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  • VANVES N’EST PAS EPARGNEE PAR LE MAL L OGEMENT ET LE MAL VIVRE ENSEMBLE AUQUEL VEUT REAGIR « VIVRE ENSEMBLE 92 » DANS LES HAUTS DE SEINE

    14 associations caritatives altoséquanaises dont certaines antennes sont présentes à Vanves comme le Secours Catholique,   viennent  de créer un collectif « Vivre Ensemble dans le 92 »  afin de lancer une campagne, le 5 Novembre prochain à Notre Dame de Pentecôte à la Défense,  en faveur d’un plus large vivre ensemble et contre toute forme d’exclusion.

    « Face à un coût de la vie en augmentation  et un prix de l’immobilier élevé, il est de plus en plus difficile pour les personnes aux ressources moyennes ou faibles de vivre dans les Hauts de Seine. Notre département se fracture socialement  (familles monoparentales, personnes de facto exclues parce que sans papiers, migrants, ceux que l’on dénomme aussi les invisibles), mais aussi territorialement (entre communes du 92,  au sein d’une même commune, d‘un même quartier, ou même d’un immeuble lorsque les voisins ne se parlent pas et s’ignorent ). Le risque est grand que cette tendance perdure » constatent ses responsables qui donnent quelques chiffres : « 185 000 personnes pauvres dans le 92, soit 11,8% de la population. La part des ménages pauvres s’est légèrement accrue entre 2008 et 2011en  passant de 10,1% à 10,7% » .

    L’observatoire précarité mal logement 92 lancé à l’occasion d’une campagne semblable mais sur le logement par une partie de ces associations,  donne une idée partielle de la situation à Vanves de cette population qui concernerait plus de mille familles ou personnes seules. Plus de 500 familles sont bénéficiaires du RSA dont les 4/5 sont à bas revenu, et plus de la moitié (275) ne perçoivent pas de prestation logement, plus de 160 étant hébergés chez des particuliers et prés d’une centaine connaissant des situations diverses de mal logement mal identifiées. Plus de 1000 familles vanvéennes percevraient des prestations logements dont 550 logent dans le parc social, 560 dans le parc privé dont plus de 360 ont un taux d’effort net (coût du logement, allocation réduite ramené au revenu du ménage) de 30% et plus.  Par contre il est difficile d’avoir des renseignements sur les conditions de logement des 116 familles à bas niveau qui ne perçoivent ni prestations logement, ni RSA. « On peut penser qu’elles sont dans des conditions difficiles »  

    Or, un plan national de lutte contre la pauvreté et l’inclusion sociale  a été lancé par le gouvernement avec une incitation forte à un développement territorial qui  ne s’est pas fait dans les hauts de Seine. C’est pourquoi ces responables associatifs ont souhaité une première démarche inter associative auprès du préfet  pour être plus impactant et déployer une campagne de façon à ce que l’environnement dans lequel il va se devoir se déployer, soit plus  réceptif à de nouvelles idées. Leurs objectifs est de favoriser l’émergence des projets qui rendent possible un mieux vivre ensemble et favorisent la participation de tous au bien commun ; Promouvoir de nouvelles formes de solidarité dans les territoires en s’appuyant sur la créativité et l’expérimentation.

    Ce collectif lancera le 5 Novembre un site – citoyens.fraternels.org – qui rendra visible de nombreuses initiatives qui s’appuient sur le partage et les capacités de tous telles que les colocations solidaires, les épiceries communautaires, les ressourceries, les réseaux d’échanges de savoirs les accorderies…. A Vanves, ils existent de telles initiatives, mais timides,  avec les veilleurs de proximité – que deviennent ils ? -  les diners 4x4 lancés au niveau des paroisses,  le SEL (Service d’échange local) lancé par Guy Janvier etc…sans parler des actions menées sans relâche par des associations caritatives quotidiennement et invisibles.  

  • COMPTE RENDU DE MANDAT DU CONSEIL GENERAL PS DE VANVES : GUY JANVIER EN TERRE VANVEENNE UDI ET UMP

    Après avoir animé avec ses 6 collégues du groupe PS au Conseil Général un compte rendu de mandat le 24 Novembre dernier dernier devant une assemblée de militants socialistes altoséquanais, Guy Janvier a fait préau d’école comble à Max Fourestier mercredi soir pour son compte rendu de mandat annuel devant les vanvéens. L’ensemble des élus de l’opposition municipal,  de Claire Papy (EELV) à Claudine Charfe (FdeG/PC) avec Lucile Schmid (EELV), et tous les élus PS….était présent à cette réunion qui fut très animée avec beaucoup de questions et d’interventions

     

    « Beaucoup d’événements se sont déroulés depuis le 8 Décembre 2011, date de mon précédent compte rendu de mandat : un président, un premier ministre, un  gouvernement de gauche. Un livre : « itinéraire d’un socialiste en pays sarkozyste » où je parle des raisons de faire de la politique » a-t-il d’emblée déclaré en reprenant l’exposé voilà plus de quinze jours sur « un département riche mais inégalitaire » et sur « une politique départementale qui aggrave les inégalités » avec quelques chiffres significatifs : 26,6% de logements locatifs sociaux, 13 villes sur 36 ne respectant pas le seuil légal de 20% de logement sociaux. 19,55% de logements sociaux à GPSO et 23% à Vanves « ce qui permet à Bernard Gauducheau de dire que l’on passera bientôt à 25%. Mais ce n’est pas cela qui résoudra le problème du logement social à Vanves, ce qui est assez inquiétant ». 

     

    RSA

    Un potentiel fiscal par habitant de 1 034 € qui varie de 570 € à Bagneux à 2 258 € à Levallois. 35 571 allocataires du RSA dans le 92 dont 4000 à Villeneuve La Garenne, 1971 à Gennevilliers,  266  à Bourg La Reine… et plus de 400 à Vanves. Lucile Schmid (EELV) a demandé « si le passage du RMI au RSA avait permis une meilleure insertion ? » - « Aucune action d’insertion n’est menée par le département. Les allocataires ont seulement droit à un accompagnement ! » a-t-il répondu en insistant sur le fait que « Patrick Devedjian dépense plus pour la Vallée de la culture que le social » et  en démontrant que « les dépenses de solidarité sont inférieures dans le 92 (57,3%) à la moyenne nationale (61,2%) alors que nous devrions mettre beaucoup plus l’accent là-dessus. Le Conseil général diminue les dépenses  d’aides sociales (-0,2%), de prévention sociale et médico-sociales (-3,45%), les subventions aux associations d’aides sociales lorsqu’il ne les supprime pas, les crédits pour la prévention spécialisée, le fonds solidarité logement (FLS), le fonds d’insertion des Jeunes (FIJ)…sans parler du désengagement des centres PMI et des postes non pourvus dans les CVS (circonscription de la vie sociale) » 

     

    CARTE SCOLAIRE

    Il a insisté sur les deux dossiers qui lui tiennent à cœur et sur lesquels il se bat depuis qu’il est conseiller général, et qui ont avancé : la rénovation du collége Saint Exupery, inscrit au PPI des colléges par le Conseil général. Et la réfection des équipements sportifs du lycée Michelet inscrit au PPI Lycée par le Conseil régional. Et sur un troisiéme qui est sous-jacent : le trop grand nombre d’éléves à Michelet – plus de 2000 – qui entraînent des dégradations des conditions de travail. « L’idée est de diminuer le nombre d’éleves au collége Michelet pour les mettre à Saint Exupery. 100 éléves peuvent y être transférés (lorsque la rénovation aura été faite bien sûr). Nous pouvons changer la carte scolaire, mais le maire freine des 4 fers. Et elle dépend du Conseil général pour les colléges » reconnaissait Guy Janvier. « La question se posait déjà en 1995 ! » a indiqué Pierre Bousquet ex-proviseur du lycée Michelet à la retraite, pour qui « la rénovatin du lycée a entraîné la création de divisions qui sont dévoreuses d’espaces. Et on s’est rendu compte de problèmes de locaux. Nous avions deux solutions avec les mercredis après-midi et les samedis. Mais la solution préconisée était de répartir les éléves dans les colléges ».

     

    ARISTIDE BRIAND

    Guy Janvier  a fait part de ses inquiétudes sur le devenir de la CVS (circoncription de la vie sociale) et des terrains de la rue Aristide Briand (5237 m2) à proximité de la gare Vanves-Malakoff. « Une partie appartient à la ville  où se trouve la PMI, la CVS et le CMP. Le Conseil municipal de Vanves a passé contrat avec Seine Ouest Aménagement. Et le maire a décidé de vendre ce terrain, en expliquant que cela permettra de désendetter la ville après l’opération cabourg. L’autre partie appartient au Conseil Général, avec l’ex-CPAM, la DDE. J’ai du mal à croire que le maire n’ait pas regardé de prés les possibilités de constructibilité sur ces terains. Selon le directeur de la Vie Sociale, le maire aurait dit « pas touche aux services sociaux ! ». Et bien je demande : « prouvez-nous le ! ». La discussion s’est alors engagée avec la salle sur notamment la pétition initiée par les élus municipaux de gauche à l’initiative d’Anne Laure Mondon  et mis en ligne sur le site du PS. « On s’est fixé 1000 signataires » a-t-elle indiqué. Alors que Claudine Charfe constatait qu’il n’y avait « rien de nouveau pour le personnel de la CVS qui s’attend à déménager de Vanves ».

     

    UN TROISIEME GYMNASE ?

    Jacques Dumont a posé la question d’un troisiéme gymnase sur ces terrains Aristide Briand, notamment pour « le hand qui a dû mal à s’entraîner et à jouer à Vanves, come à Issy les Moulineaux et à Malakoff. Sans parler des zizanies avec le basket. Et ce gymnase pourrait servir à d’autres sections du Stade Vanves qui ont du mal à trouver des salles ». Guy Janvier a botté en touche : « Cela reléve de la mairie ! ». Du coup Lucile Schmid en a rajouté une couche : « On ne peut pas considérer que ne pouvoir aller à Issy les Moulineaux est impossible. La Région a financé à 33% ce Palais des Sports dédié à l’interco ! C’est une question importante. Car André Santini le loue à des entreprises ! ». Puis elle a expliqué que « le risque, avec cette question de la CVS, est de voir partir des services publics à Issy, de devenir un satellite d’Issy, de se retrouver dans une ruralité urbaine car on est à côté d’une grande commune ».

     

    Le Conseiller général a terminé son compte rendu en souhaitant aider les AMAP de Vanves à se développer, et créer un SEL (Service d’Echange Local), avec quelques mots sur la réforme territoriale, en regrettant que Patrick Devedjian ait refusé d’organiser un débat sur la gouvernance du Grand Paris, et la décentralisationn qui devrait voir les cantons évoluer avec une extension à 70 000 habitants, deux représentants, un homme et une femme -  Guy Janvier et Valérie Mathey sont candidats a-t-on compris -  et surtout la suppression du conseiller territoriale avalisé par le parlement voilà quelques semaines.

  • VANVES, GPSO, REGION ILE DE FRANCE PRETS A AFFRONTER L’HIVER ET LA NEIGE

    Les vanvéens sont rassurés comme les habitants de GPSO (Grand Paris Seine Ouest) et les franciliens,  les services de cette communauté d’agglomération dont fait partie notre commune, et ceux de  l'Etat seront, cet hiver, « mieux préparés » à affronter les chutes de  neige qui avaient causé une belle pagaille en décembre 2010 dans la Région Capitale. Vanves  Infos comme l’ensemble des revues municipales des 6 autres communes ont consacrés au moins une page pour expliquer comment elle sont prêtes à affronter l’hiver. L’Etat par l’intermédiaire de sa Secrétaire générale de la zone de défense et de sécurité de Paris a présenté au début de la semaine le nouveau plan neiger et verglas de l’Ile de France (PNVIF) 2011-12

     

    Malgré la douceur qui a régné jusqu’à ces derniers jours, bien tard en cette saison, avec le retour du froid, revient à l’esprit  l’épisode neigeux des 8  et 9  décembre 2010  qui avait marqué tellement les esprits que toutes les revues municipales des 7 villes de GPSO  ont consacré une page à la prévention mise en place pour cet hiver 2011/12. Les responsables de notre communauté d’agglomération (CA) avaient tiré les leçons de ce fort épisode neigeux qui avait vu plusieurs centaines d’agents sans distinction d’appartenance à pied d’œuvre pour désengorger les axes embouteillés ou qui risquaient de l’être. Plus de 2200 tonnes de sel en vrac et 172 tonnes de sel en sac avaient été répandues sur les voies et les trottoirs des 7 communes grâce à 17 saleuses et 6 chargeurs, 30 épandeurs. 5 lames avaient été mobilisées pour dégager les voies. Ce qui n’avait pas empêché que les services techniques soient confrontés à une efficacité du sel limité face aux épaisses couches de glace formé par la neige compactée.

     

    Ainsi GPSO est capable de mobiliser jusqu’à 400 personnes sur le terrain en impliquant son personnel et ceux de ces partenaires-cioncessionnaires en concertation avec les trois direction de proximité responsable de l’espace public et de la propreté, en cas de phase neigeuse. La CA a signé  un nouveau contrat avec Météo France afin de disposer de données plus précise, afin d’nstituer une vigilance météoroogique, consultées une à plusieurs fois par jour en période sensible. Le parc de saleuses sous contrat de location a été renouvelé, avec l’achat de 2 lames supplémentaires. Comme pour le département, elle a établie une hiérarchie des voies à traiter en urgence et en priorité  (principales, empruntées par les bus, en pente, aux abords des gares et des équipements publics, jusqu’à certaines qui ne le seront pas.  Les dépots de sel ont été developpés et optimisés avec une réserve supplémentaire et un stock tampon dédié et disponible en cas de violente vague de froid au port de Rouen

     

    En Ile de France,  le nouveau Plan neige et verglas  (PNVIF) 2011-2012 a été activé le 15 novembre dernier jusqu’au 15 mars, au niveau 1 (vigilance). Il peut à tout moment monter en puissance, au niveau 2 (veille renforcée) puis 3 (activation du PC zonal de circulation), en cas de crise. Il a même été amélioré  grâce à un centre de commandement unique police-gendarmerie. Il prévoit le « pré-positionnement » de forces de l'ordre et de moyens de dépannage « au plus près de 78 points noirs du réseau structurant francilien (800 km) et d'une vingtaine de points noirs du réseau secondaire identifiés à la suite des graves perturbations de décembre 2010 (routes en pente, des carrefours difficiles, etc…. ».  Il prévoit la mise en place « en amont et en aval de ces points noirs »  par les communes, de centres d'hébergements pour les usagers de la route qui seraient bloqués par les intempéries.

     

    Enfin, il prévoit « un grand axe de contournement de la zone IDF » pour les poids lourds et « des mesures de restrictions de circulation progressives », qui concerneront d'abord les poids-lourds articulés dont beaucoup se sont mis l'hiver dernier « en porte-feuille » à cause de la neige, puis  « les poids lourds porteurs ». Il faut noter qu’Aéroports de Paris (ADP) et les compagnies aériennes ont apportés des améliorations à l’organisation du transport aérien en cas de neige intene, autour de 3 axes : Amélioration du dégrivage des avions et du déneigement des pistes, doublement des stocks de glycol, ADP ayant développé des outils informatiques pour suivre en temps réel l’état de ces stocks, renforcement du parc d’engins de déneigement avc l’achat de 70 nouvelles machiners répartis sur Roissy et Orly. Et surtout renforcement de l’information des passagers