municipaux : service en ligne, correspondance par mail ou SMS

    Lancement  du site internet en 2006, des téléprocédures en ligne, de courriers numériques en 2010, refonte en Novembre 2011 du site internet de la ville, puis d’une version spécialement adaptée aux smartphones et tablettes numériques, du paiement en ligne TIPI (Titre Payable sur Internet) en janvier 2013, du paiement du stationnement payant par son mobile ou son smartphone grâce au systéme baptisé « PayByPhone.

  • VANVES ADOPTE LE STATIONNEMENT PAYANT PAR TELEPHONE PORTABLE

     

    Vanves sera donc la 3éme ville de la Communauté d’Agglomération (CA) de GPSO (Grand Paris Seine Ouest) à adopter à partir du 1er Décembre, le paiement du stationnement réglementé grâce à son téléphone portale, après Issy les Moulineaux et Boulogne, qui sera un dimanche, journée où le stationnement n’est pas payant. Il présente l’avantage de ne plus se casser la tête et de pouvoir prolonger ou stopper le stationement à distance, de bénéficier d’une alerte SMS à l’approche de la fin du stationnement….et surtout de ne plus avoir besoin de chercher de la monnaie

    Ainsi Vanves est, comme d’habitude, sur les pas d’Issy les Moulineaux qui a lancé ce paiement du parcmètre via le téléphone portable qui séduit de plus en plus de villes françaises, notamment à la suite de la généralisation des PV électroniques qui a servi de déclic. Près de 30 villes françaises ont déjà été séduites par ce service plutôt innovant et fort pratique. Ce service baptisé « PayByPhone » est l'œuvre de la société française Mobile Payment Services. « Pour utiliser ce service, l’usager doit créer un identifiant Paybyphone à l’aide de sa carte bacaire et de sa carte grise. L’inscription au service peut se faire par Internet, par mobile lors de sa première utilisation, ou par serveur local. Par la suite, pour payer son stationnement, l’automobliste se connecte au service, indique le code tarif/zone affiché sur l’horidateur, ainsi que la durée de stationnement souhaité » explique l’un des responsables de cette société en précisant que « l’on peut choisir de recevoir une alerte par SMS avant la fin du ticket, que l’on peut le prolonger à distance ou le stopper pour ne payer que le juste prix ». 

    Les agents de surveillance de la voie publique contrôlent le paiement du stationnement par Paybyphone de façon dématérialisée grâce à un terminal électronique – c’est d’ailleurs le même boitier que celui des PV -  qui, sur la base du numéro d’immatriculation, interroge à distance le centre de gestion centralisé des transactions de Rennes, pour savoir si l’on a payé. « Il leur suffit de se connecter à un serveur, qui identifie toutes les voitures enregistrées dans un secteur donné »

    Leader mondial dans le domaine des services d’achats et de paiement par téléphone pour les collectivités, PayByPhone est actuellement largement utilisé dans plusieurs pays du monde par plus de 3,5 millions d’utilisateurs pour des services mobiles du quotidien. PayByPhone apporte des solutions aux collectivités pour les achats et les paiements par mobile pour des services quotidiens de faibles montants tels que le stationnement à distance, les transports, les locations de vélos et l’autopartage. PayByPhone est une marque et une technologie du groupe PayPoint plc. qui dispose de la certification la plus élevée pour les applications de paiement sécurisé, PCIDSS niveau 1.