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jean michel blanquer ministre de l’éducation nationale

  • PREMIERE QUESTION ORALE A LA PREMIERE SEANCE DE QUESTIONS AU GOUVERNEMENT DU DEPUTE DE VANVES

    Finalement, Gabriel Attal, le député de Vanves ne s’en est pas trop mal sortit Mercredi dernier puisqu’il a eu l’occasion de poser sa première question orale lors de la première séance de questions au gouvernement. Pas évident dans cette cage aux fauves, mais il a été formé à bon école alors que durant la précédente législature, il rédigeait les réponses de la ministre de la santé Marysol Touraine dont il était le conseiller technique, sur son smartphone en direct. Il n’a pas eu besoin de lire sa fiche comme certains de ses collégues ou ministres, ni commis un lapsus comme le premier Ministre qui l’a félicité par un petit mot pour son aisance et la clarté de ses propos lorsqu’il a posé sa question au ministre de l’éducation en saluant « les 700 000 bacheliers qui ont reçu ce matin leurs résultats, et pour remercier leurs enseignants de leur engagement tout au long de l’année » suscitant beaucoup d’applaudissements.

    « L’école est un lieu formidable d’innovation, de dépassement de soi, de réussites individuelles et collectives. Mais c’est aussi un lieu où se nouent des inégalités, qu’elles concernent la maîtrise des fondamentaux à l’entrée en sixième ou des 100 000 jeunes qui quittent chaque année le système scolaire sans qualification.Les Français nous ont donné mandat pour agir, et vous avez fixé un cap et une méthode, celle de la confiance et de l’intelligence collective, parce que l’école n’a pas besoin d’une énième grande loi de refondation, mais d’initiatives innovantes, proches du terrain. C’est un travail de longue haleine qui va nous occuper collectivement et dont le Premier ministre a défini le cadre hier, à l’occasion de sa déclaration de politique générale. Toutefois, d’ores et déjà, vous avez mis l’école en mouvement.Dès la prochaine rentrée scolaire, les classes de CP seront dédoublées dans les réseaux d’éducation prioritaire renforcés. Dès la prochaine rentrée scolaire, les classes bilangues seront rétablies et l’enseignement du grec et du latin sera renforcé dans tous les établissements. Dès la prochaine rentrée scolaire, les collectivités pourront mieux adapter l’organisation des rythmes scolaires, en lien avec l’ensemble des acteurs de leur territoire. Dès la prochaine rentrée, enfin les collégiens bénéficieront d’un accompagnement après la classe, parce que nous savons que les devoirs sont indispensables à l’excellence de l’apprentissage et qu’en même temps ils peuvent donner lieu à des inégalités sociales, scolaires, ou à des problèmes dans la famille ». Ce qui ne l’a pas empêché d’être interrompue par un commentaires du genre « c’est la question ou la réponse » avant justement dela poser : « comment allez-vous mettre en place le dispositif « Devoirs faits » que vous avez récemment annoncé ? Sachez, en tout cas, que l’ensemble des parlementaires de La République en marche seront à vos côtés pour soutenir votre action nécessaire ».

    Jean-Michel Blanquer, ministre de l’éducation, ne s’est pas trop mal  tiré  d'un exercice redouté des novices, sans être interrompue par des «blablabla» ou «affligeant» : « Merci, monsieur le député, d’avoir rappelé les mesures concrètes qui vont s’appliquer dès la rentrée. Elles sont importantes, et elles doivent produire leurs effets sur les élèves, leur famille et sur toute la société française.L’une d’entre elles, vous l’avez rappelé, s’appelle « Devoirs faits ». L’expression est significative. D’abord, du fait que nous avons voulu une mesure visant à la qualité pédagogique : il faut que les élèves fassent des exercices par eux-mêmes, en dehors des heures de cours. C’est une question qui a souvent été posée dans le passé, sans réponse très claire. Deuxièmement, c’est une mesure de justice sociale : on sait bien que les devoirs à la maison peuvent accentuer les inégalités, toutes les familles n’étant pas dans la même situation à leur égard. Nous avons réussi à concilier ces deux aspects grâce à cette mesure qui consiste en un soutien scolaire à l’intérieur de l’école, à l’intérieur des collèges.Vous l’avez dit, nous pourrons la proposer dès la rentrée prochaine dans les collèges, aux élèves volontaires et à leur famille. Nous le ferons en mobilisant d’abord, au moyen d’heures supplémentaires, les professeurs, qui superviseront le dispositif. Nous mobiliserons aussi les assistants d’éducation : c’est le début d’une réforme touchant ces agents, dont le rôle sera toujours plus important à l’avenir et qui sont le vivier de nos futurs professeurs. Nous mobiliserons également 10 000 volontaires du service civique, au titre de ma compétence sur la jeunesse et la vie associative. Enfin, nous mobiliserons bien entendu les collectivités locales et les associations, qui font déjà beaucoup en la matière et auxquelles nous ferons toujours plus appel.Notre but est le progrès de tous les élèves, avec la qualité pédagogique et la justice sociale»

    Ce jeune député des Hauts de Seine devrait s’intéresser à une initiative lancée voilà presque 30 ans par le Conseil Départemental des Hauts de Seine  lorsqu’il était dirigé par Charles Pasqua. Il avait lancé tout simplement des études dirigées avec le même objectif et le souci «d’apprendre à apprendre» à ses collégiens, tout en leur permettant de faire leurs devoirs dans leur établissement scolaire.    

  • CARNETS DE CAMPAGNE A VANVES : LES DERNIERS ECHANGES A J-3

    « Pour mettre en œuvre le projet d’Emmanuel Macron, il fait qu’il dispose d’une majorité et que cette circonscription soit représenté par un député Macron. Certains cherchent à amoindrir cet élan, en parlant de dictature, de parti unique. Les électeurs ne sont pas dupes. Les opposants sont face à leurs contradictions : Ils nous ont expliqué qu’Emmanuel Macron ne pourrait pas avour de majorité. Alors qu’il est en train de l’obtenir, ils nous expliquent qu’il ne faut pas lui donner une telle majorité. Ils ne veulent pas que l’assemblée Nationale ressemble à la France. Et nous devons nous battre contre cette idé. Mon concurrent s’inscrit dans une candidature de résistance. Mais face à quoi ? La moralisation de la vie publique ? La refondation de l’Ecole…. Alors que le territoire de Vanves et d’Issy les Moulineaux sont un vaste laboratoire de ce qui peut se faire en France» a  expliqué Gabriel Attal lors de sa dernière grande réunion publique de la campagne à Issy les Moulineaux, mercredi soir l’école de formation des barreaux. « Cette circonscription a plutôt besoin d’un député à plein tempos qu’un maire député plus que député maire » a-t-il conclut

    Pour cette dernière réunion publique qui a rassemblé plus de 250 personnes, il avait invité Jean Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale qui est venu soutenir ce  candidat qui se situe dans « ce fameux nouvel optimisme français, dans ce rebond engagé par le chef de l’Etat. Il constituera une assemblée nationale tout à fait inédite qui portera une énergie nouvelle » a-t-il expliqué en étant lui-même très heureux de participer à « cet élan nouveau que j’attendais depuis longtemps. Dépasser ce clivage idéologique, l’éducation nationale en a bien besoin, car il nous a fait bien plus de torts que de biens. Nous passons à une nouvelle étape, où il ne s’agit pas de détricoter ce qui a été fait » a-t-il ajouté en prenant l’exemple des nouveaux rythmes scolaires et le fait de revenir en arrière en repassant de 4 jours et demi à 4 jours. « Emmanuel Macron a bien dit qu’il faut laisser beaucoup plus de latitudes pour permettre à ceux qui le souhaitent d’avoir la formule la plus adaptée qui leur convienne » a t-il rappelé en éclairant sur « sa méthode pragmatique de changement qui aboutira à plus de résultats qu’une nouvelle grande loi d’orientation».

    Après les paroles, les actes, car ses deux derniers jours, jeudi et vendredi, Gabriel Attal et son équipe vont multiplier les tractages, les échanges, les visites sur le terrain, surtout pour convaincre tes abstentionnistes ou ceux qui croient que c’est gagné ou qu'il  'y avait qu'un seul tour,  d’aller voter. Contrairement à son concurrent qui dit ne pas mener campagne, mais a sortie quand même un tract sur la macromania tout à fait loufoque rappelant le titre de l'Express, sans le logo UDI (?),  ni le portrait de son mentor, avec un slogan tout à fait incompréhensible. Ce serait il tirer une balle dans le pied? En tous les cas, il parait que cela tire à vue sur les réseaux sociaux.

     

  • CARNETS DE CAMPAGNE A VANVES : LA TENSION MONTE A J - 5

    LE COUP DE POKER MENTOUR  DE COSTE LAISSE DE MARBRE ATTAL(REM)

    Jérémy Coste (UDI) a décidé de laisser le terrain libre à son adversaire (REM) Gabriel Attal dans la 10e circonscription (Issy - Vanves), en quittant la campagne. Il reprend à son compte la thése du parti unique développée part une droite et un centre scrogneugneu  et compte ainsi montrer aux électeurs « à quoi ressemblera la vie démocratique » après le second tour des législatives, à savoir une politique française dominée « par un parti unique, avec une seule couleur, une seule idée, une seule voix ». « Dès le 18 juin, le débat, la contradiction, l’échange et l’esprit auront disparu pour cinq ans de l’Assemblée nationale. Les partis de coalition comme d’opposition ayant disparu, la démocratie ne pourra s’exprimer qu’en dehors de l’enceinte du Parlement » indiquaient André Santini et Jeremy  dans un communiqué de presse. Un véritable coup de poker menteur. Il est peu probable qu’il ne fasse pas campagne, mais dans les coulisses, en réseautant sur les réseaux sociaux. Et puis la permanence est toujours ouverte.  

    En tous les cas, Gabriel Attal (REM) qui  reçoit  le soutien du ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, lors d’une réunion publique à l’école de formation des barreaux, à Issy-les-Moulineaux ce soir à 19H30 n’est pas étonné par ces arguments: « Ce sont les mêmes qui, pendant la présidentielle, disaient qu’il ne fallait pas voter pour Emmanuel Macron car il n’aurait pas de majorité. Aujourd’hui, ils font campagne pour bloquer le pays ? C’est de la vieille politique, de la vieille langue de bois dont les électeurs ne veulent plus »

     

    PAS DE CONSIGNES DE VOTE DES ECOLOGISTES

    A l’issue du premier tour des législatives, EELV 92 s’est  félicité des résultats obtenus par ses candidats dans un contexte d’abstention inédit. « En effet, les scores réalisés dans les 13 circonscriptions marquent soit une stabilité de l’électorat écologiste, soit une progression remarquable. C’est notamment le cas dans les 3 circonscriptions de GPSO (8éme-9éme-10éme ) où les candidats EELV passent tous la barre des 5%» indique EELV 92 dans un communiqué. Ainsi  Pauline Couvent (EELV) a réalisé un score de  5,12% dans la 10éme (Vanves/Issy)  mais 6,50% à Vanves, de qui n’est pas si mal. Les écologistes soulignent  également que «le raz-de-marée du mouvement REM dans le département se fait au détriment des partis politiques «traditionnels» et dénote un souhait de renouvellement de la classe politique ». Cependant, pour les écologistes de graves questions sont encore pendantes et ont été totalement absentes des programmes des candidats REM et LR encore en lice : dérèglement climatique, préservation des libertés individuelles, garantie du dialogue social. Dans ce contexte, EELV 92 ne donne aucune consigne de vote sauf dans la 1ère et la 11ème circonscription où les écologistes appellent les électeurs à voter pour les deux candidates de gauche présentes au second tour.