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arbre de la pais

  • LA LICRA VANVES PLANTERA UN ARBRE DE LA PAIX DIMANCHE : « témoin de notre volonté de vivre ensemble dans le respect de nos différences »

    L’assemblée générale de la LICRA de Vanves, comme ce fut le cas pour la 33éme fois le 27 Novembre dernier, est l’occasion de faire le point sur l’état de des lieux du racisme et de l’antisémitisme en France, sur lequel le Blog reviendra demain, mais aussi sur les actions menées par cette section vanvéenne. Il en sera ainsi dimanche 3 Novembre à 11H dans le square du 11 Novembre, de l’îlot du métro, avec l’inauguration de «l’Arbre de la paix» au cours d’une cérémonie où la poétesse Fatima Chbibane dira un de ses poèmes sur le thème de la Paix

    « Voilà 16 ans le 25 mars 2001, pour contribuer à un climat de tolérance et de respect dans notre ville, la section LICRA, avec le soutien de nombreuses associations, invitait les habitants de Vanves croyants et non croyants, à inaugurer « l’Arbre de la Paix» square du 11 Novembre 1918. Depuis, des travaux ont été réalisés, l’arbre a été déplacé, retaillé et a fini par mourir. Reste la pierre, aujourd’hui, très peu visible avec sa plaque gravée d’une phrase tirée d’un poème d’Aragon  «la rose et le réséda : Celui qui   croyait au ciel, Celui qui n’y croyait pas » suivie de la mention « ensemble pour la paix». Avec les membres du bureau, nous nous sommes interrogés plusieurs fois sur les possibilités de réinstaller l’arbre de la paix comme précédemment à l’entrée de la ville. Nathalie Le Gouallec, déléguée aux cultes nous a rejoints et séduite par l’idée, a décidé d’agir avec nous pour redonner vie à ce beau symbole» a indiqué Monique Abecassis, sa présidente. «Célébrer la Paix dans un monde de violence comme celui dans le quel nous vivons aujourd’hui peut sembler  une utopie…mais nous citoyens de Vanves relevons le défi. Cet arbre enraciné dans notre sol sera le témoin de notre volonté de vivre ensemble dans le respect de nos différences et le partage de nos espérances pour l’avenir de nos enfants».  

    «Les Journéesde la Mémoire » sont l’un des temps de son action durant l’année, en Février généralement, et toujours au collège Saint Exupery « grâce à Madame Nandi Principale qui se bat pour que ce travail de mémoire se poursuive malgré le grand âge de nos témoins et le faible intérêt de nos jeunes professeurs d’Histoire».  Un complément vivant  au programme d’histoire sur la 2ème guerre mondiale pour l’ensemble des élèves de troisième soit 5 classes. Ils ont participé aux rencontres annuelles avec Robert Wacjman rescapé d’Auschwitz 3 et Esther Senot 90 ans survivante d’Auschwitz Birkeneau et Bergen Belsen. «Nos anciens déportés ont témoigné de leur histoire devant des collégiens attentifs et émus souvent bouleversés par ce qu’ils apprennent. Véritable plongée dans l’Histoire, le documentaire «Hitler 1923- 1945» illustrant la montée du nazisme en Europe et la mise en place du système concentrationnaire précède toujours les témoignages. Les collégiens réalisent alors jusqu’où peut mener le racisme, l’intolérance, l’extrémisme, qu’il soit politique ou religieux, la haine de l’Autre, le mépris de la vie humaine et aussi où peut conduire l’indifférence et la passivité de ceux qui laissent faire sans rien dire. «Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal mais par ceux qui les regardent sans rien faire». C’est une parole d’Albert Einstein, toujours d’actualité. A méditer…..»

    Monique Abecasis a indiqué  que « depuis 20 ans,  ces rendez vous de la mémoire réunissent  anciens déportés et  nouvelles  générations. A  St Exupéry plus de 3000 élèves ont assisté à ces journées de la mémoire. De nombreux témoins anciens déportés survivants des camps nazis se sont succédé : Les époux Farnoux aujourd’hui décédés de même que Charles Baron et Yvonne Broder, il y eu les frères Zelti, le Hongrois Nicolas Roth, Isabelle Choco et aujourd’hui, nos derniers témoins Esther Senot et Robert Wajcman . Tous ont laissé leur empreinte dans l’esprit de nos jeunes. 10 ans, 15 ans après, il m’est arrivé de rencontrer d’anciens collégiens qui se souviennent  encore de ce qu’ils ont entendu. Après ces séances, les collégiens n’hésitent pas à nous écrire leur ressenti. Cette année la jeune Rokia Péricart, élève de 3ème  bouleversée par le témoignage de Mme Senot a composé une œuvre paroles et musique qui s’inspire de la vie  de notre témoin, survivante des camps nazis ». Un moment émouvant qu’elle a fait partager sur un écran vidéo à la fin de l’assemblée générale.