Ces jours de fêtes à Vanves permettent de retrouver un certain esprit de paroisse, ancêtre de ces communes ancrées dans le territoire parisien comme pronvincial. Et c’est le cas ce week-end avec justement la kermesse des paroisses de Vanves à Saint François qui se déroulent en même temps que la Brocante du plateau aujourd’hui. Tout le monde va s’y retrouver en fin de matinée, vers 11H30, le député André Santini pour une visite avec le maire Bernard Gauducheau, la Sénateur Isabelle Debré avec Maxime Gagliardi, de nombreux élus UDI et UMP, l’Opposition avec le conseiller Général Guy Janvier, Antonio Dos Santos qui conduira la liste aux élections municipales de Mars 2014, les élus PS. L’acualité sera présente, avec les municipales de Mars 2014 en toile de fond qui les améne tous à être là. Guy Janvier a été l’un des rares élus PS à avoir réagi à la disparition de Pierre Mauroy, premier des premiers ministres de François Mitterrand : « J’ai assisté à son discours d’investiture en 1981 à l’Assemlblée nationale. IL allait redonner espoir aux classes populaitres. Nous allions pouvoir changer la vie avec lui. Il avait le socialisme chevillé au corps » témoignait il comme ses milliers de français et surtout ces gens du Nord qui viennent signer des témoignages et des remerciements sur les livres de condoléances à la mairie de Lille. Il se souvient l’avoir reçu à Vanves, avec les maires socialistes de France, lors du Congrés des Maires à la Mi-Novembre, lorsqu’il dirigeait la ville de Vanves. Il avait pris l’habitude d’organiser un petit déjeuner le Mercredi matin entre 1995 et 2001, où il a ainsi reçu, mais sans qu’il s’exprime, Pierre Mauroy, avec Lionel Jospin, et François Hollande.
Deux lieux emblématiques de Vanves seront finalement les vedettes de cette semaine à Vanves qui célébre un annibversaire le week-end prochain : Tout d’abord la paroisse Saint Luc qui célébrera le centenaire de sa chapelle construite en 1913 et qui vient d’être rénovée. Une initiatuve du pasteur alsacien Buschenchutz qui faisait la cathéchisme dans une salle à manger d’une paroisienne qui souhaitait absolument avoir une église à Vanves. Il a alors lancé un appel à tous les protestants luthériens de Vanves qui se sont cotisés pour construire cette chapelle sur un terrain alors disponible place du Général Leclerc. Ainsi sa création est liée à une communauté alsacienne qui était fortement implantée à Vanves, après avoir immigré, consituée ded jeunes femmes alsaciennes employées de maison. La chapelle était tout en bois, parce que provisoire, ses batisseurs s’étant inspirés des de l’intérieur de ces petites chapelles de Scandinavie. Il n’y avait que ce corps de bâtiment central sans l’orgue, ni la petite pièce à coté avec cuisine et commodités. Elle a été modifiée et agrandie dans les années 1960/61 à défait d’un projet plus ambitieux à cause de son coût. « On se chauffait àl’époque avec des poëles à mazout. Quelqu’un venait le dimanche matin à 8H pour allumer afin qu’à 10H30/11H, il y ait de la chaleur. En 1970/75, nous avons installé le chauffage central, l’irgue en kit a été installé grâce au pasteur Rudwig qui l’a monté » raconte l’un des paroissiens. Elle a pris le nom de Saint Luc le 23 avril 1965 grâce à ce pasteur. « C’est une tradition dans l’église Luthérienne d’avoir un nom qui n’est pas lié à un saint mais à un évangéliste, l’un des 4 auteurs de l’évangile ou un nom qui parle de la vertu comme la résirrection, la rédemption. Saint Luc est l’évangéliste de la misécorde »
Ensuite le Rosier qui célébre les 40 ans de ce foyer d’hébergement des familles de malades hospitalisés dont l’ouverture remonte au 1e Juillet 1973 sur lequel le Blog reviendra. Mais au départ, c’était un couvent qui a ouvert ses portes en 1892 à l’initiative de la Congrégation des Sœurs franciscaines de Marie fondée en 1877 par Marie de la Passion. Il avait été construit pour accueillir ces sœurs missionnaires qui parcouraient le monde sur tous les continents. L’aspect du bâtiment n’a pas changé même s’il y a eu des extensions, ou des modifications : La chapelle où Mgr Rodhain a fait ajouter des roses aux vitraux pour rappeler le martyr de ces cinq soeurs en Chine à Taï Yang Fou le 19 Juillet 1900, une cheminée dans l’une des salles de séjour sur laquelle est inscrit cette devise : « Deus Meus et Omnia » (Mon dieu et mon tout), et le cloitre fermée, comme à Rome, à cause du climat parisien qui entoure un charmant jardin. Prés d’une centaine de sœurs ont vécu là, entre 1892 et 1972, participant de prés aux actions religieuses et sociales des paroisses de Vanves. Beaucoup de vieux vanvéens se souviennent de cette imprimerie qui leur rapportait des subsides pour financer leurs missions à l’étranger, d’où sortait une revue « Annales » lieu de fraternité entre toutes ses sœurs et les missions. D’autres de ce patronage, de ce jardin d’enfant qu’elles avaient ouvert où étaient accueillis de jeunes vanvéens. Mais lorsque leur effectif s’est réduit du fait des missions à l’étranger, elles ont cherché à vendre leur bâtiment, que le secours Catholique a acheté pour y installer le premier foyer de ce type en France. Et son fondateur-président, Mgr Rodhain, a souhaité le débnommer « Rosier Rouge » en souvenir des « sœurs martyrs ».