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foyer jeunes travailleurs

  • ECHANGES SUR LES TRAVAUX DU PLATEAU DE VANVES : « Il faut laisser le temps au temps ! »

    Après la séquence « Sécurité » et un point sur l’arrêt du réseau cuivre fin mars, Erwan Martin maire adjoint qui animait cette réunion publique du quartier du Plateau, a lancé la séquence sur les projets structurants en parlant, fort opportunément que « la ville a engagé 8 M€ de travaux sur le Plateau, avec ce qui se voit, l’espace public, ce qui se voit moins bien , dans les bâtiments municipaux et sur dans les réseaux enterrés »

    Avec bien sûr, l’exemple du square Charles de Gaulle (sur la photo) qui sera inauguré vendredi en fin d’après midi, à la sortie des écoles. Il a expliqué que «son aménagement est le fruit de la concertation ! Même s’il ne plaît pas à tout le monde, il y a eu consensus sur son réaménagement » en ajoutant qu’il va évoluer en fonction de la pratique. Ainsi la table de ping-pong sera déplacée, un jeu pour les plus petits va être ajouté, le pourtour des arbres va être sécurisé…sachant qu’il faut faire preuve de patience pour que la végétation devienne plus luxuriante. Une habitué s’est plainte que les vélos puissent traverser cet espace ouvert, posant une question de sécurité, notamment pour les enfants et les piétons. « On va voir comment les choses évoluent ! » a répondu le maire - « On ne peut pas attendre six mois pour les accidents ! » - « Il faut laisser le temps au temps ! On envisagera de faire une fermeture en cas de nécessité » a-t-il indiqué en parlant de chicanes, de barrières, comme au square de l’Insurrection où il y a possibilité de les rajouter.

    Sur le projet 360 de Mata Capital, les travaux sont terminés. Il devrait être inauguré le 9 Avril. Mais pour l’instant, il n’y a pas de locataires. Pour le réaménagement des rues Auguste Comte et Louis Vicat (sur sa partie vanvéenne), les travaux qui sont en cours de finalisation avec les derniers arbres à planter. Un représentant d’agir sur le Plateau s’est plaint de la poussière provoquée par le ponçage de la rue A.Comte. Il a regretté qu’il n’y ait pas de passage centrale sur la place du 19 Mars, obligeant les piétions à passer de chaque côté, ni de bancs, ni de plus d’arbres.

     L’aménagement de la chaussée et du trottoir de la rue Louis Vicat (sur sa partie parisienne) devrait commencer à la fin de l’année, sachant que les travaux puis la gestion seront assuré par GPSO en accord avec la ville de Paris. Un participant s’est inquiété de la suppression de l’ensemble des places de stationnement avec l’aménagement d’une piste cyclable. La ville a pu en sauver un tiers

    Concernant Woodeum, la résidence étudiante à l’angle des rues L.Vicat/J.BLeuzen, en cours de finalement, devrait accueillir ses premiers résidents à la Rentrée. Le Foyer de Jeunes travailleurs en face, sera inauguré en mai  

  • AGIR SUR LE PLATEAU DE VANVES REVIENT SUR LE COUP D’ARRET DES CONSTRUCTIONS AU DESSUS DU PERIPH

    Le blog de Vanves au Quotidien avait déjà signalé, en son temps la coup d’arrêt de l’urbanisation en surplomb du périphérique et à ses abords, de la suite de décisions de justice administratuve (tribunal administratif, Cour d’appel, Conseil d’Etat) dont le Journal Le monde a fait état de nombreuses fois. Ces jours-ci l’assiciation Agir sur le Plateau a envoyé au maire l’article du Monde, publié le 26 décembre 2022, «qui mentionne le coup d'arrêt de l’urbanisation en surplomb du périphérique et à ses abords, nous renvoyons au maire de Vanves M Bernard Gauducheau sa citation de J.F. Kennedy « les problèmes du monde ne peuvent être résolus par des sceptiques ou des cyniques dont les horizons se limitent aux réalités évidentes. Nous avons besoin d’hommes capables d’imaginer ce qui n’a jamais existé». Nous le laissons méditer sur sa politique d'urbanisation du quartier du Plateau à la lecture de cet article» indique-t-elle alors que Woodeum avait prévu porte btrancion un foyer de jeunestravailleurs au dessus du Périph – Abandonné ? – et que s’éléve face à l’hôtel Mercure les premiers étages de la tour hôtelière qui surplombe le Périph et le parc  des expositions.

    Extrait de cet article du Monde, publié le 26 décembre 2022 et titré : «L’urbanisation en surplomb du périphérique reçoit un salutaire coup d’arrêt, et celle de ses abords est sérieusement questionnée» : «Après l’annulation par la justice administrative de Paris des projets d’immeuble-ponts au-dessus du périphérique parisien, il faut maintenant mettre fin à l’urbanisation de ses abords soulignent, dans une tribune au « Monde », deux élus parisiens et un avocat, qui expliquent qu’il ne suffit pas de loger les gens, encore faut-il ne pas mettre leur santé en danger. En matière de lutte contre la pollution de l’air, les citoyens peuvent heureusement compter sur la justice administrative pour aiguillonner le politique. Une dizaine de jours avant la décision du 17 octobre 2022 du Conseil d’État infligeant au gouvernement une nouvelle amende de 20 M€ pour non-respect des normes de qualité de l’air dans plusieurs zones en France, dont Paris, la cour administrative d’appel de Paris a rappelé, le 6 octobre, la maire de Paris à ses responsabilités s’agissant de santé environnementale et d’urbanisme. En l’espèce, la maire de Paris avait délivré deux permis de construire pour des ensembles immobiliers sur dalle, à destination notamment de bureaux, d’habitations et de crèches, avec cette particularité d’enjamber le périphérique : le projet Mille arbres, près de la porte Maillot, qui est la portion routière la plus fréquentée d’Europe, et le projet Ville multi-strates, près de la porte des Ternes.

    Ces permis ont été annulés par le tribunal administratif le 2 juillet 2021, à la suite de recours émanant notamment d’associations de protection de l’environnement et d’élus écologistes. Annulation donc confirmée par la cour administrative d’appel de Paris par deux arrêts du 6 octobre considérant que la municipalité n’aurait pas dû délivrer les permis de construire, en vertu de l’article R111-2 du Code de l’urbanisme qui permet de refuser un projet « de nature à porter atteinte à la salubrité publique ». En effet, la cour a jugé que « le déplacement des polluants issus de la circulation automobile à l’entrée et à la sortie des tunnels créés par les projets entraînera, en particulier, une augmentation de la concentration de dioxyde d’azote aux alentours, où sont situés des immeubles d’habitation et de bureaux, ainsi que des établissements recevant du public, dont une résidence pour personnes âgées et une crèche, alors même que ces lieux connaissent déjà des taux de polluants élevés, qui peuvent dépasser les valeurs limites ».