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collége st exupery

  • LES EFFETS A VANVES DE LA PREVENTION CONTRE LE CORONAVIRUS

    Avec le 1er tour des élections municipales, cette semaine aura été marquée par la pandémie de coronavirus qui s’étend, avec plus  de 600 case Ile de France à la fin de la semaine, l’allocution du président de la République qui a amené les municipalités comme  Vanves à prendre des mesures de prévention et de précaution sanitaire annoncées dans deux courriers du maire adressés aux vanvéens, et sur le site Internet de la ville, relayées par les associations comme le stade de Vanves notamment : Plus d’école de tennis, de football… plus de matchs, ni de rencontres sportives comme l’ont demandé les différentes fédérations sportives des disciplines représentées à Vanves ;  fermeture des créches, des écoles, des accueils de loisirs, mais aussi du collége St Ex, du Lycée Michelet, du LEP Dardenne. A noter que tant la Région que le Département ont appelés les enseignants à utiliser massivement l'espace numérique de travail (ENT)où  les élèves peuvent retrouver  les informations du collège, du lycée mises à jour, le lien avec leur établissement par la messagerie, les cours, devoirs mis à disposition par les enseignants, les ressources pédagogiques dont l'outil de soutien scolaire.  Suspension des activités pour les moins de 18 ans organisées par les structures municipales avec annulation des classes de neige  ou de voyages à l’extérieur pour les ados par exemple ; fermeture des locaux communaux pour toutes activités associatives ou privées s’adressant à un public de moins de 18 ans, suspension des activités de loisirs et d’animation s’adressant à un public de plus de 70 ans…

    Cette épidémie a commencé à faire voir ses effets la semaine passée et ce week-end avec des vanvéens qui ont fait des réserves, vidant les rayons de pâtes, de riz, de papiers toilettes, une moindre fréquentation des restaurants, notamment avec le télétravail dont certains ont vu nettement les effets avec l’absence de clients habituels lors des déjeuners. Les représentations du théâtree le Vanves etg surtout du festival Artdanthé ont été annulés : «Le Théâtre de Vanves et les événements qui y sont accueillis ont toujours été pensés pour favoriser les rencontres et les échanges, dans une ambiance conviviale et détendue, qui nous semble difficile à maintenir aujourd’hui….Nous tenons à remercier le public de s’être déplacé en nombre malgré tout pour offrir un si beau début de 22e édition au Festival Artdanthé et espérons vous revoir tous très vite. Nous remercions également les artistes pour leur travail formidable, qui nous donne, en ces temps troublés, à voir, à penser et à rêve» indiquait l’équipe du théâtre sur son site internet. L’ESCAL a suspendu toutes ces activités pour les moins de 18 ans et les plus de 70 Ans, tout en maintenant les inscriptions des jeunes pour les activités durant les vacances de printemps, sous réserves, sans les faire payer préalablement.

    Les messes ont été annulées dans les paroisses de Vanves ce wee-end . La mesure est absolument sans précédent mais elle s’impose après les «décisions de l’Etat» et «par prudence» selon les autorités religieuses.  Toutefois, les messes en semaine ne le sont pas, à condition d’être célébrée devant une assistance restreinte. Toutefois  «une messe sera célébrée vendredi 20 mars à 19h à St-François d’Assise Relayant la prière du Saint-Père qui confie Rome, l’Italie et le monde à la protection de la Vierge, en signe de salut et d’espérance et le message de Mgr Rougé nous invitant tout à la fois à la prière, l’action et la confiance, nous demanderons à Dieu d’éloigner les épidémies : celle du coronavirus, celle de la peur et nous prierons pour les malades, les soignants, la recherche. Soyons nombreux pour faire monter cette supplique vers le Seigneur» indique le pére Bernard Auville dans le Sel et Lumiére de ce week-end. Comme les diocéses franciliennes fête Sainte Genevièves, Mgr Aupetit archevêque de Paris a invité «tous les chrétiens et les hommes de bonne volonté à réciter chaque jour et jusqu’à la fin de la pandémie la prière à Sainte Geneviève. Elle a su, par sa consécration, son courage et sa prière, sauver les Parisiens des plus graves fléaux. Au-delà de notre ville nous la solliciterons pour que le Seigneur écarte de nous le mal, accueille les défunts, protège les malades et veille sur ceux qui les soignent. Jusqu’à Pâques, j’invite aussi les fidèles à vivre un jour de jeûne tous les mercredis»

  • LA LICRA VANVES PLANTERA UN ARBRE DE LA PAIX DIMANCHE : « témoin de notre volonté de vivre ensemble dans le respect de nos différences »

    L’assemblée générale de la LICRA de Vanves, comme ce fut le cas pour la 33éme fois le 27 Novembre dernier, est l’occasion de faire le point sur l’état de des lieux du racisme et de l’antisémitisme en France, sur lequel le Blog reviendra demain, mais aussi sur les actions menées par cette section vanvéenne. Il en sera ainsi dimanche 3 Novembre à 11H dans le square du 11 Novembre, de l’îlot du métro, avec l’inauguration de «l’Arbre de la paix» au cours d’une cérémonie où la poétesse Fatima Chbibane dira un de ses poèmes sur le thème de la Paix

    « Voilà 16 ans le 25 mars 2001, pour contribuer à un climat de tolérance et de respect dans notre ville, la section LICRA, avec le soutien de nombreuses associations, invitait les habitants de Vanves croyants et non croyants, à inaugurer « l’Arbre de la Paix» square du 11 Novembre 1918. Depuis, des travaux ont été réalisés, l’arbre a été déplacé, retaillé et a fini par mourir. Reste la pierre, aujourd’hui, très peu visible avec sa plaque gravée d’une phrase tirée d’un poème d’Aragon  «la rose et le réséda : Celui qui   croyait au ciel, Celui qui n’y croyait pas » suivie de la mention « ensemble pour la paix». Avec les membres du bureau, nous nous sommes interrogés plusieurs fois sur les possibilités de réinstaller l’arbre de la paix comme précédemment à l’entrée de la ville. Nathalie Le Gouallec, déléguée aux cultes nous a rejoints et séduite par l’idée, a décidé d’agir avec nous pour redonner vie à ce beau symbole» a indiqué Monique Abecassis, sa présidente. «Célébrer la Paix dans un monde de violence comme celui dans le quel nous vivons aujourd’hui peut sembler  une utopie…mais nous citoyens de Vanves relevons le défi. Cet arbre enraciné dans notre sol sera le témoin de notre volonté de vivre ensemble dans le respect de nos différences et le partage de nos espérances pour l’avenir de nos enfants».  

    «Les Journéesde la Mémoire » sont l’un des temps de son action durant l’année, en Février généralement, et toujours au collège Saint Exupery « grâce à Madame Nandi Principale qui se bat pour que ce travail de mémoire se poursuive malgré le grand âge de nos témoins et le faible intérêt de nos jeunes professeurs d’Histoire».  Un complément vivant  au programme d’histoire sur la 2ème guerre mondiale pour l’ensemble des élèves de troisième soit 5 classes. Ils ont participé aux rencontres annuelles avec Robert Wacjman rescapé d’Auschwitz 3 et Esther Senot 90 ans survivante d’Auschwitz Birkeneau et Bergen Belsen. «Nos anciens déportés ont témoigné de leur histoire devant des collégiens attentifs et émus souvent bouleversés par ce qu’ils apprennent. Véritable plongée dans l’Histoire, le documentaire «Hitler 1923- 1945» illustrant la montée du nazisme en Europe et la mise en place du système concentrationnaire précède toujours les témoignages. Les collégiens réalisent alors jusqu’où peut mener le racisme, l’intolérance, l’extrémisme, qu’il soit politique ou religieux, la haine de l’Autre, le mépris de la vie humaine et aussi où peut conduire l’indifférence et la passivité de ceux qui laissent faire sans rien dire. «Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal mais par ceux qui les regardent sans rien faire». C’est une parole d’Albert Einstein, toujours d’actualité. A méditer…..»

    Monique Abecasis a indiqué  que « depuis 20 ans,  ces rendez vous de la mémoire réunissent  anciens déportés et  nouvelles  générations. A  St Exupéry plus de 3000 élèves ont assisté à ces journées de la mémoire. De nombreux témoins anciens déportés survivants des camps nazis se sont succédé : Les époux Farnoux aujourd’hui décédés de même que Charles Baron et Yvonne Broder, il y eu les frères Zelti, le Hongrois Nicolas Roth, Isabelle Choco et aujourd’hui, nos derniers témoins Esther Senot et Robert Wajcman . Tous ont laissé leur empreinte dans l’esprit de nos jeunes. 10 ans, 15 ans après, il m’est arrivé de rencontrer d’anciens collégiens qui se souviennent  encore de ce qu’ils ont entendu. Après ces séances, les collégiens n’hésitent pas à nous écrire leur ressenti. Cette année la jeune Rokia Péricart, élève de 3ème  bouleversée par le témoignage de Mme Senot a composé une œuvre paroles et musique qui s’inspire de la vie  de notre témoin, survivante des camps nazis ». Un moment émouvant qu’elle a fait partager sur un écran vidéo à la fin de l’assemblée générale.

  • LES 50 ANS DU JUMELAGE DE VANVES ET DU TRAITE FRANCO-ALLEMAND

    Vanves se jumelait avec une ville allemande du landkreiss de Basse Saxe voilà 50 ans,  en 1963, la même année de la signature du  traité franco-allemand  par le Général de Gaulle et le chancelier Konrad Adeauner qui est célébré mardi prochain, 22 Janvier 2013, à Berlin par François Hollande et Angela Merkel. Occasion de rappeler qu’à l’époque il ne s’agissait pas de Lehrte, mais du landkreiss de  Burgdorff (BasseSaxe), district rural comportant plusieurs communes dont Lehrte (avec Sehnde, Mellendorf, Bissendorf, Gailhof, Steinwedel). Ce fut à  la suite de réformes administratives et territoriales entre 1972/74 et  1980 qui ont permis à l’Allemagne de réduire le nombre de ses communes – ce qu’on n’a jamais réussi à faire en France  - et  que Vanves se jumela directement avec Lehrte avec la signature d’une nouvelle charte en 1986.

     

    A l’époque, et dés l’année 1956, le Landreiss-Burgdorff – district rural de Burgdorff – avait pris contact avec la ville Puteaux pour un échange permanent entre leurs jeunes. Malheureusement il n’y en eu qu’un seul. De même,  les efforts déployés en 1959 pour établir des échanges avec la ville de Clamart échouérent. La troisiéme tentative avec Vanves fut la bonne, car deux volontés se sont retrouvés grâce à l’Union Internationale des Maires pour la compréhension franco-allemande qui mit en relation ce landkreiss de Burgdoff et la ville de Vanves, après avoir informé le 30 Juillet 1960 les responsables du landkreiss que René Plazanet maire de Vanves cherchait un partenaire allemand pour faire des échanges.

     

    Mais c’est seulement en Mai 1963 après des échanges de correspondances entre l’ambassade d’Allemagne à Paris et le maire de Vanves, que put avoir lieu la première visite des élus Vanvéens à Burgdorff, que leur rendit en Juin 1963 une délégation allemande composée notamment des burgermeister de Burgdorff (M.Kannacher) et Lehrte (M.Witte).  Une charte d’amitié fut signée lors de la seconde visite des élus vanvéens à Burgdorfff à l’occasion de la session du Conseil du Kreis le 21 Octobre 1963. Cet engagement était signé et ratifié solennellement lors du Conseil municipal de Vanves le 25 Mai 1964 en présence de la délégation allemande. « Il consacrait ainsi une amitié durable entre les deux partenaires » selon Lucette Defaix, alors directrice du CEG-CES Fille Dardenne (LEP Dardenne maintenant)  et surtout européenne convaincue de longue de date qui est quelque peu à l’origine de ce jumelage, et l’a porté sur les fonds baptismaux avec d’autres vanvéens : Mmes Letourny, Baudour, MM Thirard, professeur d’allemand, Suiro principal du collége St Exupery, Magne président du Stade de Vanves

     

    Lucette Defaix n’avait cessé de lutter pour la paix et le rapprochement des peuples, et de travailler en vu de voir se concrétiser ses idées par le jumelage. « Cette recherche d’échange s’inscrivait bien évidemment dans la ligne politique de rapprochement souhaité par des hommes d’Etat conscients de la nécessité de construire l’Europe, tel Schumann, Adenauer. Et en 1963, notrre jumelage a coïncidé avec le traité d’amitiés Franco-Allemand signé par Konrad Adeauner et le Général de Gaulle » constatait elle. Elle  avait  veillé à la bonne marche de ce jumelage pendant ses dix premières années, veillant à le consolider par des rencontres et des échanges de jeunes et d’adultes, suscitant de nombreuses rencontres individuelles d’hôtes français dans le Kreiss de Burgdorff. L’un des échanges qui a le mieux fonctionné durablement a été celui du collége Saint Exupery et de son association St Ex Amitiés abec le Club Franco-Allemand de Lehrte en rappelant tout de même parmi les pionniers les sections handball, football, natation et même tennis