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  • AUTOLIB’ : PREMIER BILAN TRES TRANSPARENT A VANVES ET DANS LE GRAND PARIS

    Avec l’installation de la première station Autlib’ à Vanves juste devant devant Audiens rue J.BLeuzen, beaucoup de vanvéens ont pu se poser la question de savoir s’il y en aurait d’autres et où. Certains ont laissé entendre qu’il y avait un manque de transparence de la mairie sur ce sujet alors que Bernard Gauducheau avait très clairement répondu le 21 Juin à des vanvéens lors d’une réunion de quartier : «  Il en est prévu  rue Larmeroux (vers la rue Mansard), au métro Plateau de Vanves/Malakoff (devant Audiens), à la gare de Vanves/Malakoff, Bd du Lycée,  Rue Mary Besseyre, carrefour de l’insurrection côté rue Marcel Martinie, Carrefour Legris  ce qui va supprimer 36 places de stationnement dans la ville ». Et qu’il avait même été encore précis en page 10 du V.I. de Novembre 2011, scruté page par page par certains vanvéens,  en parlant précisément de 6 stations : Rues Jean Bleuzen, Jean Jaurés, Parking du Marché, avenue Marcel Martinie, rue Larmeroux et rue Vieille Forge ».  6  stations sont donc clairement prévues à Vanves sur un total de  70 sur le territoire de GPSO (22 à Boulogne, 22 à Issy, 4 à Chaville, 11 à Meudon, 6 à Sévres et 2 à Ville d’Avray), sachant que chacune coûtera 50 000 €.  Encore faut il, vu le premier bilan, que cette opération se révéle viable.

     

    L’ensemble de la majorité municipale avec les 4 élus PS avaient voté cette délibération au Conseil Municipal de Mercredi dernier,  sauf deux écologistes qui ont voté contre (C.Papy et P.Toulouse),  L. Schmid (EELV) et C. Charfe (PC) s’étant abstenus. Malgré les déclarations des uns et des autres, nos élus avaient accepté cette nouvelle initiative parisienne sans vraiment la vouloir. Mais interco oblige, ils n’ont pas pu faire autrement. Pour Bernard Gauducheau (NC) « la non participation de GPSO aurait créée un déséquilibre, d’où l’insistance de la maire de Paris pour que notre communauté d’agglomération y participe. Sans parler d’une possibilité de subvention régionale dont on n’aurait pas pu profiter en rejoignant plus tard ce syndicat mixte. Dans le contexte actuel, une voiture électrique génére moins de bruit et de pollution ».

     

    Prés de deux mois après son lancement le 2 ou 5 Décembre 2011, par Bertrand Delanoë, le maire de Paris à laquelle ont assisté Bernard Bauducheau et David Mahé, Autolib qui compte plus de 7000 abonnés, connaissait ses premiers couacs. Tout d’abord,  des stations vides : un seul véhicule à Vanves, de même à la gare de Clamart etc…De très nombreuses stations ou presque affichent "0", soit aucune voiture disponible, lorsque l’on consultait le site www.autolib.eu et sa carte de localisation des stations : « Nous avons un problème informatique avec le repérage. Il y a en réalité plus de voitures que le site ne l'indique, cela va être résolu » assuraient les responsables du Syndicat Mixte Autolib’ dans les médias en précisant que  « 70 voitures  sont ajoutées par semaine » dans le circuit depuis le début de l’année. Ensuite un nombre important de voitures en réparation, des pannes et de nombreuses dégradations démentis par les responsables d’Autolib' : « Il y a très peu de vandalisme, c'est marginal et c'est une très bonne surprise ».

     

    Pourtant, la Préfecture de police qui faisait la semaine dernière un premier bilan indiquait que le Commissariat de Saint Cloud, guichet unique mis en place pour toutes les affaires relatuves au dispositif, a enregistré à ce jour 8 plaintes (7 pour dégradation de véhicules, 1 pour dégradation d’une station). 51 appels avaient été reçus par les centres de commandement de petite couronne pour des problèmes de stationnement sur les emplacements. Enfin, 5 individus avaient été arrêtés dont 3 placés en garde à vue (2 pour intrusion dans un végicule et 1 pour dégradation d’une station). Enfin, les responsables d’Autolib’ reconnaissaient de leur côté  que « les délais de réparation sont un peu longs ». Sur 300 voitures en circulation pour l'instant dans Paris et 45 communes, 50 seraient en réparation au centre opérationnel des Autolib' à Vaucresson.  D’autant plus qu’au moindre problème, comme un rétroviseur abimé, le véhicule est retiré du circuit. Le syndicat réfléchit à un systéme permettant de réparer les petits dégâts sur place.