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gare

  • UN NIVEAU DE POLLUTION FAIBLE OU MOYEN DANS LES STATIONS DE METRO AUTOUR DE VANVES

     Le réseau de transports en commun francilien est particulièrement touché par un fort niveau de concentration en particules fines, selon une cartographie complète de la pollution dans le réseau de transports souterrain que vient de rendre publique Ile de France Mobilités, haute autorité des transports franciliens,  réalisée par l'observatoire de l'air en Île-de-France Airparif.

    L'étude, qui a analysé la qualité de l'air sur 426 quais de gares et stations souterraines, a expliqué que treize stations  (3%) présentaient des niveaux de concentrations en particules fines PM10 supérieurs au seuil recommandé par l'Agence nationale de sécurité sanitaire (480 µg/m3).  Un niveau de pollution «moyen» a été relevé sur 276 autres (67%) et des niveaux faibles sur 123 quais (30%).14 gares et stations n’ont pas pu être classées par manque d’informations : Il s’agit des stations récemment inaugurées sur les lignes 11, 14 et du RER E. Enfin, 236 stations sont aériennes ou ouvertes, et n’ont pas été considérées dans le modèle, comme les gares Transilien-SNCF de Vanves-Malakoff et de Clamart fréquentées par les vanvéens

    Les stations de métro qu’ils fréquentent ne sont pas vraiment polluées d’aprés la cartographie que l’on peut trouver sur les sites internet d’Ile de France Mobilités (IDFM) ou d’Airparif : Pollution faible à la Porte de Versailles, pollution moyenne à Corentin Celton et à mairie d’Issy sur la ligne 12, pollution faible à Plateau de Vanves-Malakoff sur la ligne 13.

    Ce qui n’empêche pas les vanvéens dans leur trajet à travers la capitale de passer par les stations les plus polluées : Pigalle, Belleville et Père Lachaise sur la ligne 2, Ourcq, Laumière, Jaurès, Oberkampf sur la ligne 5, Oberkampf, Saint-Philippe-du-Roule, Iéna, Trocadéro, Michel-Ange-Auteuil et Michel-Ange Molitor sur la ligne 9.

    «Le type de matériel roulant, et notamment de freinage, exerce une grande influence sur les niveaux de pollution de l'air» avance Airparif dans son analyse. La présence de portes palières sur les quais et la ventilation sont aussi «des paramètres d'influence notable». La forte concentration de l'air en particules fines peut favoriser des difficultés ou maladies respiratoires, notamment chez les personnes fragiles.

    Jean Castex, pdg de la RATP, avait rappelé ces jours-ci, qu'aucune étude n'a jamais été en mesure de prouver la nocivité de l'air du métro. «Les études de mortalité [des agents de la RATP] engagées depuis plusieurs années par les autorités sanitaires n'ont jamais démontré de prévalence d'affections broncho-pulmonaires ou de maladies liées à ces particules» soulignait il.

    IDFM insiste de son côté sur les actions correctives pour améliorer la qualité de l’air qui représente un investissement de 61 M€ depuis 2020 : l’installation de ventilateurs dans 8 stations, ou l’augmentation du débit de confort de certains ventilateurs  dans 5 stations afin de faire baisser la pollution aux particules.. Sur le matériel roulant, des semelles de frein moins émissives sont d’ores et déjà en phase d’expérimentation pour le MF01, matériel roulant des lignes de métros 2, 5 et 9, pour contribuer à la réduction des émissions de particules.

  • VANVES ET LE GRAND HUIT DU GRAND PARIS :

    IL PASSERAIT PAR LE CLOS MONTHOLON

     

     

    A l’occasion des réunions de quartier de l’automne 2009, Bernard Gauducheau n’a pas caché aux habitants du Clos Montholon que les choses vont évoluer dans leur secteur avec le passage du « Grand Huit » défendu par le ministre Christian Blanc, chargé du développement de la Région Capitale,  dans son projet du Grand Paris. Son tracé sur les cartes qui ont été présenté à l’occasion du débat sur le Grand Paris passe dans un secteur compris entre le fort d’Issy, futur cité numérique, l’hôpital Percy, la gare de Clamart et le quartier du Clos Montholon. Si ce projet voit le jour, ce ne sera pas pour demain, mais dans un délai de 10/15 ans sachant qu’il est à double tranchant.

     

    Tout d’abord, il faut se rappeler que le « Grand Huit » est le volet transport du projet de loi sur le Grand Paris :  Un métro souterrain automatique de 130 km constitué de deux grandes boucles – c’est pourquoi on parle de « grand huit » - avec une trentaine de gares permettant de relier les grands pôles tel que Roissy-Charles-de-Gaulle-Le Bourget-Orly- les gares TGV existantes ou en projet, la Défense, La vallée de la Biévre, le plateau de Saclay,Marne la Vallée etc… Il ressemblera beaucoup à la ligne 14, avec un systéme de portes palières rendant les suicides impossibles. Il sera  tantôt souterrain (comme ce sera le cas dans la zone qui nous intéresse), tantôt aérien, roulant à 80 km/h en vitesse de pointe, 60km/h en moyenne, soit 3 fois plus rapide que le métro actuel, avec un train  toutes les 90 secondes en heure de pointe. Il pourra transporter jusqu’à 3 millions de passagers par jour, c'est-à-dire autant que le métro et un peu plus que le RER aujourd’hui.  « Il permettra de résoudre la grave question des déplacements de banlieue à banlieue, et donc de désaturer le cœur de Paris. Roissy ne sera plus qu’à 25 minutes de Notre-Dame ou de la Défense, Orly à 20 minutes » selon Christian Blanc qui a été l’initiateur de la ligne 14 lorsqu’il était Président de la RATP… Son coût est estimé à 20,5 milliards d'euros.

     

    Autre « point essentiel » du projet de loi : la trentaine de gares prévues dont celle de Vanves-Clamart-Issy. Elles accueilleraient toutes sortes de commodités, et surtout d’importants parkings. Autour de ces gares, dont on connaîtra l’emplacement fin 2010, des territoires seront délimités, où sont prévus la construction d’équipements, de logements, car l’idée est de « valoriser le foncier » pour financer l’infrastructure de transports, en créant des ZAD (Zones d’aménagements différées) permettant à l’Etat de disposer d’un droit de préemption à titre principal.

    Christian Blanc n’a pas caché qu’autour de ces gares, le foncier serait préempté pour pouvoir valoriser cette rente foncière en se basant sur l’exemple de la ligne 14 et surtout autour de la station Bibliothéque Mitterrand : « A son ouverture, c’était la zone ! 4 ans plus tard la valorisation était de 70% ! ».  Ce qui a suscité l’ire des élus locaux, et des maires concernés qui se verraient dépossédés de leurs compétences. Du coup, l’Etat a un peu reculé en prévoyant que les villes concernées auront 18 mois – à compter de l’approbation du schéma d’ensemble – pour passer un « contrat de développement territorial » avec la future société du Grand Paris.  

     

    Ces contrats signés entre l'Etat et les collectivités concernées, seront à l'origine de tous les projets de développement urbains du Grand Paris sur l'ensemble du territoire, et pas seulement autour des gares du réseau public de transports. Ils pourront prévoir des ZAD au sein desquelles l’Etat pourra exercer son droit de préemption en le déléguant le cas échéant au cas par cas à la société du Grand Paris. Un droit de préemption subsidiaire a par ailleurs été prévu au profit des communes dans le cas où le droit de préemption principal ne serait pax exercé. Ainsi dans les zones délaissées, ce seront de véritables villes nouvelles qui se créeront, pour désenclaver les secteurs actuels. Et dans les zones déjà urbanisés, c’est à un profond changement qu’il faudra s’attendre qu’annonce la construction de la cité Numérique d’Issy à côté de Vanves.