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vanvesauquotidien - Page 350

  • FRANCE INFOS A CONSACRE UN REPORTAGE AU ROSIER ROUGE QUI A PRESQUE 50 ANS

    «De Wallis-et-Futuna à Paris, le Rosier-Rouge permet l'hébergement des malades et des familles» s’intitule le reportage et l’articke sur le site Internet de France  réalisé par Louis Métivier, consacré à cette Maison d’Accueil Hospitalière (MAH) qui permet l’hébergement de malades en soins ambulatoires et de leur famille accompagnante depuis 1973 dans un ancien couvent des Franciscaines, créé à l’initiative du Secours Catholique. Parmi eux, de nombreux patients venus de Wallis-et-Futuna, hébergés dans ce lieu agréable qui leur permet de se sentir presque comme chez eux, dont il dresse le portrait. «Un véritable espace de vie qui ne s’arrête pas à l’hébergement» lui détaille Isabelle Nicolas, la directrice de l’établissement : «On accompagne dans le parcours de soin, dans les dossiers pour les frais, dans Paris avec le métro, on crée des animations pour leur changer les idées et leur permettre de se rencontrer». Ce lieu permet de faire venir la famille, c’est un vrai service :  la famille est très importante, elle permet de guérir plus vite, c’est un soutien» ajoute-t-elle

    Mais cela a un coût qui, depuis la convention de 2017 signée par les autorités du territoire, le préfet, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM), l’Agence Régionale de Santé et le Rosier Rouge,  est pris en charge, ce qui  représente un véritable budget pour le territoire de Wallis-et-Futuna «puisque la pension complète est de 66 € avec la télévision et le wifi par jour», explique Gladys Taputai-Tuifa, et les personnes restent généralement plusieurs mois. «Un coût, mais qui est très important pour la santé des Wallisiens et des Futuniens. En effet, la directrice rappelle que «les Outre-mer sont moins bien dotés en hôpitaux, et les ultramarins sont obligés de venir en métropole pour voir des spécialistes». Un des gros problèmes sur ce territoire du Pacifique est le manque de médecins. Comme les campagnes de l’Hexagone, c’est un désert médical.  Malgré tout, grâce à cette prise en charge complète, jusqu’à trente personnes de Wallis-et-Futuna viennent ici chaque année,  pour soigner des cancers ou recevoir une greffe. Plus largement, les Ultramarins sont nombreux à venir au Rosier-Rouge puisque la directrice affirme que «sur 55 familles accueillies, environ 40 viennent d'Outre-mer» raconte-t-il à travers les témoignages.   

    Un problème accentué par l’épidémie de Covid-19 qui règne en Nouvelle-Calédonie puisque les médecins qui venaient prêter main forte sont tous occupés et que Wallis-et-Futuna a fermé toutes ses frontières, sauf pour le fret. Depuis les premiers cas autochtones de Covid en Nouvelle-Calédonie le 6 septembre, la situation sanitaire est extrêmement tendue. «Plus qu’un désagrément pour ceux qui voulaient être hospitalisés non loin de chez eux, c’est surtout un empêchement pour les autres de pouvoir rentrer chez eux. « Beaucoup sont à la fin du parcours de soin, mais, les vols sont interdits, donc ils continuent à être hébergés en attendant un éventuel rapatriement» lui indiquait un des pensionnaires.

  • CONSEIL MUNICIPAL DE RENTREE A VANVES

    25 délibérations étaient inscrites à l’ordre du jour du conseil municipal de rentrée qui s’est déroulée à la Palestre mercredi dernier.  L’examen de la dernière délibération qui proposait de tenir définitivement les conseils municipaux à la palestre à été retiré par le maire, en raison de l’assouplissement des restrictions sanitaires. Pourtant ce choix avait fait l’unanimité de toutes les commissions, les élus LREM se sont étonnés de ce revirement. Pourtant, à leurs yeux, la Palestre est un endroit plus aéré, plus vaste, permettant d’accueillir plus de public et plus pratique pour les équipes techniques et des questions de stockage de matériel. Mais Bernard Gauducheau a considéré qu’un conseil municipal doit se passer entre les murs de la mairie. Donc dans la salle Henri Darien dont, par ailleurs, il limiterait l’utilisation par les associations pour de multiples raisons, dont notamment pour protéger le parquet.

    Plusieurs décisions ont été prises sur lesquels reviendra le blog :  Le lancement début Novembre de la vidéo-verbalisation des stationnements gênants : «Ce nouvel outil nous permettra d’améliorer la sécurité des piétons/usagers de la route & de lutter contre les incivilités qui entravent la circulation» a expliqué la municipalité. Le conseil a donné son feu vert à la modification du PLU d’Issy les Moulineaux contre laquelle les verts ont voté.  La délégation de service public du marché a été attribuée pour un an à la société Loiseau, un groupe de travail constitué au sein de la commission «projets et perspectives» a été créé pour réfléchir à une nouvelle organisation du marché, l’opposition étant associé avec Séverine Edou (LREM) et Pierre Toulouse (EELV). Enfin, une nouvelle charte de participation locale remaniée à partir de celle de 2001 sur laquelle l’opposition s’est asbtenue

    A l’occasion des questions orales en fin de conseil municipal, les participants ont appris que la mairie va lancer un nouveau service avec «Vanves Express» de transport à la demande à destination des Vanvéens, âgés d’au moins 65 ans, ou en situation de handicap. «Plus souple que l’actuelle navette, ce service complètera le maillage de transports et facilitera les trajets, principalement, de vie quotidienne (rendez-vous médicaux, administratifs, courses, loisirs)». D’ici la fin de l’année 2021, entre 2 et 4 modules de parcours sportifs seront installés sur chacun des sites suivants : Square des combattants d’Afrique du Nord et TOM (avenue de Verdun), allée Ballimoney, dans le parking de la piscine Roger Aveneau et au Square Jarrousse.

    Xaviére Martin, adjointe au maire chargé de l’Education a fait le point sur la rentrée scolaire, à la suite de l’une d’entre elle posée par l’une de ses collégues de la majorité, bien sûr : «Les écoles vanvéennes accueillent en cette rentrée scolaire 2021-2022 : 714 élèves répartis dans les 30 classes en maternelle (soit 23.8 élèves par classe en moyenne) et 1 197 élèves répartis dans les 50 classes en élémentaire (soit, une moyenne de 23.9 élèves par classe), soit au total 94 élèves de moins que l’année précédente. L’Inspection Académique a acté en juin dernier la fermeture de trois classes : 1 à l’école maternelle Lemel, 1 à l’école maternelle Marceau et 1 à l’école élémentaire Parc». Elle a rappelé qu’un cadre sanitaire a été mis en place par le ministère de l’Éducation Nationale, avec une graduation comportant 4 niveaux (vert, jaune actuellement appliqué, orange et rouge)  établie et mise en oeuvre en fonction de la situation sanitaire sur le territoire (national. Trois classes ont été fermées la semaine du 6 septembre et les élèves ont pu réintégrer la classe après une semaine de mise à l’isolement selon le protocole adopté. Elle a indiqué que «la Municipalité a décidé d’appliquer sur les temps périscolaires (matin, midi, soir et mercredi) des mesures plus strictes comme le port du masque pour tous les encadrants municipaux même en extérieur ou encore le respect des groupes-classes même le mercredi. Afin de respecter à la fois les consignes de Vigipirate et la limitation du brassage des personnes, seuls les parents des élèves de Petite Section sont autorisés à entrer dans les écoles et accueil de loisirs jusqu’à vendredi (dernier). Cette mesure a permis un accompagnement en douceur des enfants entrant en maternelle.

    Tout en respectant les prescriptions sanitaires, les élèves vanvéens ont pu reprendre dès la rentrée le chemin des structures sportives et culturelles de la Ville sur le temps scolaire et périscolaire» Elle a confirmée l’arrivée au 1er septembre d’une nouvelle infirmière scolaire municipale qui a en charge l’ensemble des écoles de la commune

  • VENDREDI VANVES ET LA REGION : LES ELUS VEULENT AVOIR LA MAIN SUR L’AGENCE REGIONALE DE SANTE

    Un voeu a été voté par le conseil régional de la semaine dernière, pour demander à l'Etat d'expérimenter la «régionalisation du système de santé» sur une proposition du groupe UDI dont fait parti Bernard Gauducheau maire de vanves-conseiller régional. Ce voeu, adopté à 114 voix pour et 62 voix contre, mandate Valérie Pécresse, à oeuvrer auprès du gouvernement et du Parlement afin que la région «déroge à titre expérimental aux dispositions législatives régissant l'exercice des compétences de l'Etat sur la santé ». Pour les élus UDI La régionalisation peut et doit être un remède à l'incapacité de l'Etat central de réformer notre système de santé au-delà de simples mesures paramétriques » estiment ses élus UDI pour lesquels « la région a pallié aux failles de l'Etat au début de la pandémie».

    Créées en 2010 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, les ARS sont placées sous la tutelle du ministère de la Santé, et ont été aux premières loges de la lutte contre le Covid depuis presque deux ans, notamment dans notre région avec son infatigable directeur qui a passé la main cet été à Amélie Verdier, Aurélien Rousseau, ex-Dircab de Pierre Mansat qui a lancé la Métropole du Grand Paris avec Bertrand Delanoë en 2001. Elle a notamment lancé les opérations  de dépistages dans les gars,  de vaccination en relayant l’opération nationale «avec vers», et des vacibus  de vaccinations au pied des tours, des vacci’drives, des barnums dans les centres commerciaux etc…montant des partenariats avec des associations ou des bailleurs sociaux  pour aller vacciner…  

    Les groupes de gauche et le groupe macroniste ont dit leur opposition au projet. «Vous voulez créer ici une jurisprudence extrêmement dangereuse» a prévenu Prisca Thevenot (LREM). «La question de la régionalisation a déjà été discutée par la représentation nationale» LFI en constatant que «cette orientation n'a pas été retenue en raison du principe d'égalité de traitement de tout citoyen quel que soit son lieu de résidence sur le territoire». Les socialistes ont  dénoncé «une nouvelle étape dans la remise en cause de l'égalité républicaine». Les écologistes ont souligné «l'exemple de l'Italie, passée à un système régionalisé de santé dans les années 1970 et qui en est revenue». Pour les communistes, les ARS sont déjà «une régionalisation des gouvernances des politiques de santé qui a montré son échec». Le débat est très vif concernant une structure très impliqué dans la Santé, pour l’ARS-Ile de France, des franciliens, et pas uniquement sur le COVID qui a occupé tous ls esprits pendant ces deux ans. Et cette revendication n’est pas très nouvelle